Les Mille et une vies

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - grognements

Fil des billets

mardi 15 novembre 2011

Assez n'est pas assez

Je me souviens, en sortie scolaire, du concert de cette chanteuse allemande qui chantait sur un mode bilingue une chanson qui s'appelait "Genug is nicht genug".

Dans la version française, ça donnait :

Assez n'est pas assez
Ne venez pas me dire
Qu'il faut s'en contenter
Assez ne peut suffire"

D'une voix de stentor et sur un ton comminatoire.

Ca m'avait marqué parce que c'était un peu ce que j'entendais, parfois. T'as eu 18 ? Il n'y avait pas beaucoup plus de travail à fournir pour arriver à 20 !

Certes, j'entends avec le recul et un peu (pas tout) de détricotage l'envie qu'un enfant épanouisse son plein potentiel, ait des envies de progrès, de meilleur possible.

Ce que j'entendais, moi, c'est que quand c'était déjà plus que très bien, ça n'était pas assez. Que quoi je fasse, en somme, ça ne suffirait pas.

Enfin le temps que ma paresse naturelle ne trouve là l'occasion de s'exprimer par opposition. Puisque 18 c'est pas assez, alors 10 suffira. Ou 9. On s'en fout puisque ça ne sera pas parfait !

Bref. Tout ça pour dire que je tends encore aujourd'hui à m'acharner sur les moindres détails de ce que je pourrais faire mieux. Souvent.

Et que dans une journée comme celle d'hier, il me serait bien plus utile de me dire spontanément, sans qu'on ait besoin de me le mettre sous le nez que : j'ai pris soin de ma fille selon le degré d'urgence indiqué par son état objectif, fait ma journée de travail tout à fait raisonnablement, convaincu un pharmacien de rouvrir après avoir passé une heure et quarante minutes le cul sur un odieux banc de bois, puis 20 autres dans le cabinet du docteur, nourri, soigné et couché ma fille à peine un quart d'heure plus tard que sa normale, ok pas lavée, mais de toute façon interdiction de mettre la tête sous l'eau.

Et que dans tout ça j'ai trouvé moyen de poser une journée dans pas très longtemps pour souffler à deux, mes vacances de Noël, de réussir enfin à papoter un peu avec mon amoureux.

En somme, malgré la pression continue que fait que chaque grain de poussière peut venir faire voler en éclat la belle organisation de la mère solo (pas que la mère solo, mais encore plus le parent isolé, dirons-nous), j'ai ASSURE.

Rajoutons là-dessus que si elle n'est pas aussi rutilante que je voudrais, la maison n'est pas une porcherie, et qu'on y mange majoritairement de la cuisine cuisinée et extrêmement rarement du préfabriqué, surgelé ou pas, ma foi...

Mais qu'est-ce que j'attends pour trouver que oui, j'assure ? Un brevet de bonne conduite ?

Pourquoi c'est si compliqué, l'auto estime, hein ?

jeudi 22 septembre 2011

Eparpillements

Entre mes propres distractions et mon boss qui est en demande souvent, ces derniers temps, je bosse par fragments de 5 minutes consécutives sur le même sujet.

C'est un peu agaçant, et puis pas toujours très efficace.

Et matière à étourderies. Et pertes de temps sur le mode "mais où j'en suis".

Pas la peine de râler, pour ce qui concerne Boss, c'est structurel. Soit il pense que je suis à son service exclusif pendant le temps de mon emploi salarié, soit il pense que j'ai un cerveau surpuissant capable de gérer 12 travaux herculéens autant que simultanés.

Un peu des deux, sans doute.

Ca va se tasser, un peu, sans doute, dans quelques jours, jusqu'à la prochaine phase. Où il le fera de nouveau beaucoup. Ou bien c'est moi qui remarque plus.

En attendant, parfois, j'ai l'impression que mon cerveau et mon pc vont s'éparpiller façon puzzle.

Au moins ça me fait rire.

mercredi 6 juillet 2011

Sémantique : de l'usage du mot girlie

Bonnes gens,

Vous avez pu ressentir une pointe d'agacement ces derniers jours à la énième utilisation du mot "girlie" pour décrire la nouvelle déco de ce bloug.

