Les Mille et une vies

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Mot-clé - bout du monde

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lundi 4 octobre 2010

Ma belle bleue

Pour soigner les coups de blues, rien d'autre que d'aller au bord de ma belle bleue.

Mes parents en renfort de ce premier week-end sans Cro-Mignonne m'ont permis ce break affectueux, tendre, refaiseur de monde et contemplatif.

Parce que la belle bleue que tout le monde imagine tiède et sans trop de caractère, moi je sais qu'elle est bien plus que ça. Pas si docile, pas toujours facile à naviguer. Capable de rouleaux et de violences. Capable de changer son bleu azur en bleu plus dur, parfois en gris ferreux.

Pleine de caractère, en fait. Mais toujours là pour vous accueillir quand vous avez besoin de la voir.

Vu quelques belles voiles (de près : en photos !). Pris la route qui n'arrive pas dans un road movie familial intitulé "Et au milieu roule une Jaguar".

Piqué un fou rire homérique en famille samedi soir.

Fait le point. Déploré le monde. Refait un peu le monde.

Constaté que les coups de blues et les coups durs, il faut les prendre pour ce qu'ils sont. Ni plus, ni moins. S'en servir pour construire. Pour être encore plus forts.

Et j'ai l'infinie chance d'avoir ce terreau familial qui me permet d'aller piquer des fous rires pour se dire que la vie continue, avec ce qu'elle a à donner.

C'était bien.

Et retrouver Cro-Mi aussi...

Voiles

Crédit photo : Papeï from Guerrevieille.

mercredi 1 juillet 2009

Visages du bout du monde

J'avais écrit un billet un peu lassé, qui comptait les jours avant les vacances.

Et puis on s'est retrouvés, avec L'Amoureux, à regarder "Rendez-vous en terre inconnue".

Je n'ai pas franchement de sympathie pour Zazie, qui était l'invitée de l'émission. J'en ai beaucoup plus pour ce programme.

Et j'ai été envoûtée par les visages papous.

Des visages un peu étranges, qui ne ressemblent à aucun de ceux que j'avais pu voir avant, sans distinction de couleur de peau, d'origine.

Des visages expressifs. Des yeux emplis de choses que nous avons dû oublier, dans nos mondes, depuis des millénaires, au moins.

Comme quoi la télé peut encore, parfois, ouvrir sur d'autres connaissances.

A l'heure où j'écris ce billet, j'ai marqué une pause dans l'émission, je ne sais pas encore ce que j'aurais appris de ces papous.

Mais je suis déjà sûre que ces regards, ces visages, venus du bout d'un monde où je n'irai probablement jamais, vont m'accompagner longtemps.