Je pense que c'était en 2002 (moi et mon manque de repères de dates, arg).

J'avais lu un papier sur les blogs, sous forme : ces journaux intimes publiés sur le net. Ca parlait surtout de ces diaristes américains, il y en avait peu en France, vraiment très peu. Et puis quelques semaines après, au détour d'une recherche sur le net, je suis tombée sur SON blog.

J'ai lu, compulsivement, des billets et des billets. Silencieusement. Je trouvais ça vraiment chouette, ce ton, ces échanges. Juste son url (pauvfille) qui ne correspondait pas à ce que je lisais.

Quelques mois encore plus tard, j'ai ouvert mon premier blog. Tragiquement disparu depuis dans un appuyage sur la touche delete. Et puis l'ancêtre de celui-ci, qui a connu des variations de fond, peu, mais surtout de forme.

J'ai profité pour lui dire enfin, à la papauvrefille Pappolène, indirectement, dans un billet, que c'était grâce à elle. Et une autre, mais surtout elle.

Les échanges ont commencé et n'ont jamais vraiment cessé.

Samedi, on s'est vues pour la première fois en chair et en os. Je suis partie en avance, me doutant qu'elle le serait encore plus que moi. A peine sortie du métro je l'ai reconnue, évidemment elle que je n'avais jamais vue, aperçue sur quelques photos.

Et au cours des quelques heures que nous avons passé ensemble à deviser, c'était toujours "évidemment" elle.

Alors pour les choses publiables, sachez que l'idée d'un blog dédié au Club des Vieilles Filles Indignes et Dépravées fait doucement son chemin. Et que nous avons par ailleurs intronisé le Pink Mojito comme boisson officielle.

Et aussi qu'elle a des yeux pétillants comme j'aime, des rires et des sourires à qui le net ne rendent pas justice, et que ma marraine de blog, c'est une sorte de bonne fée que sans le savoir, j'ai si bien choisie.

(Pour ceux qui s'obstinent à venir ici s'ils détestent, vous pouvez aussi l'accuser d'être la cause de !!! Et pour les autres, lui dire merci).

Une coïncidence si la mue de ce blog s'est faite dans la foulée de notre rencontre ? Je ne crois pas.

Merci ma belle Stéphanie. Je ne sais pas si je saurais dire un jour à quel point cette rencontre avec tes mots a été décisive dans ce qu'est ma vie d'aujourd'hui.