Je note dans les commentaires d'hier qu'on me tend des perches pour me conseiller sur un choix de lit.

Hahaha.

Ok. Un point sur mon lit.

Ca fait des années que je dors sur un futon. Genre pas loin de 20 ans.

Il y a eu le canapé lit futon, puis les tatamis + futon.

En fin de grossesse et pendant quelques épisodes dits de "gémalodos", je commençais à me dire que le sol était bas. Et que pourquoi pas, un sommier joli, pour surélever un peu, tout ça....

Et puis pof, me voilà célib.

Symbole évident (ou presque, pas pour mon compte en banque !) : changement de vie (sentimentale), changement de lit.

Sauf que.

On me glisse dans l'oreillette des insinuations sur le futon. Que c'est hyper lourd, et chiant, qu'il faut le retourner et le rouler sans arrêt et que ça pèse un âne mort, etc. Et qu'un "vrai" matelas (sic !!), ça a aussi des avantages.

Comme je suis ouverte d'esprit, je m'interroge, et comme j'ai un peu de temps pour faire du léchage de vitrine avant de passer à l'acte (d'achat, j'entends), je me plonge dans les mérites comparés des différents objets de ma convoitise.

Perplexe, je suis.

Quid du ressort, de la mousse ou du latex ? Avec mémoire de forme ou pas ? Et j'ai même appris la notion "d'indépendance de couchage" (ça veut dire : est-ce que vous faites un bond d'un mètre à chaque fois que votre tendre moitié se retourne dans le lit, et non "êtes-vous capable de vous coucher tout seul ?").

D'ailleurs, dois-je faire fi de cette dernière notion pourtant indispensable en me disant que je ne vais pas me faire bondir (j'ai failli écrire autre chose, huhu) moi-même en me retournant, ou considérant qu'une literie devrait être renouvelée tous les dix ans, puis-je prendre un pari optimiste sur l'avenir en espérant partager quelques heures de sommeil avec un heureux élu avant les dix ans prescrits ?

Je vous avoue : rien que d'y penser, ça me donne sommeil !