Un peu de vocabulaire.

Si le mot indique, en première intention, désigne le genre féminin, souvent jeune, il est fort souvent, en langue de Shakespeare, utilisé de façon dénigrante (une personne de sexe féminin qui se vêt exclusivement dans les rayons "caricature de féminin jusqu'au moindre détail), voire offensante (nénettes court vêtues voir pas du tout dans les journaux dont les camionneurs affichent des pages choisies dans la cabine de leur véhicule).

En France, au mot girlie, on associe du rose, de la manucure avec des vernis improbables sertis de faux diams, et de la déco Hello Kitty jusqu'à des âges avancés. Pour faire court.

Or, il se trouve que pour ceux qui me connaissent, il ne me semble pas que ça soit une définition ressemblante.

Alors ok, y a du rose. L'amalgame touches de rose = girlie me semble à peu près aussi hasardeux que DSK = socialiste, mais bon.

Par ailleurs, et pour mettre les choses au point pour ceux qui ne m'ont jamais vue en vrai, mon uniforme principal c'est jean / converses ou jean / bensimmon. Kickers en hiver. Et mes ongles n'ont pas vu la moindre trace de vernis depuis au moins une décennie, et n'ont jamais connu les joies de la French (manucure). Mon intérêt pour la mode, les cosmétiques, et autres considérations dites féminines voire girlie, est assez restreint (résumé à : ça me plait ? je rentre dedans ? je suis bien dedans ?).

Alors c'est pas parce que j'ai mis ici des choses qui me résument partiellement et qu'elles sont par ailleurs, roses, que c'est girlie, si ? Non.

(D'autant que je ne peux pas vous menacer de représailles sous forme d'affichage de Hello Kitty partout, je supporte fort difficilement Hello Kitty et la représentation féminine de soumission associée. D'ailleurs elle n'a même pas de bouche, autant dire que le message "porte un noeud rose et ferme ta gueule" correspond tout à fait à ma vision de ce que les femmes peuvent apporter au monde... ahem).

Voilà. Sujet important s'il en est.

Pfff. Girlie. J'vous jure....

(Et oui, limite je prends ça comme une insulte !! :D)

mardi 19 octobre 2010

En maraude, en manif ?

Aujourd'hui, journée de mobilisation générale contre les retraites.

Aujourd'hui, journée qui n'est plus "en hauteur", mais où on est supposés accueillir du monde, plein de monde. Et arriver suffisamment tôt pour préparer de quoi les accueillir.

Comme on a plus de lieu fixe, on se ballade dans Paris.

Et vous voulez rire ? Le site du jour, il est à quelques centaines de mètres de l'arrivée de la manif, dites donc.

Vais-je y arriver ?

Nos invités ?

Allons-nous pouvoir repartir ?

C'est une journée point d'interrogation, pour moi.

Au moins, si on est bloqués là-bas, on pourra bosser ET aller manifester...

En guise de consolation, et pas des moindres, je sais que mon client préféré, le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, et le plus manifesteur, il sera là, justement parce qu'il pourra aller arpenter à la fin de nos activités communes. Comme ça fait quelques semaines que je ne l'ai pas vu, ça me console (oui, je suis une fille, j'aime quand les garçons sont, en plus d'intelligents, charmants, grands, musclés, tout ça. Même quand ce sont des clients. Parce que mes clients, je leur fais des bisous pour leur dire bonjour, en fait !)

jeudi 24 juin 2010

On strike

Pour cause de grève et d'une, et de mécontentement de ma part devant la politique d'Inter de deux, j'ai changé de radio ce matin.

Je chantais donc à tue-tête sur les tubes diffusés par Ouï FM, dans la voiture, jusqu'à me rendre compte que... je connaissais tout par coeur. Etrange.

Jusqu'à me rendre compte que la programmation était à 95% constituée de chansons des années 90, époque à laquelle j'écoutais beaucoup plus ladite radio.

