Les Mille et une vies

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Mot-clé - travail

Fil des billets

mercredi 9 décembre 2009

Somatisation

Journée entière de réunion, hier, infernale.

Longue, l'essentiel peu intéressante pour moi (pas dans l'absolu, mais quand on est concerné ni de près ni de loin par un sujet, c'est quand même compliqué de rester concentré, non mais).

Des sales mômes qui ricanent quand ce n'est pas l'un de leur bande qui cause. Oui, je parle d'adultes, salariés.

Et puis au gré des infos qui tombent, l'une qui nous fait croiser le regard, à mon boss et moi. On a une idée d'échéance, mettons, maintenant.

Et puis j'ai mal partout et j'ai une peau de croco en ce moment, on dirait que mon corps me parle, une fois de plus. Vivement dans 10 jours...

mercredi 18 novembre 2009

Je commence le décompte

Bon.

Lundi après-midi je suis partie du bureau pour aller passer deux heures dans la salle d'attente de mon médecin.

Il faut dire, il a l'avantage de son inconvénient, ou l'inverse, il ne fait que des consultations, jamais de rendez-vous. L'arme fatale c'est d'être devant le cabinet 10 minutes avant l'ouverture pour passer en premier, et quand on ne peut pas, souvent, l'attente est longue (et passablement inconfortable vu l'équipement spartiate du lieu).

Mais comme mardi c'était journée marathon et que je n'avais pas moyen d'y couper (moi aussi j'ai causé dans le micro un peu), je préférais avoir des médicaments avant.

Me voilà chargée comme une mule de trucs qui vont des antibios à l'homéopathie en passant par des pschit et des machins.

Concrètement, c'est efficace, bien que la fatigue ne me lâche pas.

Et puis, là, je commence à avoir de bonnes raisons de prendre du courage. Dans un mois, après quelquse cavalcades de fin d'années, c'est les vacances !!

Yipiiii !

vendredi 13 novembre 2009

J'aurais aimé

Je voulais vous faire un billet sur la photo, aujourd'hui, pourquoi je l'aime, comme je l'aime.

Comment le temps et des gens qui connaissent mieux que moi m'ont aidée, par leur culture, à comprendre ce que j'aimais dedans, ce que je préférais.

Mais il y a contrôle des systèmes de sécurité incendie chez nous et là, j'ai la sirène dans les oreilles.

Manquait plus que ça.

Donc je vais filer chercher une pièce pour du café, mes clopes et je me mets à l'abri à l'extérieur !!!

Courage FUYONNNNNNNNNSSSS !!!

(Aïe mes oreilles).

vendredi 6 novembre 2009

These boots are made for walking.

Dans mon bureau, même tous orifices fermés, je suis perchée juste au-dessus d'un vide sanitaire lui-même bénéficiant d'ouvertures sur le vide.

Le carrelage au sol est froid, et il y a une jolie trappe à peu près sous mes pieds pour pouvoir accéder au vide sanitaire au cas où (inutile de vous dire que j'ai eu un peu de mal à me faire à l'idée).

Donc, même tous orifices fermés, disais-je, il fait un froid de gueux au sol. Ce qui donne la particularité suivante : avec le chauffage à fond, je peux avoir très chaud à la partie supérieure du corps et les pieds gelés quand même.

Avec le chauffage "moyen", j'ai froid partout.

C'est bien simple, il faisait 11° quand je suis entrée dedans ce matin. Vers 11 heures, il fera 19° (celsius, évidemment).

Donc depuis quelques hivers, nous jouons avec l'idée de bottes fourrées pour venir au bureau. Et déjeuner, puisqu'en hiver, là où nous mangeons, il est régulier de se sustenter avec manteau et pieds gelés.

Ma copine Z. ayant craqué la première et fait l'acquisition de splendides moon-boots, je me suis dit que j'allais lui tenir compagnie dans la tribu des Big Foot.

Et c'est ainsi que le galant et attentionné L'Amoureux m'a commandé ça, hier. Merci encore mon amour.

THESE_BOOTS_ARE_MADE_FOR_WALKING.jpg

Notons que je suis constante dans mes envies de fourrire (et de fous rires) cette année, mais ceci expliquant celà, en fait.

Et là, avec une bonne paire de mitaines et mon bonnet, je vais enfin pouvoir travailler en hiver. Yipee.

jeudi 29 octobre 2009

De l'usage du champ de CCI

Pour les rares internautes qui ne seraient pas familiers avec les outils de messagerie électronique, une petite précision s'impose.

