Les Mille et une vies

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lundi 10 octobre 2011

Les signatures des mails

Honnêtement, j'en viens presque à regretter la bonne vieille période du bandeau pub avec Gifs animés qui venait s'incruster en bas des mails.

Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, les mails pros, de nos jours, y en a souvent plus long de signature que de message.

Tartempion
Employeur de Tartempion
Titre de Tartempion
Département dans lequel Tartempion exerce

Ouf info utile : son téléphone
Portable de Tartempion
Email de Tartempion (oui oui, çui là même avec lequel il vous a envoyé un mail, on peut donc supputer que vous l'avez
Fax de Tartempion. Ca me fait penser que je n'ai pas passé un fax depuis au moins deux ans.

Adresse de la boîte de Tartempion.
Parfois celle du siège social en plus.

Message sur la philosophie et les valeurs de l'entreprise qui emploie Tartempion.

Et bien sûr ! L'inévitable ! Le remarquable ! Le secourable ! "Pensez à l'environnement : réfléchissez avant d'imprimer ce message vu que trois troupeaux de zébus vont mourir de soif à cause de la déforestation qu'est DE TA FAUTE si tu imprimes" (j'ai rien contre les éco gestes, mais j'avoue, la communication par la culpabilisation, ça me transforme en bad girl tueuse de bébés phoques illico).

Tu m'étonnes qu'il faut réfléchir avant d'imprimer ! Juste avec la signature, y en a pour deux pages !

J'vous jure. Les gens.

Bêêêêê.

jeudi 22 septembre 2011

Eparpillements

Entre mes propres distractions et mon boss qui est en demande souvent, ces derniers temps, je bosse par fragments de 5 minutes consécutives sur le même sujet.

C'est un peu agaçant, et puis pas toujours très efficace.

Et matière à étourderies. Et pertes de temps sur le mode "mais où j'en suis".

Pas la peine de râler, pour ce qui concerne Boss, c'est structurel. Soit il pense que je suis à son service exclusif pendant le temps de mon emploi salarié, soit il pense que j'ai un cerveau surpuissant capable de gérer 12 travaux herculéens autant que simultanés.

Un peu des deux, sans doute.

Ca va se tasser, un peu, sans doute, dans quelques jours, jusqu'à la prochaine phase. Où il le fera de nouveau beaucoup. Ou bien c'est moi qui remarque plus.

En attendant, parfois, j'ai l'impression que mon cerveau et mon pc vont s'éparpiller façon puzzle.

Au moins ça me fait rire.

jeudi 15 septembre 2011

Minute crâneuse

Certains d'entre vous le savent, je suis une grosse crâneuse.... surtout quand je raconte que je fais la bise à un ministre du travail.

Plus en activité.

Mais à qui nous devons quelques lois sympathiques, dont, pour ceux d'entre vous qui sont salariés, la fameuse cinquième semaine de congés payés.

Il est le parrain de mon "sujet de travail", et officie avec nous sur un des projets dont je suis le plus fière.

Hier soir je l'ai croisé en sortant du salon, nous nous sommes donc bisés, puis avons fait quelques pas ensemble.

Il fut question de dépersonnalisation de la fonction présidentielle, de conseil des sages de la transition (vers un monde meilleur, de préférence), de l'absurdité du système boursier et de ses répercussions, de la toxicité des primaires socialistes, et du fait que sans changer d'avis, plus le temps passait, plus on se sentait à gauche.

Et puis on s'est dit à bientôt et c'est un vrai à bientôt : on doit vite travailler sur l'un de nos sujets en cours.

Parfois y a des tas de trucs pesants, dans la vie de salariée, mais il faut bien avouer que j'ai parfois des tranches de 5 minutes assez gratifiantes.

mardi 19 octobre 2010

En maraude, en manif ?

Aujourd'hui, journée de mobilisation générale contre les retraites.

Aujourd'hui, journée qui n'est plus "en hauteur", mais où on est supposés accueillir du monde, plein de monde. Et arriver suffisamment tôt pour préparer de quoi les accueillir.

Comme on a plus de lieu fixe, on se ballade dans Paris.

Et vous voulez rire ? Le site du jour, il est à quelques centaines de mètres de l'arrivée de la manif, dites donc.

