(3) AU QUOTIDIEN DU PRESENT
Par Chiboum le lundi 11 septembre 2006, 08:00 - Chrysalides et incubateurs - Lien permanent
Ce millésime 2005-2006 a été curieux, je trouve. Après des années à nous blottir dans le microscopique nid, nous nous sommes élancés vers un plus grand. Puis très vite nous avons mis en route le projet Cro-Mignonne.
C’est incroyable comme ces bonnes nouvelles ont pu apporter comme bouleversements pas toujours facile à vivre. Perte de repères quotidiens, redéfinition de nos rôles, repositionnements, parfois très douloureux et difficiles, vis-à-vis de nos familles. L’Amoureux a perdu quelqu’un qui lui était cher. Pas facile non plus de nous faire entendre nos angoisses respectives face à tous ces changements. Le boulot... ah le boulot...
Bref, ces « un peu plus d’un an » ont été parfois difficiles au quotidien et je mesure tout ce qui nous sépare dans la vie d’adulte responsable des rêves que l’on peut faire plus jeune dans la catégorie « vie de couple ».
Parfois ça demande une énergie folle de se souvenir qu’on s’aime. De se relever après chaque blessure et de tenter de l’oublier pour repartir d’un bon pied. Heureusement il y a tous ces jours où ça continue à aller de soi.
Je me sens à un tournant en ce moment. J’ai besoin de recoller des morceaux de moi que j’ai laissés loin derrière il y a des années. J’ai besoin de m’autoriser – maigre liberté dans tout ce que nos modes de vie ont d’impératif – à vivre selon mes battements de cœur, à échanger avec d’autres que nous, à ne pas me demander ce qui se fait ou pas, à me dégager de toute culpabilité.
Parfois L’Amoureux s’agace. « Je ne te suffit plus ». Mais si, bien sûr. Mais je ne veux pas t’imposer de partager avec moi des occupations qui t’ennuient et je ne veux plus m’en priver, faute d’étouffer complètement. Et je ne veux plus me priver d’amis, non plus, après avoir perdu, la faute au temps, aux kilomètres, aux routes qui s’éloignent, ceux d’ « avant ».
L’Amoureux parfois me reproche mes engouements, qu’il juge excessifs. Je me demande alors comment il est possible que je ne lui aie pas montré ce bout de moi qui est là depuis toujours. S’il ne l’a pas vu ou si j’avais enfoui ce morceau tellement profond. Je n’en sais rien.
Je me rends compte que de douleur d’être rejetée, j’ai construit tout un tas de choses qui m’ont peut-être sauvé la mise hier mais qui m’enferment aujourd’hui.
Oui je suis un pitre, mais je ne suis pas qu’un clown. Oui je suis maladroite, mais si vous saviez la fille gracieuse qui se cache tout au fond. Oui je dis des gros mots et je me conduis parfois en garçon manqué, mais si vous saviez que c’est parce que j’ai encore mal de ne pas être celle que celui que j’aimais aimait.
L’amour de L’Amoureux m’a rendu de la confiance, qui m’aide à sortir doucement de ce cocon de dépit. Aujourd’hui j’ai besoin de réunir les bouts de moi d’avant qui me plaisaient avec les bouts de moi d’aujourd’hui dont je suis fière.
Ca demande une énergie folle, parfois j’ai l’impression d’être dans un tourbillon et de perdre complètement le contrôle (alors, laisser faire jusqu’à réussir à respirer). Tout ça à conjuguer avec l’énergie folle que demande notre Toumaï pour grandir à nos côtés. Tout ça à ajouter avec l’énergie folle nécessaire pour aller au-delà des mots qui blessent. Non je ne crois pas être devenue insupportable. Oui peut-être je suis égoïste, mais non, ça n’est pas vrai qu’on ne peut pas compter sur moi. Et je ne sais toujours pas si c’étaient des mots de colère ou si vraiment tu m’aimes moins.
Mais quoi qu’il en soit je me bats, tous les jours même si ça ne se voit pas, pour ce bonheur qui a l’air simple et dont je me rends compte qu’il tient à si peu, à nos bonnes volontés, à notre désir de continuer à être heureux ensemble.
Commentaires
Tu es vraiment ce qu'on appelle une "belle personne" Anne. Remarque, on le savait déjà ;-)
Pas toujours facile, tout ça, hein...
votre désir de continuer à être heureux ensemble, voilà ce qui compte. Très gros bisous Anne. Sincèrement.
