Machine à rêves
Par Sacrip'Anne le mardi 2 novembre 2010, 07:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Ma machine à rêves est cassée.
Elle a été débranchée. Puis démontée. Puis je crois bien que c'est moi qui suis allée mettre un grand coup de pied dans le tas avant de l'enfermer à clé et de planquer cette dernière.
Il me reste, la nuit, les cauchemars, souvent. Et le jour, la réalité. Avec ses moments difficiles et ses moments jolis.
Ne pas aller plus loin que le moment. Passer le cap quand il me déplaît. En profiter quand il me plaît. Ne rien en tirer de plus que l'immédiat. Ne plus rêver. Ca fait plus mal que les cauchemars quand ça se casse, un rêve.
Un jour après l'autre. Vivre le quotidien. 1 seconde à la fois.
Commentaires
Parfois, on apprend que changer de rêves est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Parfois, en abandonnant de vieux rêves auxquels on tenait, on se rend compte qu'un grand territoire de possibilités inédites s'offre à nous.
On tisse sa vie au fur et à mesure, une maille de réalité et une maille d'utopie, une rangée à l'envers et une rangée à l'endroit, et le résultat est bien différent que ce qu'on avait imaginé, peut-être, mais peut-être finalement plus harmonieux.
Je t'embrasse
Mééééé c'est quoi ce billet d'un lundi qui est en fait un mardi?? Rholala, ça, ça va me faire culpabiliser de ne pas t'avoir répondu du week-end!
Et puis si, il faut juste changer de rêve, mais je t'assure, il faut garder du rêve, et tu le sais mieux que moi ;)
Je te fais plein de bises ma belle! :kiss
Faire la boule et lécher ses plaies, en attendant qu'elles cicatrisent, plus ou moins douloureusement et avec plus ou moins de séquelles... Des bises tout plein, et les pensées qui vont avec.
Ben mince... comme ça d'un coup!!! Ou elle était fêlée?
C'est peut être une bonne occasion d'en reconstruire une sur de bonnes bases...
samantdi, pour le moment, je ne veux pas changer de rêves. Je ne veux pas rêver. On verra plus tard. Je t'embrasse aussi, ma belle. Fort.
Floh, pour le moyen, je n'en ai pas les moyens. Je ne peux pas vivre avec. Alors je vis avec le réel qui n'est pas si dégueu, quand même. Et puis comme ça tu sais quoi faire si tu t'ennuies au bureau. Ahem !! Plein de bises aussi.
Eric, contente de te savoir bien rentré, même si c'est nul que tu sois si loin. Oui. La boule, peut-être. La joie, aussi, quand elle se présente. Ne rien refuser du vrai. Après tout, y a que ça de vrai. Des bises aussi.
Anne (une autre), ben non, pas comme ça. Au fond, si j'y pense, elle a mis des années. Mais en tout cas ces quelques dernières semaines (mois, maintenant, que le temps file !) a me prouver qu'elle ne tient plus MA route. Alors au placard, pour un peu.
Il en va ainsi des contre coup des déceptions et autres aléas de la vie ! on se crois fort et une nuit, l'on se réveille... mal... Mais quelques chose me dis que tu va vite reprendre le dessus, parce que finalement, la machine à rêve, c'ets peut être bien toi ;-)
Gilsoub, mais je me sens forte et armée. Ce n'est pas parce que je décide de m'ancrer exclusivement dans le quotidien que ça va mal. C'est juste que... j'ai sans doute lu trop de romans pour croire en ce moment que les rêves se réalisent !
C'est doux amer ce matin ...
Tu as le droit de ne plus rêver.
Tu as le droit de rêver.
Tu as aussi le droit de rêver que tu ne rêves plus ou de de ne pas rêver que tu rêves.
Tu as le droit de goûter ton présent. Tu as le droit de goûter la réalité d'être en train de rêver au moment où tu rêves. Ou le contraire.
Tu verras bien ...
Merci Zelda, d'avoir si bien saisi ce "status quo". Je t'embrasse
Je crois qu'encore une fois (coïncidence ou pas) tu devances beaucoup de mes pensées ......il ne faut pas fermer les portes, continuer de vivre en ayant des rêves. Peut être laisser la machine dans un coin pour la reprendre plus tard. Je suis de tout cœur avec toi.
Allez, une petite contribution "hammillienne"
On the surface
phosphorus gleaming;
deep down
we carry on dreaming.
On the surface
compass and charts checked;
deep down the currents run
in a shining vortex,
in a swirling vortex.
On the surface
oil troubled water
sails set the seas on fire
to the farthest quarter....
Are we dreaming?
Dream deep of childhood,
dream deep of future days -
it'll all come good,
deep dreaming.
On the surface
head above water
legs kick the carry-on...
(dreaming) break the surface;
dreaming of long-lost childhood,
hoping for better days -
it'll all come good,
deep dreaming.
It'll all come good,
deep dreaming.
It'll all come to the surface,
it'll all rise to the surface,
deep dreaming.
(et on n'oublie pas que la machine à rêves, c'est NOUS !)
Arkadia, rien n'est fermé, mais je préfère mes satisfactions bien réelles à la crainte d'une enclume de plus qui me tombe sur la tronche, en ce moment. Ca ne veut pas dire que c'est pour toujours. :kiss
K, ah bah si c'est vous, vous pouvez rêver pour moi, alors :-/
"Nous" collectif --> including YOU non mého.
On ne t'avait pas dit non plus à toi que la vie ce n'est pas toujours un film de filles ?! et puis quelquefois si ... ça arrive !
Surtout sois aux aguets un peu :) Ne pas laisser passer une occasion de rêver quand même, ce serait dommage !
