J'ai déjà parlé de Colette, ici, de mon goût pour elle, des croisements de terroirs et de tournures d'esprit, plus d'une fois.

Je suis retombée dedans.

Dans sa correspondance notamment, avec Marguerite Moreno, que j'ai "empruntée" dans la maison de vacances et que je n'avais pas encore lue, gardée pour un jour où.

Comme j'aime les lettres de Colette à ceux qu'elle aime.

Ca déborde d'affection, de petits riens, le tout cousu de sa probablement énorme capacité d'aimer les gens qui lui plaisaient.

Et j'y retrouve aussi une tournure de mots qui me ravit et m'effraie.

Il semblerait que par immersion / contagion / imprégnation, je lui aie piqué non pas des tournures exactes, mais des façons qui ressemblent.

Pardon, chère Colette, ce n'est pas du plagiat. C'est de la reconnaissance, d'une âme et d'un cœur qui parlent au mien.

J'étais ravie notamment d'un "Donnez votre joue que je l'embrasse"...

Oh Colette.

Merci d'avoir mis si souvent de jolies couleurs à mes promenades en mots.

J'aurais aimé vous croiser vivante et pour de vrai, autrement que par lieux interposés, pour vous le dire en vrai. En ronronnant de plaisir comme un vieux matou. Comme vous. Ca aussi.