Je crois que tout du long de notre vie on se construit, se reconstruit. Essayons de garder les bouts qu'on préfère et jeter ceux de nous qu'on n'aime pas. C'est un travail de dure haleine.
Et y'a des instants de vie où cette construction-reconstruction est plus forte.
L'arrivée d'un enfant par exemple ...
L'expérience m'a appris que l'on n'est jamais tout pour l'autre et qu'il ne faut pas être exclusif. Et que laisser des plages de liberté à l'autre, c'est aussi lui permettre d'être lui-même avec soi, heureux. Et que ce bonheur apporte une richesse complémentaire au couple. N'est-ce pas M. l'Amoureux ? :-)
Trente ans, un peu avant, un peu après, est l'âge des tournants. Pour moi, c'est là qu'est vraiment la fin de l'adolescence et qu'on entre de plein pied dans celui des adultes. Où certaines illusions tombent mais où on apprend à se dire que finalement, c'est pas plus mal ainsi. Que la vie, même si elle n'est pas facile, est belle quand même, et que c'est tant mieux :-)
Et puis aussi, on apprend qu'en définitive, on ne contrôle que très peu de choses, qu'il vaut mieux arrêter d'avoir peur de cela. La peur ne protège en rien, elle ajoute seulement à la souffrance. Autant la laisser derrière. Et que la vie, d'une certaine manière, c'est comme sauter du 5 mètres ou du 10 mètres (je sais pas si cela t'es déjà arrivé, moi oui). Il faut respirer un grand coup et y aller, même en fermant les yeux. Après, on se rend compte que c'est plutôt marrant :-) Allez ma belle, t'es bonne, t'es belle, t'es capable. Bienvenue dans la vie des grands ;-)
J'ai commencé à l'écrire, le post promis, mais pour l'instant, il ressemble à une sorte de bouillie de pensées qui ne me convient pas... Mais ce que tu écris aujourd'hui se retrouve dedans, plus ou moins. Akynou dit très bien ces choses (comme toujours). Ca reste quand même difficile, de grandir ensemble, je vous souhaite le meilleur :)
Oh que ce texte est dur tant il réveille en moi toutes les douleurs de cette dernière année et demie... ces tourments intérieurs, et ces textes glissés sur notre espace d'écriture pour mieux faire passer certains messages. Parce que noir sur blanc, il est souvent plus facile de dire tout ça, de poser et évacuer cette tristesse et ces rancoeurs.
Heureusement que l'on a notre grande Akynou pour nous ennoncer quelques leçons pour relever la tête.
Je pense bien à toi Anne et je t'envoie des cargaisons de bonnes ondes... Et je glisse aussi un ptit mot à M. L'Amoureux qui doit forcemment lire toutes tes lignes bien différemment de nous tous.
Je crois qu'on se réapprend soi même tout le temps, et quand on est en couple, on se reapprend l'un l'autre aussi et puis avec un enfant on est trois à se réapprendre. Plus on avance plus c'est compliqué, plus ça demande d'énergie et de patience mais en même temps on a plus d'expérience pour surmonter tout ça... Je comprends tellement, mieux, je ressens tellement ce que tu dis : "Je me rends compte que de douleur d’être rejetée, j’ai construit tout un tas de choses qui m’ont peut-être sauvé la mise hier mais qui m’enferment aujourd’hui." ça c'est très exactement le début de ma thérapie il y quelques années maintenant. Savoir qu'on est multiple, l'accepter et se montrer telle. Savoir prendre le risque de n'être pas aimée pour gagner celui d'être aimée pour tout soi. Tiens bon, tenez bon, c'est la bonne voie, j'en suis certaine ... sourire ... plein de bises !!!
je ne sais pas quoi dire d'intelligent mais je trouve ta note très touchante. (k)
Entre la crise de la trentaine et le bouleversement que nous connaissons actuellement, il faut laisser faire le temps pour retrouver nos marques. Notre couple a évolué, c'est une certitude.