Il ne s'est donc rien passé depuis ? Bizarre sensation de reprendre plus ou moins là où je m'étais arrêtée.

Et puis surtout : totale solidarité avec les grévistes et manifestants du jour. Même si je doute que leur ardeur soit très efficace, je suis à fond avec eux.

Peut-être que ce soir on parlera d'autre chose que de Coupe du Monde et autres stratégies de diversions ? (Sans doute pour parler des travailleurs qui se sont plaints, plutôt que pour dire pourquoi il y avait grève et manifestation, mais bon...).

vendredi 28 mai 2010

Bazar du vendredi

Entendu à la radio mercredi : "On nous retire le droit à l'intelligence".

La grande affaire.

Même si la phrase venait d'un responsable syndical au niveau national, il n'empêche. Bien sûr qu'on nous retire le droit à l'intelligence. C'est tellement plus simple.

Et c'est ainsi qu'on vit dans un monde où aller au travail n'est pas un acte par lequel on contribue à faire fonctionner les échanges de la tribu, mais à emplir des poches bien loin des nôtres.

On obéit aux marchés, aux actionnaires.

Tout ça pour espérer une retraite.

Car on a pas une retraite au bout d'une vie professionnelle parce qu'on a travaillé. Non non non. On doit donner 40 (et quelques) années de sa vie à être employé dans un cadre bien précis pour espérer, à la fin, une retraite. Si on a été sages et bien cotisants.

Mais qui a dit que dans une vie, il FALLAIT passer plusieurs décennies à travailler pour cotiser ? Dit comme ça, ça va de soi, mais la machine n'est plus au service de l'homme. C'est nous qui sommes au service de la machine. La machine économie, la machine état...

Et du coup on marche sur la tête, depuis longtemps, et jusqu'à explosion finale.

Pendant ce temps, les grands penseurs parlent de redonner du sens. A tout et rien, mais au travail en particulier.

Certes mais ça n'arrange pas tout le monde. Parce que donner du sens, c'est aussi donner de la réflexion. Et dès qu'on commence à réfléchir, on sent bien que ça ne peut pas fonctionner, comme ça, pour nous autres pov'zhumains de la plèbe.

Du coup, c'est pas mal qu'on soit vendredi. Qu'on passe un peu à autre chose.

mardi 23 février 2010

Les tunnels

S'il y a bien une catégorie de personnes qui ne craignent pas le chômage à la télé, en ce moment, ce sont les maîtres du suspense.

Vous avez remarqué ? Pour toutes les émissions où il faut un vainqueur à la fin, le rythme est plombé par d'interminables portraits, rappels des règles, points de suspension qui n'en finissent pas, musiques dramatiques.

Alors certes, j'entends le propos : il faut suspense ménager.

Mais quand même ! On est pas abrutis au point de ne pas avoir déjà compris que l'incertitude la plus totale pèse sur les frêles épaules des candidats, que le cours de leur vie est entre les main de ces quelques (nombreuses) secondes. Les ficelles sont épaisses.

L'annonceur publicitaire doit aimer fort ces intensités insoutenables.

Et moi, à qui déjà ma prof de français de 6ème disait qu'on ne pouvait pas me reprocher de délayer, ben je m'emmerde.

Et ça m'ennuie ! Parce qu'une fois le début regardé, j'aime connaître la fin. Mais entre les deux, rien ne se passe, ou presque.

De l'art de faire en trois heures ce qu'on pourrait faire beaucoup mieux en une heure et demi, tiens.

mercredi 9 décembre 2009

Somatisation

Journée entière de réunion, hier, infernale.

Longue, l'essentiel peu intéressante pour moi (pas dans l'absolu, mais quand on est concerné ni de près ni de loin par un sujet, c'est quand même compliqué de rester concentré, non mais).

Des sales mômes qui ricanent quand ce n'est pas l'un de leur bande qui cause. Oui, je parle d'adultes, salariés.

Et puis au gré des infos qui tombent, l'une qui nous fait croiser le regard, à mon boss et moi. On a une idée d'échéance, mettons, maintenant.

