Grande discussion de célibataires filles, souvent. Et toi, ça te manque, les galipettes ?

Et dans les réponses il y a de tout. Du "arg oui, j'en peux plus !", au "finalement, ce qui me manque le plus, c'est quelqu'un à qui parler, le soir, des ronflements sur l'oreiller d'à côté".

Souvent, un petit mélange de tous les possibles.

J'avoue avoir une position (!!) assez pragmatique sur la question : quelqu'un avec qui faire juste des galipettes et juste des galipettes, ça se trouve, assez facilement, même. Donc... voilà. Et puis si c'est juste le résultat qui compte, parfois, vaut mieux pas se fatiguer à ce qu'on a sous la main, si j'ose dire. Re donc... voilà.

Ce qui me manque le plus, moi, ce n'est pas la galipette dans l'idée : ça commence comme ça et ça finit comme ça (et dans une explosion de plaisir, bien entendu, enfin façon ce dont on rigolait ici).

Ce qui me manque, c'est l'abandon, les heures d'exploration, le râpeux d'un menton mal rasé sur la peau, la confiance et l'intimité que ça suppose.

Et là c'est plus compliqué. Parce que c'est à la fois un peu TRES au delà du pack "galipettes only" (le pack galipettes only, il est là pour aller à la pêche au plaisir et aux sensations fortes, disons). Tout en étant pas forcément inscrit dans une histoire de couple avec projets et dates butoirs. Ou pas tout de suite, ou pas dans cette vie là.

C'est assez rare qu'on "tombe" sur quelqu'un avec qui on puisse partager cette intimité sans pression, parfois s'en tenir à la lisière des galipettes, avec de la peau mais pas d'obligation de quoi que ce soit. Surtout pas de "résultat" (lire : orgasme à répétition pour les deux parties et ce jusqu'au bout de la nuit, pour ceux qui hésiteraient à comprendre. Moouaaarf). Que rien ne soit grave et que tout soit fait pour juste ça : plonger dans le regard de l'autre et y lire ce qui doit probablement être dans le nôtre aussi.

(Là c'est le paragraphe que mes parents ne VEULENT PAS lire. Si, je vous assure, VOUS NE VOULEZ PAS LIRE).

Ca me rappelle une histoire de quelques nuits que j'ai partagée avec un copain "potentiellement" homo, il y a fort longtemps de ça. C'est quelqu'un qui se posait des questions sur sa vocation et avec qui on a passé un peu de temps à s'arpenter mutuellement, sans que jamais l'irréparable ne soit commis. Car oui, la réponse à sa question, c'est bien les hommes, qui le faisaient... euh... enfin vous voyez, quoi. Et pour autant c'est une des histoires les plus sensuelles dont je me souvienne. Sans parler du fait qu'il avait un nom qui ressemblait à celui d'une marque d'appareil d'électroménager et que du coup on a bien rigolé, aussi, mais ça n'a rien à voir.

Bref.

Revenons-en là où nous en étions.

Dans la vraie vie, on est souvent entre les plans galipettes OU les histoires d'amour OU les histoires sans sexualité du tout. Quand on s'éloigne un peu de ça, l'équilibre est difficile à trouver, à garder. Et puis si les sentiments s'en mêlent, s’emmêlent, ...