Quand vous voulez envoyer un émile (e-mail en langage commun à mon père et moi, à peu près), il y a trois champs de destinataires possibles :

  • "A" celle que vous utilisez généralement pour entrer les coordonnées de votre correspondant
  • "Cc" ou "Copie carbone", qui permet, quand vous êtes un sournois et que vous voulez avertir la terre entière que votre voisin de bureau s'est mis les doigts dans le nez, de faire croire que votre message est d'une importance cruciale pour votre hiérarchie
  • "Cci" ou "Copie carbone invisible", l'outil du fourbe. Elle vous permet de mettre des personnes en copie SANS que le (ou les) utilisateur(s) principaux ne le voient.

Ceci étant posé, il convient de rappeler que le champ Cci permet aussi de faire montre de courtoisie. Si vous n'avez jamais reçu une connerie du genre diaporama cucul, grosse vanne graisseuse ou appel aux dons, en même temps que la totalité du carnet d'adresse de votre correspondant, vous ne savez pas de quoi je parle. Encore mieux quand c'est une invitation à se retrouver et que tout le monde fait des "répondre à tous" (je sais, je l'ai faite, pardon encore à toi, S., valeureux chevalier de l'eau disparu aux confins du web, et qui sait, sans doute même du monde réel).

Si souhaitez informer vos clients en même temps, sans vous faire piquer les adresses de vos contacts précieux par les uns ou les autres, le champ Cci s'avère également très efficace, pour peu que la formulation de votre message soit un peu passe-partout. Fini les newsletter qui permettent à vos concurrents d'aspirer votre base de données, acquise à la sueur de vos petits doigts boudinés !

Bref, quand vous souhaitez communiquer courtoisement avec l'ensemble de votre carnet d'émiles, et que vous en avez la possibilité, l'usage du champ Cci peut vous épargner quelques algarades du genre "Putain fais chier, à cause de toi, ma messagerie explose de messages à la con".

Mais ceci n'est que le prétexte à l'existence du champ Cci.

Le champ Cci a été, en fait, uniquement inventé pour assouvir la bassesse de certains travailleurs. Les instants délateurs du cadre en col blanc. La fourberie du frustré du boulot.

Qui peut ainsi vous envoyer une vacherie, ce qui est déjà désagréable, mais aussi en faire profiter, à l'insu de votre plein gré, à la terre entière s'il le veut. L'ignoble.

Là où ça devient drôle c'est quand l'un de ces destinataires mystérieux vous répond, à vous, alors qu'il n'était pas supposé avoir reçu le message.

Grand moment de gêne collective.

Et c'est précisément ce qui est arrivé à l'un de mes collègues hier. Comme il a le cuir épais, il était juste de mauvaise humeur. J'ai donc promis de rédiger à sa santé ce billet hommage. D'autant qu'il m'agace, du coup, depuis hier, il sifflote sans arrêt "Fuck you, fuck you very muuuuuuuuuuch". Et ça colle, cette chanson.

mercredi 21 octobre 2009

D'où tu blogues ?

Sugar avait perdu mon fil rss, du coup, ça faisait longtemps qu'elle ne m'avait pas taguée.

Comme j'ai grande pitié pour ses cicatrices toutes neuves (elle vient de rejoindre le club de ceux qui n'ont plus de vésicule biliaire), je m'exécute.

Sugar me demande donc de montrer d'où je blogue (on va dire, le plus couramment).

Voici donc.

Ames sensibles, abstenez-vous, non seulement je n'ai pas de fenêtre, mais en plus je n'ai pas rangé mon bureau depuis une éternité.

Bureau

Comme je ne trouvais pas encore ça assez pathétique, j'ai décidé de vous montrer mon trou dans le mur également, ainsi que le bout de feutrine qui m'empêche de perdre un pied par gelage ces jours ci (13,5° le matin, quand même !). C'est tout un concept, de ne pas avoir de fenêtre MAIS un trou dans le mur, non ?

Bureau 2

Vous comprendrez pourquoi je continue à fumer malgré le vent et le froid, hein ?

mardi 20 octobre 2009

Elever des cloisons

Le bureau de mon boss est sur le chemin que j'emprunte pour partir, le soir.

Donc, s'il est dedans, je passe une tête pour le saluer.

Comme il arrive qu'on ne se soit pas beaucoup vus pendant la journée, c'est parfois l'occasion d'un échange sur ce qui s'est passé et reste à venir.

Et il fait un truc qui m'agace et me fait rire, venant d'une tête parfois très percée comme la sienne, il me dit un truc qu'il ne faut pas que j'oublie.

Hors de question de redescendre dans mon bureau pour noter, mais malgré ma bonne mémoire, les cloisons que j'élève entre bureau et vie familiale sont souvent assez étanches pour que j'oublie.