Vais-je y arriver ?

Nos invités ?

Allons-nous pouvoir repartir ?

C'est une journée point d'interrogation, pour moi.

Au moins, si on est bloqués là-bas, on pourra bosser ET aller manifester...

En guise de consolation, et pas des moindres, je sais que mon client préféré, le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, et le plus manifesteur, il sera là, justement parce qu'il pourra aller arpenter à la fin de nos activités communes. Comme ça fait quelques semaines que je ne l'ai pas vu, ça me console (oui, je suis une fille, j'aime quand les garçons sont, en plus d'intelligents, charmants, grands, musclés, tout ça. Même quand ce sont des clients. Parce que mes clients, je leur fais des bisous pour leur dire bonjour, en fait !)

jeudi 16 septembre 2010

La bimbo

Espèce connue sur les salons, la bimbo est là pour capter le chaland sur un mode : on attrape pas les mouches avec du vinaigre.

On la trouve généralement parmi les hôtesses.

Mais nous, on a LA bimbo. Commerciale pour une petite boîte devenue grande, en 10 éditions de ce salon, je crois qu'il n'y a pas grand chose de son anatomie que je n'ai jamais vu.

En plus elle a un nom qui prête aux jeux de mots scabreux.

Je la vois de mon stand, perchée sur de talons, et figurez vous qu'elle a encore oublié de mettre sa jupe !

Allez zou, dernier jour.

mercredi 15 septembre 2010

Joies de salon

En plus de Face de Cul qui est la seule personne à me trouver (plusieurs fois par jour !!!), j'ai un renfort sur le stand. Qui sert surtout à me tenir compagnie, vu le trafic.

Appelons la : Ma Folle.

Adorable.

Mais dézinguée et dotée d'une mémoire de poisson rouge. Faut repasser derrière tout ce qu'elle dit.

C'qu'on rigole.

mardi 14 septembre 2010

L'enfer existe, j'y suis

Ce salon démarre très mal. Dans l'idée, à moins d'être extralucide, pas moyen que les visiteurs trouvent notre stand... À cause de mes camarades de jeu qui ont installé des trucs inutiles autant qu'encombrants.

C'est rien de dire que je suis en pétard et que ça va durer trois jours.

Au secours.

En plus j'ai vu Face de Cul

mardi 24 août 2010

Le mot de passe de la rentrée

Voilà. Premier jour passé.

Avec sa boule dans la gorge en arrivant (très tôt, tellement que tout est encore désert). Le choix des gens à qui on dit ou pas, suite à leurs questions, comment se sont passées les vacances.

Sachant que tout finit par se savoir, mais que rien n'a de vraie importance.

Les compliments aussi. "J'osais pas te dire, mais tu as fondu !". "Ca te va bien, les talons".

Car oui, hier, j'ai fait la pépette. J'ai arpenté les couloirs avec mes talons de fille, parce que je le vaux bien. Que j'avais envie d'onduler mon encore considérable mais moins popotin en attaquant le sol avec des talons, d'un pas décidé.

Non mais.

Shoe of mine

La rentrée, donc, c'est fait.

Même avec le grand moment de solitude du matin. Notre système requiert un changement de mot de passe régulier. Et évidemment c'est pendant que j'étais en vacances que le mien a expiré.

Inspiration. Expiration.

Là aussi il faut changer la routine. Voilà. Nouveau mot de place opérationnel. Signe lui aussi d'une nouvelle vie.

jeudi 22 juillet 2010

Encore des cartons

Aujourd'hui, sans doute dernier passage sur mon ex cube, pour y emplir quelques cartons et les embarquer dans le nouveau bureau. Pas de chance, ce coup-ci, pas de déménageur pour m'aider.

Autant dire que je n'ai pas une folle envie d'y aller.

Pour autant, je me dis aussi que ça sera toujours ça de fait. Débarrassée. Juste avant les vacances.

Courage, me dis-je, in petto.

lundi 12 juillet 2010

Augure ?

Faut-il voir quelque augure dans le fait qu'en ce jour d'entrée dans nos nouveaux bureaux, le tonnerre gronde et le ciel se déverse sur nos têtes ?

Je suis en avance, j'envoie ce message de mon téléphone, sans trop savoir ce qui m'attend à l'intérieur... Un toit, déjà ! Ce qui aujourd'hui ne sera pas un luxe !

