Les Mille et une vies

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Mot-clé - froid

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mardi 22 novembre 2011

Ca recommence

L'automne commence à piquer. Pas tous les jours, pas toute la journée, il y a de beaux moments de soleil.

Mais aussi des jours où je suis bien contente d'avoir ressorti mon chaud bonnet.

Et des matins où je mettrais bien des gants.

Et là, ça recommence. J'en ai trouvé un, de la paire. Comme tous les ans à la même époque.

Alors je vais fourrager, me demander où il est passé, ne pas le trouver. Tomber sur un autre gant d'une autre paire, mais ça n'ira pas ensemble. Et ça ne sera pas assez rigolo à désassortir. Me dire que ça sera l'année pour en trouver des chouettes, jolis et chauds. Penser et puis oublier. En trouver mais trop chers. Ou ne pas avoir de sous à l'instant T.

Et puis un jour je vais y penser, m'acheter des gants, cesser de serrer les poings au fond de mes poches, et retrouver au moins l'un des manquants. Forcément. Murphy, tout ça.

Qui peut le plus peut le moins, penserai-je. Et puis l'hiver passera et le printemps viendra, chouette, on laisse le bonnet, les gants, de côté, pour l'an prochain.

L'automne reviendra et commencera à piquer. Pas tous les jours, pas toute la journée, il y aura de beaux moments de soleil...

mercredi 16 décembre 2009

Bleu(e) de travail

Mel'O Dye semblait s'étonner hier sur Twitter.

Je me plaignais de me prendre des coups de jus à chaque fois que je touche quelque chose, à cause de mes vêtements d'hiver, et elle se demandait bien pourquoi je ne les enlevais pas "au bureau".

Comme mes réponses lapidaires devaient encore plus semer la confusion, je m'emploie ici à expliquer.

La tenue de base pour arriver au bureau se compose, ces jours-ci :

- d'un bonnet - du fameux Ours (le manteau à poils longs, pour ceux qui n'auraient pas suivi) - de gants - de mes fabuleuses Crocs fourrées, celles-là même qui ont généré la jalousie plus ou moins voilée de l'ensemble des lecteurs de ce blog (!!!).

Arrivée au bureau, où je laisse désormais le chauffage de nuit, pour éviter d'avoir une cave à 7° maximum le matin, il faut bien sûr se débarrasser du bonnet et des gants. En haut, ça chauffe. De l'ours aussi, au moins provisoirement. Mais surtout pas des bottes !

Selon le facteur vent, on peut revêtir un joli châle, ou bien poser l'Ours directement sur ses jambes !

Car, si à l'heure où je vous écris, ma tête est chauffée à 20,3°, mes pieds et jambes, eux, ne bénéficient que de 11° (et encore, ça ne souffle pas aujourd'hui).

Tout ceci serait à peu près gérable si mon bureau n'était pas sis dans un lieu ouvert aux visiteurs, qui ont le bon goût de venir admirer la vue. Or, pour admirer la vue, il faut ouvrir des portes fenêtres. Et là, c'est exactement comme à la maison.

En été : "mais ouvre la porte, j'te dis" !

En hiver : "mais ferme donc la porte, j't'ai déjà dit" !

Donc, pour chaque déplacement, il faut prévoir, a minima, de se couvrir à nouveau au moins d'un manteau, vu qu'il pèle sa race à peu près partout où nous sommes amenés à aller (et de l'intégrale pour la pause clope, bien sûr).

C'est ainsi que pour aller faire pipi, je remets mon manteau, alors même que je ne mets pas le nez dehors pour procéder.

Voici, donc, chère Mel, pourquoi je ne peux pas me décharger une bonne fois pour toute de l'électricité statique que j'accumule et que je châtaigne à tout va.

(Ceci dit, la nouvelle est tombée hier soir, plus que quelques mois. Une place m'attend ailleurs, potentiellement dans un bureau avec fenêtre et température harmonieuse du sol au plafond). J'vous jure.

vendredi 6 novembre 2009

These boots are made for walking.

Dans mon bureau, même tous orifices fermés, je suis perchée juste au-dessus d'un vide sanitaire lui-même bénéficiant d'ouvertures sur le vide.

Le carrelage au sol est froid, et il y a une jolie trappe à peu près sous mes pieds pour pouvoir accéder au vide sanitaire au cas où (inutile de vous dire que j'ai eu un peu de mal à me faire à l'idée).

Donc, même tous orifices fermés, disais-je, il fait un froid de gueux au sol. Ce qui donne la particularité suivante : avec le chauffage à fond, je peux avoir très chaud à la partie supérieure du corps et les pieds gelés quand même.

Avec le chauffage "moyen", j'ai froid partout.

C'est bien simple, il faisait 11° quand je suis entrée dedans ce matin. Vers 11 heures, il fera 19° (celsius, évidemment).

Donc depuis quelques hivers, nous jouons avec l'idée de bottes fourrées pour venir au bureau. Et déjeuner, puisqu'en hiver, là où nous mangeons, il est régulier de se sustenter avec manteau et pieds gelés.

Ma copine Z. ayant craqué la première et fait l'acquisition de splendides moon-boots, je me suis dit que j'allais lui tenir compagnie dans la tribu des Big Foot.

Et c'est ainsi que le galant et attentionné L'Amoureux m'a commandé ça, hier. Merci encore mon amour.

THESE_BOOTS_ARE_MADE_FOR_WALKING.jpg

Notons que je suis constante dans mes envies de fourrire (et de fous rires) cette année, mais ceci expliquant celà, en fait.

Et là, avec une bonne paire de mitaines et mon bonnet, je vais enfin pouvoir travailler en hiver. Yipee.