Ma machine à rêves est cassée.

Elle a été débranchée. Puis démontée. Puis je crois bien que c'est moi qui suis allée mettre un grand coup de pied dans le tas avant de l'enfermer à clé et de planquer cette dernière.

Il me reste, la nuit, les cauchemars, souvent. Et le jour, la réalité. Avec ses moments difficiles et ses moments jolis.

Ne pas aller plus loin que le moment. Passer le cap quand il me déplaît. En profiter quand il me plaît. Ne rien en tirer de plus que l'immédiat. Ne plus rêver. Ca fait plus mal que les cauchemars quand ça se casse, un rêve.

Un jour après l'autre. Vivre le quotidien. 1 seconde à la fois.