Les Mille et une vies

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Mot-clé - télévision

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mardi 23 février 2010

Les tunnels

S'il y a bien une catégorie de personnes qui ne craignent pas le chômage à la télé, en ce moment, ce sont les maîtres du suspense.

Vous avez remarqué ? Pour toutes les émissions où il faut un vainqueur à la fin, le rythme est plombé par d'interminables portraits, rappels des règles, points de suspension qui n'en finissent pas, musiques dramatiques.

Alors certes, j'entends le propos : il faut suspense ménager.

Mais quand même ! On est pas abrutis au point de ne pas avoir déjà compris que l'incertitude la plus totale pèse sur les frêles épaules des candidats, que le cours de leur vie est entre les main de ces quelques (nombreuses) secondes. Les ficelles sont épaisses.

L'annonceur publicitaire doit aimer fort ces intensités insoutenables.

Et moi, à qui déjà ma prof de français de 6ème disait qu'on ne pouvait pas me reprocher de délayer, ben je m'emmerde.

Et ça m'ennuie ! Parce qu'une fois le début regardé, j'aime connaître la fin. Mais entre les deux, rien ne se passe, ou presque.

De l'art de faire en trois heures ce qu'on pourrait faire beaucoup mieux en une heure et demi, tiens.

jeudi 24 septembre 2009

Fermer les écoutilles

Quand j'ai démarré au standard d'émissions d'une grande radio périphérique, je me demandais comme j'allais tenir sans virer cinglée à coups de "Tin tin tintintin" toute la journée.

Les anciens m'ont expliqué : au bout d'un certain temps, tu ne les entends plus.

Et c'est vrai.

J'en ai gardé une capacité d'abstraction quasi totale, quand je suis concentrée et que je ne veux rien laisser entrer dans ma bulle.

Alors l'autre jour, quand Leeloolène parlait des commentaires idiots sur les émissions de M6, pendant une vague seconde, je me suis dit "mais c'est à ce point là ?"

Et en fait je me suis rendu compte.

Que oui.

Mais que, avec mon oreille sélective, je ne les écoutais même pas. Je ne retiens que les "Un poulet mal cuit est un poulet qui est mort pour rien" qui me font rire.

Gniark.

(Mais ça ne m'empêche pas d'avoir faim en regardant).

mardi 25 août 2009

Cruelle déception

Comme quelques millions de téléspectateurs, j'ai suivi assidûment et au péril de ma vie de famille (de couple ?) la dernière saison d'Urgences.

J'avais prévenu L'Amoureux que pour dimanche dernier, il fallait prévoir large en matière de Kleenex et envisager une astreinte des pompiers pour cause d'inondation de notre chambre par mes pleurs.

Ben non.

Que dalle, que tchi, pas même l'ombre d'une humidité du globe occulaire.

L'Amoureux dirait : c'est une fin merguez (aucun rapport avec l'affluence aux urgences de fin d'épisode, tous cramés, hein ?).

Et voilà comment 15 ans d'amour finissent par une cruelle déception.

Mais bon. C'est peut-être mieux ainsi ? Pour ne pas regretter la finale ?