Bon lundi, tous.

Avant

Bureau 2

Après

Bureau

mardi 6 juillet 2010

Mardinite

C'est quoi ce mardi qui ressemble en fatigue à un jeudi, mais qui n'est qu'en début de semaine ?

Crève de clim, dur de sortir du lit. Et pourtant, faut ce qu'il faut.

Ici les cartons pleins s'entassent, les poubelles s'emplissent. Drôle d'ambiance. Notre dernier mardi ici.

Ca s'inquiète. Aura-t-on droit à quelques photos sur nos postes de travail ?

Ca déprime. Au revoir à ces années passées.

Ca papote. Et toi, tu as une place de parking ? Tu sais où est ton bureau ?

J'ai hâte d'être en vacances. Toute positive que je sache être dans les batailles et les moments compliqués, je fatigue de l'agitation permanente depuis novembre dernier. J'ai envie de faire autre chose, de penser à autre chose, le temps de quelques semaines, pour recharger les batteries. Regarder l'herbe pousser. La mer faire de petites vaguelettes d'été. Se ressourcer.

Ca va arriver vite, maintenant.

Ouf.

(Mais si les automobilistes pouvaient partir en vacances dès maintenant, ça m'arrangerait, en fait !)

jeudi 24 juin 2010

On strike

Pour cause de grève et d'une, et de mécontentement de ma part devant la politique d'Inter de deux, j'ai changé de radio ce matin.

Je chantais donc à tue-tête sur les tubes diffusés par Ouï FM, dans la voiture, jusqu'à me rendre compte que... je connaissais tout par coeur. Etrange.

Jusqu'à me rendre compte que la programmation était à 95% constituée de chansons des années 90, époque à laquelle j'écoutais beaucoup plus ladite radio.

Il ne s'est donc rien passé depuis ? Bizarre sensation de reprendre plus ou moins là où je m'étais arrêtée.

Et puis surtout : totale solidarité avec les grévistes et manifestants du jour. Même si je doute que leur ardeur soit très efficace, je suis à fond avec eux.

Peut-être que ce soir on parlera d'autre chose que de Coupe du Monde et autres stratégies de diversions ? (Sans doute pour parler des travailleurs qui se sont plaints, plutôt que pour dire pourquoi il y avait grève et manifestation, mais bon...).

lundi 7 juin 2010

Faut mériter !

Que je vous le dise tout de suite, la semaine va être infernale.

Avec deux jours pas au bureau du tout, le reste à faire tenir en trois journées dont un certain nombre d'interruptions involontaire de ma ligne directrice de boulot à prévoir, ça va être compliqué.

Pour me récompenser : le concert de Muse avec L'Amoureux, cadeau pour nos dix ans qui approchent, une semaine de vacances qui démarre vendredi soir, le plaisir annoncé d'accompagner et d'aller chercher Cro-Mignonne à l'école.

Et si le beau temps revient, la joie du soir, celle de voir se découper sur le plafond les ombres chinoises de nos plantes du rebord de fenêtre, ombres mouvantes, si délicatement précises, et qui me captive pendant de longues minutes (au détriment du spectacle de la télé, ce qui ne doit pas être un moindre mal).

Pas d'inquiétudes, donc, si on ne cause pas beaucoup cette semaine !!!

Et courage à tous, c'est lundi, plus que 5 ;)

vendredi 28 mai 2010

Bazar du vendredi

Entendu à la radio mercredi : "On nous retire le droit à l'intelligence".

La grande affaire.

Même si la phrase venait d'un responsable syndical au niveau national, il n'empêche. Bien sûr qu'on nous retire le droit à l'intelligence. C'est tellement plus simple.

Et c'est ainsi qu'on vit dans un monde où aller au travail n'est pas un acte par lequel on contribue à faire fonctionner les échanges de la tribu, mais à emplir des poches bien loin des nôtres.

On obéit aux marchés, aux actionnaires.

Tout ça pour espérer une retraite.

Car on a pas une retraite au bout d'une vie professionnelle parce qu'on a travaillé. Non non non. On doit donner 40 (et quelques) années de sa vie à être employé dans un cadre bien précis pour espérer, à la fin, une retraite. Si on a été sages et bien cotisants.