Du coup me voilà à m'envoyer des messages à moi-même pour penser à... et je fais bien, souvent, les découvrant le matin, j'ai complètement oublié.

J'vous jure, ces gens qui comptent sur vos têtes, ils en prennent, des risques, parfois !

vendredi 2 octobre 2009

Inconvenant

Hier en prenant un peu l'air de nos cigarettes de l'après-midi, nous ricanions bêtement sur les effets d'un long célibat sur la personne d'une de nos collègues, dont le caractère ne va pas en s'arrangeant avec les mois qui passent.

De fil en aiguille nous imaginions des solutions pour la rendre un peu plus joyeuse, dont l'achat de jouets spécialisés.

Non, non, ne demandez pas quoi, bande de coquinous, je sais très bien que vous savez à quoi nous pensions.

Comme je soulevais l'hypothèse qu'elle en possède déjà, ma jeune camarade me rétorquait qu'ils devaient être en panne ou qu'il fallait changer les piles.

Je ne sais pas pourquoi, la phrase "retrouve le mode d'emploi" a surgi.

Je ne sais pas pourquoi, l'homme de la tribu des fumeurs a répondu "introduire l'embout A dans l'orifice B".

Mais c'est clairement à cause de lui qu'on a passé un quart d'heure à imaginer des modes d'emploi de jouets pour adultes rédigés à la manière des suédois du meuble.

On a bien ri. En fait, on a rigolé comme des bossus, on aurait cru une bande d'ados à la sortie du lycée.

C'est très con, mais qu'est-ce que ça fait du bien.

vendredi 25 septembre 2009

Friday morning

Dur de se lever tôt ce matin, pour déposer Cro-Mignonne au centre de loisirs. Son papa était dans le TGV, et mon boss ayant décidé de jouer au plus malin sur les questions des horaires avant notre entretien prochain, pas moyen de la déposer directement à l'école...

Elle a pleuré à mon départ, j'ai pleuré aussi, hors de sa vue. Mais je sais qu'elle ira bien, à l'heure qu'il est elle a retrouvé sa maicresse adorée, alors...

Ca roulait.

Arrivée bien matinale, pour trouver les coupures de courant mensuelles. Du coup arrivée tôt mais sans ordi, ni réseau. Café, clopes. Gniark. C'est beau le temps de travail effectif, quand on veut jouer au plus malin.

Et ce soir, soirée de filles, des pâtes, des jeux, des histoires à se raconter.

Puis le week-end. Deux jours de vraie vie. Chouette.

Lundi et mardi en formation, ravie de ne pas être sur les lieux...

Finalement, démarrage difficile mais perspectives pas si mal pour les jours à venir.

vendredi 18 septembre 2009

Où qu'elle a eu son diplôme ??!!

Hier, en plus de ma présence au salon, c'était la date ô combien attendue de ma visite médicale périodique au cravail à moi que j'aime.

(Hinhinhin).

Je traverse donc le Parvis d'un pas gaillard et me récapitule toute les choses que je ne dois pas oublier : maux de tête, fatigue occulaire, liés à pas de fenêtre et puis pas de ventilation, et puis aussi de bien me souvenir que c'est le moment où jamais d'éternuer et tousser comment je viens, héroïque, contaminer tout un salon parce qu'on a juste une toute petite pression légère en cas d'absence, chez nous.

Mais bon. Les faits avant tout.

Ma doctoresse est un peu étrange, j'avais rapidement, en commentaire sur un billet du même genre, raconté mon dernier bilan avec elle. Ici.

Alors hier je lui raconte mes petites histoires. Elle hoche la tête. Je lui explique que j'ai payé 120 euros une lampe de luminothérapie. Lui explique ce que c'est que ces lampes, elle ne connaît pas (ou fait semblant de ne pas ??). Rapport au fait que sinon, je crève seule dans mon trou, personne ne s'y intéresse.

Elle hoche la tête.

Et puis écrit apte, après avoir hoché la tête au fait que mon sommeil s'est fragilisé et détérioré ces dernières années, sans même que ça soit la faute de Cro-Mignonne. Mais à l'espèce de décalage horaire permanent.

Ne dit rien, si ce n'est "c'est vraiment gentil d'avoir pris sur votre temps de salon pour venir me voir".

Manquait plus que le thé, tiens.

Ulcérée je suis.

D'autant qu'ici (la boîte où je travaille n'est pas celle qui me paye), pas de délégués du personnel (enfin, une, "nommée", pour ainsi dire), pas de CHSCT, donc les recommandations sur nos conditions de travail vont directement à la poubelle, après que le chef ait passé un coup de fil engueulatoire à la médecine du travail histoire de se défouler un peu.