Et puis j'ai mal partout et j'ai une peau de croco en ce moment, on dirait que mon corps me parle, une fois de plus. Vivement dans 10 jours...

jeudi 3 décembre 2009

Hystérie collective

1 heure et demi hier soir pour rentrer à la maison et parcourir, donc, 10 kilomètres.

En fait, une heure vingt pour atteindre l'autoroute, soit le tiers du trajet, en gros.

Tout ça à cause de plots. Qui réduisaient de trois à une les voies pour y accéder, à l'autoroute.

Tout ça pour deux mecs sur un trottoir un peu plus loin, à bouiner avec leurs pelles sans grande conviction.

J'espère, j'espère vraiment, que les plots étaient là pour les protéger. Encore que, vu la configuration, ils n'étaient pas tellement à l'abri de l'autre flux de voitures.

J'espère, j'espère vraiment que c'était une intervention urgente, qui ne pouvait attendre ni la nuit ni le week-end.

Parce que bloquer des milliers de personnes, comme ça, et les conduire au bord de l'hystérie collective, je me demande si le remède n'est pas pire que le mal, voyez ?

lundi 16 novembre 2009

Partage enfantin

Samedi, Cro-Mignonne avait invité pour la première fois une copine jouer à la maison.

Et mère indigne que je suis, je n'y étais pas !!

Mais "Crécy qui ne parle pas" a semble-t-il, passé un bon moment chez nous avec Cro-Mi et L'Amoureux en gentil organisateur de leurs activités, lecteur de livres à répétition et serveur du goûter.

Pour nous remercier, Cro-Mi m'a beaucoup parlé de son papa qui était très bien, et puis elle m'a fait un petit cadeau, je crois... l'angine qu'elle avait la semaine dernière.

Vu la semaine qui m'attend, la gorge qui fait mal, les jambes en coton et la sensation d'avoir autant de souffle que mon vieux voisin vont venir à point nommé pour pimenter l'activité déjà dense...

Arggggg !

Faites des enfants, qu'ils disaient !

vendredi 13 novembre 2009

J'aurais aimé

Je voulais vous faire un billet sur la photo, aujourd'hui, pourquoi je l'aime, comme je l'aime.

Comment le temps et des gens qui connaissent mieux que moi m'ont aidée, par leur culture, à comprendre ce que j'aimais dedans, ce que je préférais.

Mais il y a contrôle des systèmes de sécurité incendie chez nous et là, j'ai la sirène dans les oreilles.

Manquait plus que ça.

Donc je vais filer chercher une pièce pour du café, mes clopes et je me mets à l'abri à l'extérieur !!!

Courage FUYONNNNNNNNNSSSS !!!

(Aïe mes oreilles).

lundi 5 octobre 2009

On y est

On a tenu bon tant qu'on a pu, avec du soleil, du plutôt chaud.

Même si les jours raccourcissaient sensiblement, on pouvait y croire encore un petit peu.

Mais ce matin il faisait nuit, il pleuvait (même si la pluie avait une odeur plus printanière qu'automnale, mais ça ne durera pas).

Le soir, ça sera pareil.

Un coup d'oeil sur les prévisions de la semaine me le confirment : c'est l'automne, a y est, on y est.

Pourtant j'aime bien les pulls chauds et les chaussettes épaisses, mais l'été a quand même eu un goût prononcé de pas assez, je trouve.

Il va falloir trouver des succédanées.

vendredi 18 septembre 2009

Où qu'elle a eu son diplôme ??!!

Hier, en plus de ma présence au salon, c'était la date ô combien attendue de ma visite médicale périodique au cravail à moi que j'aime.

(Hinhinhin).

Je traverse donc le Parvis d'un pas gaillard et me récapitule toute les choses que je ne dois pas oublier : maux de tête, fatigue occulaire, liés à pas de fenêtre et puis pas de ventilation, et puis aussi de bien me souvenir que c'est le moment où jamais d'éternuer et tousser comment je viens, héroïque, contaminer tout un salon parce qu'on a juste une toute petite pression légère en cas d'absence, chez nous.

Mais bon. Les faits avant tout.