Mais qui a dit que dans une vie, il FALLAIT passer plusieurs décennies à travailler pour cotiser ? Dit comme ça, ça va de soi, mais la machine n'est plus au service de l'homme. C'est nous qui sommes au service de la machine. La machine économie, la machine état...

Et du coup on marche sur la tête, depuis longtemps, et jusqu'à explosion finale.

Pendant ce temps, les grands penseurs parlent de redonner du sens. A tout et rien, mais au travail en particulier.

Certes mais ça n'arrange pas tout le monde. Parce que donner du sens, c'est aussi donner de la réflexion. Et dès qu'on commence à réfléchir, on sent bien que ça ne peut pas fonctionner, comme ça, pour nous autres pov'zhumains de la plèbe.

Du coup, c'est pas mal qu'on soit vendredi. Qu'on passe un peu à autre chose.

mardi 4 mai 2010

Comme une rentrée

Une rentrée presque comme pour l'école, hier matin.

Un peu de noeuds dans la gorge et dans le ventre, au moment de passer les grilles... et puis tout s'est plutôt bien passé.

La personne avec qui je m'entends le moins semble motivée pour trouver des tas de réunions et rendez-vous rien que pour nous éviter, mon boss et moi, tant mieux.

Pour les autres, accueil chaleureux, bienveillant, facilitateur, et ça fait du bien.

Bon, le réseau est pourrave, ça rame comme pas possible, et j'ai un bureau avec un ordinateur assez puissant, mais dos tournée à la porte d'entrée, ça ne sent pas le blogage de bureau.

Et un fou rire dans une journée bizarre. Une qui s'élance et me lâche au passage : "les toilettes, c'est trop loin, je pars toujours à la dernière minute".

Les toilettes sont, en fait, à moins de 20 pas de son bureau.

Vertus de la comparaison, donc !

Et puis il y a une baie vitrée juste contre mon coude droit, des arbres dehors, la fatigue de fin de journée se trouve allégée un peu du retour à la lumière.

Je garde en tête de ne pas trop m'habituer, même si mon cube ne rouvre pas ses portes d'ici là, on déménage dans deux mois.

Faut pas aimer ses petites habitudes, c'est moi qui vous le dit !

lundi 12 avril 2010

Printanière

Ce week-end fût doux, au propre comme au figuré. De tablées en terrasse, de famille en rencontres et retrouvailles, de rires de Cro-Mignonne en sourires de se faire chauffer au soleil....

La première bière en terrasse de l'année, des pâtes divines, un marathon suivi presque en direct (4h18 !!!!), un anniversaire, des instants doux et câlins.

Du coup ce matin c'était un peu violent de revenir au travail. Tellement que j'en ai oublié de passer chez un prestataire (rien de grave, ça attendra demain). Sans trop savoir de quoi la semaine sera faite, mais chargée, sans doute.

Alors je puise des forces dans le bonheur de retrouver enfin le printemps.

jeudi 4 février 2010

Humour douteux

J'ai un collègue, celui-là même dont je parlais ici, avec lequel nous partageons plusieurs fois par jour un humour douteux.

Parfois aussi subtil, élaboré, à rebonds et tout.

Mais souvent, bas de plafond.

Fréquemment, à connotation sessouelle de base, particulièrement quand la fin de semaine approche (c'est-à-dire : à partir de lundi 10 heures).

Hier il me téléphone pour me demander si je voulais venir fumer une cigarette en son auguste compagnie.

Je lui réponds tout en finissant d'envoyer un mail, et me sentant hésitante, il m'explique qu'il va se faire un café en m'attendant (sous-entendu, ça a l'air long, là).

A quoi je lui rétorque : "nan nan, j'arrive, je remets juste ma culotte".

Le pire c'est que ça nous fait rire.

(Et le plus drôle c'est que ça fait rougir ma nouvelle gentille collègue de bureau, qui ne savait pas si elle devait oser rire ou pas. Mais maintenant elle sait, elle rit).

Nota à l'usage des non avertis : vu la température qui règne dans nos bureaux, il va de soi que personne n'enlève sa culotte POUR DE VRAI au risque de se choper des engelures mal placées. C'était donc juste histoire de dire une connerie, hein !

jeudi 17 décembre 2009

Murphy organise des événements...