J'attends donc l'heure d'appeler la boîte qui me paye pour en parler. Pour dire que j'étais étonnée du fait que, venue chercher des conseils pour mieux gérer la situation, on me renvoie sans un mot, comme si j'avais parlé seule dans une pièce.

Monde du travail de merde.

lundi 31 août 2009

Rentrées urbaines

Je suis étonnée, ça roulait bien, ce matin.

Quelques bouchons et plus de monde, mais tout de même fluide. L'approche de Paris se couvre de sa brume d'échappements. Les ex vacanciers plus très habitués à cette circulation font n'importe quoi, le temps de retrouver leurs réflexes (ou pas). Certains ont oublié la route, visiblement, ils coupent du zébra en veux-tu en voilà.

Parking plus plein que la semaine dernière, les ascenseurs sentent la pisse, le tabac et les eaux de toilette.

Ceux pour accéder au bureau les mêmes eaux de toilette et le coup de sueur d'avoir couru avant de les attraper.

Visages étranges, pas tout à fait encore aussi fermés que dans quelques jours, l'air un peu hébété de qui ne sait pas trop ce qu'il fait là.

Et puis voilà.

Tout le monde, ou presque, rentre.

Et joue la comédie du travail.

jeudi 23 juillet 2009

Petite mesquinerie d'été

Longtemps je me suis couchée de bonne heure suis partie en vacances en juillet.

A cette époque, ça n'avait pas la moindre espèce d'importance puisque j'étais AUSSI en vacances en août.

Et puis il y a quelques années, à cause des contraintes professionnelles, puis de nounou, je me suis transformée en aoûtienne, comme ils disent dans le journal de JPP.

Ca fait un peu "Congés Payés", comme dirait ma baronne qui croit qu'elle sort de la cuisse de la dussèche de Beaubassin.

Mais ça autorise un petit plaisir mesquin.

Comme pour ma reprise de bon matin, croiser des bronzés pas heureux de rentrer au bureau et me dire que pour moi, ça reste à venir.

(Surtout quand on a travaillé si peu en juillet, même si douloureusement forcée).

Gniark.

Bientôt, la rééducation en marche dans l'eau (et slalom entre les méduses).

Je kiffe.

mercredi 15 juillet 2009

Des questions

Parfois, dans la vie, on a des questions.

Du genre : est-ce que j'ai bien fait tout ce que je pouvais pour... ?

Et parfois des réponses.

Des réponses sous forme de mots, ou bien de silence.

J'en ai eu une de cette forme particulière, je sais désormais que quelques années de souvenirs ont été effacés, comme ça.

Au moins, je sais, maintenant.

Et dans quelques heures, je saurais sous forme de mots, et même d'une case à cocher, quand je vais reprendre le chemin du travail (juste quelques jours avant les vacances, quelle que soit la date).

Au moins, cette réponse là sera parfaitement audible.

mardi 23 juin 2009

La valse du Pommier...

Je vous en parlais il y a quelques jours, de mon faible pour Frédéric Pommier et sa revue de presse du matin sur Inter.

Hier, absent.

Dis donc, déjà en vacances ? me demandais-je in petto ?

Car depuis la semaine dernière, la transition vers la grille d'été se fait.

Or, Samantdi m'apprends, suivie de peu par Maître Eolas via Twitter et les Garriberts dans Libé que non, il n'est pas en vacances.

Première décision de Val sur Inter, virer Pommier.

IL aurait des difficultés à hiérarchises les infos dans sa revue de presse. Ou bien peut-être, selon quelques perfides, il aurait cité Siné Hebdo et celà lui aurait été vertement reproché par Val.

Hey, m'sieur Pommier (vous permettez qu'on vous appelle Frédéric ?), on peut faire quelque chose pour vous ?

Une petite pétition ? Un choeur de louanges ? (Leeloolène suggère un sit in au Mangin Palace, aussi).

Savoureux, la page contact pour envoyer au mail à Frédéric Pommier est malencontreusement en panne, sur le site de France Inter. Bah dites donc.

vendredi 12 juin 2009

Tendu (comme un string ?)

L'ambiance au bureau est tendue, ces derniers temps.

De façon collective et pour chacun d'entre nous, individuellement, les tensions et récriminations sont moins... intériorisées.

Alors les bureaux se transforment en lieux de pow wow inter services, inter hiérarchiques, parfois même inter sociétés (oui oui, aussi).

Et le poids de cette ambiance difficile s'ajoute à celui "habituel".

C'est ça, le travail ? Cette longue souffrance ?

A quoi ça sert ? (Pas de travailler pour se nourrir, bien sûr, mais d'avoir à en chier autant).

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