Ma doctoresse est un peu étrange, j'avais rapidement, en commentaire sur un billet du même genre, raconté mon dernier bilan avec elle. Ici.

Alors hier je lui raconte mes petites histoires. Elle hoche la tête. Je lui explique que j'ai payé 120 euros une lampe de luminothérapie. Lui explique ce que c'est que ces lampes, elle ne connaît pas (ou fait semblant de ne pas ??). Rapport au fait que sinon, je crève seule dans mon trou, personne ne s'y intéresse.

Elle hoche la tête.

Et puis écrit apte, après avoir hoché la tête au fait que mon sommeil s'est fragilisé et détérioré ces dernières années, sans même que ça soit la faute de Cro-Mignonne. Mais à l'espèce de décalage horaire permanent.

Ne dit rien, si ce n'est "c'est vraiment gentil d'avoir pris sur votre temps de salon pour venir me voir".

Manquait plus que le thé, tiens.

Ulcérée je suis.

D'autant qu'ici (la boîte où je travaille n'est pas celle qui me paye), pas de délégués du personnel (enfin, une, "nommée", pour ainsi dire), pas de CHSCT, donc les recommandations sur nos conditions de travail vont directement à la poubelle, après que le chef ait passé un coup de fil engueulatoire à la médecine du travail histoire de se défouler un peu.

J'attends donc l'heure d'appeler la boîte qui me paye pour en parler. Pour dire que j'étais étonnée du fait que, venue chercher des conseils pour mieux gérer la situation, on me renvoie sans un mot, comme si j'avais parlé seule dans une pièce.

Monde du travail de merde.

mercredi 9 septembre 2009

En bref

On m'a fait une magnifique queue de poisson ce matin sur la route. Je mets un petit coup de klaxon indigné et un geste de la main outré (mais pas grossier). Au feu d'après, côte à côte, je vois la coupable. Une fliquette qui peaufine son chignon (réglementaire ?). Exemplarité.

Plus loin. Je laisse un bus s'insérer sur ma voie. Temps perdu effectif pour les suiveurs : environ 1 seconde. Concert de klaxons. Ville de merde.

Plus tard. En mission chez Vierge Magasin pour trouver des piles particulières. Les Beatles en fond sonore (forcément, c'est le jour du marketing). Dans la queue pour la caisse, tous âges fredonnent. Chouette.

Montée des marches (en l'occurrence, je suis passée par en dessous, par les escalators). Devant moi un type en costard noir à fines rayures, sac à dos. Un défensien classique. Si ce n'est le chapeau et les papillotes. Il tient à la main le sac d'une fameuse pâtisserie présente rue des Rosiers, le contenu m'intrigue et me fait envie, d'autant que j'ai oublié de prendre mon déjeuner et que, par anticipation, j'ai faim. Ou je crains la faim. Etonnant.

Arrivée au bureau. Je préviens la première collègue que je croise. Attention, Cro-Mi m'est revenue hier avec 39,4. Ce matin, fièvre plus modérée (elle grimpe vite, faut dire), mais nez un peu bouché. Pas de quoi déclencher la mise en quarantaine du quartier... mais... Inquiétude latente, espoir que ce n'est qu'une poussée de fièvre de protestation contre la rentrée. Envie de rentrer.

Ma vie professionnelle ressemble au film Brazil. C'est n'importe quoi et dans tous les sens. Parfois ça nous fait rire tellement c'est énorme. Souvent, pas du tout. Ambiance.

Vivement ce soir.

mardi 8 septembre 2009

Serial killers en séries !

Cet été, en savourant quelques glaces sur quelques ports, j'ai constaté une nouveauté chez les dealers de crèmes glacées.

Une sorte de raquette-taser visant à zigouiller les guêpes venant gratuitement se régaler sur le dos de leurs stocks.

"Faut sortir après les poubelles", aurait élégament dit mon oncle, l'engin existant probablement depuis un certain temps. Toujours est-il que c'était la première fois que j'en voyais, utilisés qui plus est à grande échelle.

J'ai alors vécu un net dédoublement de personnalité.

