VoilÀ ...

Quelques jours À  commenter parfois vos blogs sans pouvoir pondre une ligne pour le mien. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme Ça.

De nombreux messages d'encouragement (vous aurez bien compris : un message de L'Amoureux. Mais c'est le meilleur soutien qui soit alors...) me ramÈnent au clavier.

LÀ s... l'humeur n'est pas extrÊment gaie. Pas grave, hein, mais pas trÈs gaie.

J'ai en regardant le monde qui m'entoure un inhabituel sentiment de dÉcadence, de chronique d'une fin annoncÉe...

La faute aux politiques, aux Élections, au football, aux crÉtins sur la route ? Ah les patrons qui ont passÉ le permis moto pour perdre moins de leur prÉcieux temps et qui gÈrent les quais de Seine comme leur business plan... je me demande si LoÏc Le Meur roule en scoot, ou en moto, tiens...

Bref, la faute À  qui, À  quoi, je ne sais pas.

Ce qui me prend À  la gorge c'est notre vanitÉ d'humains. Notre certitude d'Être un modÈle abouti, parfait, dans un environnement crÉÉ pour nous.

Et la certitude que c'est tout l'inverse : que nous ne sommes pas une fin en soi, peut-Être mÊme juste un incident de parcours, une anomalie gÉnÉtique, une hÉrÉsie Darwinienne.

Pas grave, rÉtorqueront certains, on est pas prÈs d'en voir la fin de ce monde que nous concevons construit autour de notre nombril. A notre Échelle de microbe de l'univers, peut-Être.

Quoi que la blague serait drÔle. Quoi ? Une poignÉe de chefs d'Etats atomisÉs en pleines certitudes. Quelques milliards d'humains volatilisÉs en plein rÊve d'ÉternitÉ. Et paf, le chien !

Ce serait d'une cynique mais dÉlectable ironie.

Bon, transformons maintenant le sourire sardonique en ce sourire ÉmerveillÉ, bÉat, qui me caractÉrise.

Vivement ce soir pour retrouver L'Amoureux. Parce que l'amour le vrai, il n'y a rien de tel pour oublier que nous sommes une denrÉe pÉrissable sans faire de mal au reste de l'humanitÉ.

Homme evolution