J'avais dit que je vous raconterai l'expérience de manger dans le noir.

Et bien entendu, les saveurs prennent une autre dimension, d'autant que les cuisiniers avaient forcé sur les contrastes pour qu'on se rende bien compte, etc.

Ce qui a rendu l'expérience intéressante, c'est la sortie de la salle. Car nous étions entrés dans une salle en plein jour, nous étions installés avant de nous masquer les yeux, nous avions des repères.

Plus du tout une fois, yeux bandés, dans le couloir. Une quinzaine à ne pas communiquer, ne pas oser se toucher, se rentrer dedans et errer...

Voilà une expérience qui me sera utile, si un jour je dois guider quelqu'un de nouveau. Il n'y a pas que les marches et les poteaux autour desquels il faut parler, quand l'autre ne voit pas.

Une évidence, hein ? Sans doute que je marche à l'empathie. Je "marque" mieux quand j'ai ressenti, ce qui pourrait être utile, un jour, plus tard...