Toute personne qui a déjà organisé un truc dans sa vie, du gros anniversaire festif au mariage en passant pas des salons de grande envergure vous le dire : quelle que soit la date choisie, c'est sur celle-ci que se concentreront les impondérables.

Prestataires pas dispo, épidémies mondiales (ah le SRAS, quel souvenir !), grèves en tous genre. J'en passe.

Bref.

Aujourd'hui nous attendons en théorie 150 personnes.

Eu égard aux faits que :

- on doit leur donner un cadal - ils vont manger gratuitement

Mais :

- qu'il y a une grève des transports - et que la météo annonçait neige et verglas, et quelques autres plaies d'Egypte

Combien viendront réellement.

Indice : notre taux de transformation (= nombre de personnes réellement venues / nombre de personnes inscrites x100) tourne entre 75 et 80%, en général. Mais avec le facteur vent ? Bien malin qui saura.

Donc pour vous occuper pendant que je suis ailleurs, à accueillir les 10 ou 180 qui viendront, vous pouvez jouer, le plus proche du vrai chiffre gagne !

mercredi 16 décembre 2009

Bleu(e) de travail

Mel'O Dye semblait s'étonner hier sur Twitter.

Je me plaignais de me prendre des coups de jus à chaque fois que je touche quelque chose, à cause de mes vêtements d'hiver, et elle se demandait bien pourquoi je ne les enlevais pas "au bureau".

Comme mes réponses lapidaires devaient encore plus semer la confusion, je m'emploie ici à expliquer.

La tenue de base pour arriver au bureau se compose, ces jours-ci :

- d'un bonnet - du fameux Ours (le manteau à poils longs, pour ceux qui n'auraient pas suivi) - de gants - de mes fabuleuses Crocs fourrées, celles-là même qui ont généré la jalousie plus ou moins voilée de l'ensemble des lecteurs de ce blog (!!!).

Arrivée au bureau, où je laisse désormais le chauffage de nuit, pour éviter d'avoir une cave à 7° maximum le matin, il faut bien sûr se débarrasser du bonnet et des gants. En haut, ça chauffe. De l'ours aussi, au moins provisoirement. Mais surtout pas des bottes !

Selon le facteur vent, on peut revêtir un joli châle, ou bien poser l'Ours directement sur ses jambes !

Car, si à l'heure où je vous écris, ma tête est chauffée à 20,3°, mes pieds et jambes, eux, ne bénéficient que de 11° (et encore, ça ne souffle pas aujourd'hui).

Tout ceci serait à peu près gérable si mon bureau n'était pas sis dans un lieu ouvert aux visiteurs, qui ont le bon goût de venir admirer la vue. Or, pour admirer la vue, il faut ouvrir des portes fenêtres. Et là, c'est exactement comme à la maison.

En été : "mais ouvre la porte, j'te dis" !

En hiver : "mais ferme donc la porte, j't'ai déjà dit" !

Donc, pour chaque déplacement, il faut prévoir, a minima, de se couvrir à nouveau au moins d'un manteau, vu qu'il pèle sa race à peu près partout où nous sommes amenés à aller (et de l'intégrale pour la pause clope, bien sûr).

C'est ainsi que pour aller faire pipi, je remets mon manteau, alors même que je ne mets pas le nez dehors pour procéder.

Voici, donc, chère Mel, pourquoi je ne peux pas me décharger une bonne fois pour toute de l'électricité statique que j'accumule et que je châtaigne à tout va.

(Ceci dit, la nouvelle est tombée hier soir, plus que quelques mois. Une place m'attend ailleurs, potentiellement dans un bureau avec fenêtre et température harmonieuse du sol au plafond). J'vous jure.

lundi 14 décembre 2009

Esprit de Noyel, es-tu là ?

Bon.

Le week-end fût court et douloureux (deux heures d'empaquetage sur des tables trop basses, les pieds de brontosaure après un samedi chargé), mais rien ne sera jamais plus beau que les regards d'une énorme grappe d'enfants qui voient arriver le Père Noël.

D'ailleurs, j'ai pensé garder le costume jusqu'au 24, ça donnerait certainement un peu de chaleur à la vie de bureau.

Non ??

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