En moi l'ennemie des guêpes était enchantée de les voir se faire décimer avec autant de facilité. Je leur garde rancune de quelques piqûres mal placées (la machoire, notamment, n'est pas un endroit que vous souhaitez vous faire piquer, croyez-moi).

La petite bestiole que je suis et qui partage son habitat avec les insectes, en revanche, était dubitative.

Je me demandais combien de temps il faudrait encore pour modifier génétiquement les bébêtes pour les priver de leurs inconvénients afin de nous foutre la paix. Une sorte d'eugénisme entomologiste dont je suis sûre qu'il tenterait d'aucuns, sans pour autant être souhaitable.

Le temps que ces pensées s'affrontent, Cro-Mi avait déjà dévoré sa glace tout en regardant Chirac passer (véridique) et créer un bouchon à même de satisfaire ses envies de tâter le cul des vaches tropéziennes.

Un autre cas d'étude animale, à vrai dire, mais bon.

(Pour les curieux, l'engin est ici, attention au bruitage !)

mercredi 2 septembre 2009

Dans l'air du temps

L'autre jour, en rentrant, impossible de couper le circulaire, je prends donc le rallongi par les petites rues de Puteaux.

Il y a cette rue pù systématiquement, il y a des voitures en double file partout ce qui oblige à faire circuler deux voies à sens inverses sur une seule. Déjà sportif au naturel. Puis on arrive sur un rond point où, ouf, on peut à nouveau être à peu près à une place normale.

Juste avant le rond-point, une dame, pas très jeune mais pas franchement très vieille non plus, se prend les pieds dans le trottoir et s'affale. Je cherche de l'oeil le moyen de me garer, ou en tout cas de me mettre un peu à l'écart pour lui venir en aide, mais la blonde en 4x4 devant moi est déjà dehors, arrêtée juste devant l'entrée du rond-point.

Comme elles en sortent à deux, et s'en sortent bien, je me contente de demander si elles ont besoin de renfort et de mettre mes warnings pour les protéger un peu des gens énervés qui klaxonnent, déboîtent, prennent la voie en contre sens pour aller plus vite.

Bien mal leur en a pris, pour ceux qui allaient dans la même direction que moi, il y en a eu pour presque une heure et demi de bouchons après, alors tant qu'à faire, autant ne pas se presser bêtement.

La chuteuse est repartie sur ses deux pieds, la blonde et moi avons échangé un sourire de gens contents que tout se finisse bien et qu'au même endroit, plusieurs personnes aient pensé à porter secours, bref, c'était presque un Disney.

Fort heureusement pour le monde tel qu'il arrange ses dirgigeants, la trève humaine n'a pas duré et la connerie qui fait surface dans les embouteillages monstre a ressurgi quelques kilomètres plus loin.

mercredi 15 juillet 2009

Des questions

Parfois, dans la vie, on a des questions.

Du genre : est-ce que j'ai bien fait tout ce que je pouvais pour... ?

Et parfois des réponses.

Des réponses sous forme de mots, ou bien de silence.

J'en ai eu une de cette forme particulière, je sais désormais que quelques années de souvenirs ont été effacés, comme ça.

Au moins, je sais, maintenant.

Et dans quelques heures, je saurais sous forme de mots, et même d'une case à cocher, quand je vais reprendre le chemin du travail (juste quelques jours avant les vacances, quelle que soit la date).

Au moins, cette réponse là sera parfaitement audible.

jeudi 9 juillet 2009

Trotinette

Je trottine mieux, un peu.

Disons que j'ai mal, comparativement, comme une grosse courbature, ce qui est déjà un immense soulagement par rapport à ces deux derniers jours.

J'en ai juste un peu marre des anti inflammatoires (j'ai l'impression de ne me nourrir que de ça ces dernières semaines, entre mal de dos et de cheville), de traîner ma patte à ne pas pouvoir utiliser ce temps vacant à des choses plus intéressantes.

Jamais contente.

Je dois revoir le toubib tout à l'heure, stop ou encore ?

En attendant... patience. Qui n'est pas ma plus grande vertu, comme savent certains.