K, moi je veux bien... vous faire rêver ! Mais tu sais, ça n'est pas un constat triste, juste là, j'ai besoin de vacances, d'une certaine façon !!
Madeleine, ah mais si, on m'avait dit !! Mais j'ai tendance à ne pas croire à tout. Quant aux aguêts... on verra. Je préfère ne pas louper une occasion de bon temps, pour le moment.
Heu, je suis la seule à penser que c'est une bonne nouvelle ?? Ah oui, mais peut être que ça dépend ce qu'on appelle rêve...
Moi j'aime bien la réalité, je suis une grande adepte de la réalité. J'aime pas être déçue, alors pour moi le rêve, c'est le truc qui est bien à sa place de rêve, qui ne se mélange pas avec les projets, ni avec les promesses. Parce que oui quand on rêve trop on peut perdre de vue le principe de réalité et on est toujours déçue parce que le rêve c'est le lieu de l'idéalisation, et l'idéal ben on sait maintenant qu'on est un peu grande que ça n'existe pas. Donc aller d'accord la machine à rêver au placard ! Et vive le réel, c'est merveilleux le réel, ça peut pas rivaliser avec les rêves !! Parce que justement, ben c'est RÉEL !!!! Bon j'arrête là parce que je pourrai disserter ou délirer des heures sur le sujet !
Juste, quand j'ai rencontré mon Il je me disais souvent en le regardant "il est réel" et cela m'emplissait de joie.
Merci Luce. Avec Zelda, je crois que vous êtes très très près de ce que je voulais dire.
Et cette réalité là des mots qui se comprennent, elle n'a pas de prix.
Faire rêver, je ne pensais pas à ça. Juste la capacité à rêver. Nous sommes des machines à rêver, que ces r^ves soient enfouis ou profonds, ils peuvent émerger, arriver à la surface ... (ce que j'avais en tête avec le texte), et cela prend éventuellement du temps. Le programme peut être différé ;-)
Ensuite la réalité et du pragmatisme pour se protéger un peu / beaucoup..., c'est bien, oui !
se protéger ou pas d'ailleurs, car ...carpe diem !
(qué bavard aujourd'hui !)
K, mais ça n'est pas forcément une question de se protéger. Je te renvoie au commentaire de Luce.
J'ai pris un immense plaisir ces dernières heures à des choses très réelles et bien plus "permanentes" que ce que j'aurais pu en rêver.
Pour parler de celles qui n'impliquent que Cro-Mi et moi : mon plaisir à être REELLEMENT avec elle, la câliner, la gronder parfois, vivre des heures occupées ou oisives avec elle, ce week-end, était bien supérieur au rêve que j'avais de ces moments de loisirs avec elle la semaine d'avant, quand elle était avec son papa.
Rêver, c'est espérer de la magie, des choses qui ne supportent pas le réel, finalement. Vivre, être dans l'instant d'un beau moment, c'est être DANS la réalité et la trouver magique. Tu vois la nuance ?
Je préfère faire des économies sur les courses et me régaler d'un plat que j'ai cuisiné avec ce que j'avais pour de vrai, que de rêver aux festins que me cuisinerait un chef particulier si je gagnais au loto.
Pareil pour l'amour. Je prefère(rais) la réalité d'un homme imparfait, avec tout ce qui me ferait tendre vers lui dans sa réalité que de rêver au prince Charmant, qui figure-toi, lui aussi, cague le matin.
See what I mean ? ;-)
Ah ben maintenant j'ai parfaitement compris LOL
Et j'ai même appris que les princes charmants le matin enfin bref... :-k
Ben on est d'accord, en fait, même si je mets pas forcément les mêmes mots sur les choses LOL
et bises of course !
J'avais eu une impression amère à la première lecture de ton billet, puis la lecture des commentaires et la relecture de ton billet me donne un nouvel éclairage plus souriant.
Savourer les petits plaisirs du quotidien... ça me fait penser à une vieille pub qui disait un truc du genre "ne passons pas à côté des choses simples" :-)
K, ah ben ouf. Si on y arrive. Mais disons que ceux qui m'encouragent à rêver debout en ce moment ne sont pas forcément bien reçus LOL
swahili, il y a malgré tout un peu de bémols. On va dire que j'en ai un peu assez de me prendre des enclumes sur la tête alors que j'étais occupée à rêver. Du coup, autant prendre les choses dans l'autre sens !
Ouep. Le rêve n'est pas la réalité, sinon ça ne serait pas un rêve et l'idéal est quelque chose vers lequel on peut tendre mais qui ne s'accomplit pas pleinement, sinon c'est plus un idéal.
Croire le contraire, ça s'appelle se bercer d'illusion et c'est pas loin d'être du bovarysme non ? ;-)
Ceci dit les rêves peuvent parfois être un bon moteur dans la réalité... là par exemple, je rêve d'un bon café chaud. Voilà qui va me donner l'élan suffisant pour descendre à la cuisine m'en faire un dans la réalité LOL
heidi, mettons que ça n'est pas ce que je mets dans la catégorie "machine à rêver", mais "envies à assouvir" !!!
Il va juste falloir apprendre à (ré)enchanter le quotidien. Car parfois les citrouilles ne sont que des citrouilles. Mais font de drôlement bonnes soupes!
Moi je dis qu'il vaut mieux vivre sa vie que la rêver. Alors, c'est pas forcément un mal de la casser cette machine… :-O
Frédérique, mais je le trouve plutôt pas mal, mon quotidien, en fait ! Beaucoup plus fluide que ce que je craignais, ce qui est déjà très très bien !
Akynou, suis assez d'accord, en fait !