Préambule

Il y a à peu près deux ans que j'ai coupé mes très longs cheveux. Pour répondre à une question des jours derniers, le temps des couettes et des tresses n'est donc pas lointain pour moi.

Ceci m'a valu le surnom (mérité ??) de "Peste à Couettes". Avec l'ambition dévorante qui me caractérise, j'ai aussi fondé et présidé un commande de pestes à couettes. Rassurez-vous, là-dedans il n'y avait pas l'ombre de la méchanceté d'une Nelly Oleson ou encore d'une Sophie vue par la Comtesse de Ségur.

Juste de la malice, des taquineries, un humour parfois grinçant et contastable, de nombreux éclats de rires.

Plus de couettes mais pourquoi renoncer au reste ?

Samedi 23 avril 2005

Grand magasin Parisien dans lequel on trouve tout.

L'ascenseur nous embarque, L'Amoureux et moi. Nous sommes à l'étage inférieur et entendons nous rendre à celui des meubles 4 ou 5 niveaux plus haut.

Niveau 0 : la foule entre.

Niveau 1 : les portes s'ouvrent devant une dame d'une soixantaine d'année dont la voix (qui porte) s'élève immédiatement, s'adressant visiblement à sa fille. "Mais pourquoi tu t'en vas, Isabelle ? Il y a de la place pour nous deux là dedans !"

Elles entrent. La dame de reprendre, non sans humour : "Et puis tout le monde sait que tu t'appelles Isabelle maintenant".

Moi, en choeur parfait avec une parfaite inconnue, sans concertation : "Bonjour Isabelle" (sur l'air bien connu, bienvenue dans ton groupe de thérapie).

Je suis sortie de l'ascenseur morte de rire, très contente de nous deux. J'aime bien croiser des humains dans les ascenseurs.

En revanche je ne comprends pas bien pourquoi L'Amoureux a fait semblant de ne pas me connaître...

Nan je rigole. Le pauvre, depuis le temps, il assume de sortir sa cinglée.