Swâmi, ça doit être mon côté protestant, au fond dépasser quelque chose de difficile offre une sorte de ... je ne sais pas, se sentir grandi(e) (et grandir). NOn ? Sinon... merci. Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'essaie de me rapprocher un peu de ce qui me paraît être bien pour un humain, avec plus ou moins de succès selon les jours ^^
Fauvette, rare souvenir des cours de mathématiques, condition nécessaire et suffisante (k)
Nam-nam, c'est exactement ça. Je crois que j'ai fait un grand pas le jour où j'ai compris qu'on arrêtait jamais (d'avancer, de reculer, de faire un pas sur le côté...). Je t'embrasse future maman.
Ah ma chère Akynou/Racontars, quelle merveilleuse place tu as dans mon coeur, un peu amie, un peu grande soeur, un peu "maman conseil" ! Je suis contente que nos chemins se soient croisés. Tes mots font écho à certaines réflexions récentes, ça fait du bien de les lire. Et non, jamais sauté, et avec mon vertige, j'aime autant me dire que ça n'est pas pour tout de suite (d'autant que d'ici pas longtemps, ça sera directement le plongeoir à 110 mètres :-E ). Je t'embrasse bien fort, ma belle.
Isadora, finalement quand on y penser, il m'a fallu onze ans pour pouvoir écrire ces trois billets, alors je ne vais pas te jeter la pierre !
Leeloolène, des bisous, tout simplement.
Luciole, on y travaille ! (k)
Merci tirui. (k)
L'Amoureux, en fait je pense qu'il évolue tous les jours depuis que nous en sommes un, de couple. Il y a des paliers qui se voient plus que les micros riens du quotidien. Tant qu'on a envie qu'il existe tous les deux, tout est possible, non ? (k) (je t'aime)
C’est normal ces passages de doute, c’est leur absence qui serait inquiétante ! C’est comme l’adolescence, ça fait parfois mal sur le moment, mais c’est nécessaire pour continuer sur de bonnes bases. Je crois que tant que l’on maintient la confiance et le dialogue, c’est tout bon, même si ça peut être parfois houleux !
Happée par mes enfants, j’ai tardé à me remettre en question…il était temps, pour l’équilibre de nous tous.
Gros (k) à vous trois.
swahili, je suis contente pour toi si c'était même "juste à temps" (et pas trop tard). (k) de nous trois
Anne, oui tout est possible et moi aussi ! (k) Merci encore pour le jolie cadeau que tu m'as offert ce matin :)
Mais je t'en prie ! J'en connais quelques un(e)s dans le coin qui en seront aussi content(e)s que moi, de ton cadeau !!
On essaie de trouver un équilibre à deux, et puis à trois, de refaire le juste milieu entre le fusionnel avec l'enfant et la vie du couple, et puis… on passe de l'état bienheureux des moments à deux, ou trois, ou quatre dans le nid de marsupilami… aux larges bouffées grisantes de liberté retrouvée!- ça change sans arrêt!
Après, après, on connaîtra le passage où le couple devra être soudé pour soutenir les assauts des ados! :-E :-P Les moments où l'on s'endurcit, et les moments où l'on fond…!
Qui a dit que l'on pouvait s'ennuyer et s'habituer?
Fazou, quand je repense à cet échange culte :
- Oui mais enfin, la maison n'est pas un hôtel.
- Pfff t'peux pas comprendre, t'as jamais eu mon âge (ou pire : "à ton époque, c'tait pas pareil")
J'en ai encore des hoquets de miasmes de vie adolescente. Le truc dont il faut se souvenir c'est que ce n'est drôle pour personne, même pas pour eux (quelle sale période !)
:-PP
Si la vie à deux était écrite à l'avance, elle en ennuierait beaucoup des couples. Si elle était totalement décousue, il n'y aurait plus de couple non plus.
Alors bien qu'on essaie de se diriger au mieux, le plus souvent on tatonne au fond entre sa place, celle de l'autre, et celle qu'on voudrait pour soi et l'autre.
C'est pas une mauvaise chose, si ce n'était ces moments ou l'on s'inquiète, ou on doute, ou on cherche dieu sait qui dieu sait quoi.
Je ne sais pas trop. L'autre, lui/elle est un point d'appui sur lequel on peut compter et aussi sur lequel on rebondit aussi parfois. Il me semble que tant que la confiance en ce point d'appui est là, l'essentiel est là aussi, préservé, intact, y compris dans les moments agités. C'est comme une preuve d'amour de l'autre qu'on se donne de soi à soi.
Car parfois si on se bat, c'est d'abord contre soi qu'on se bat.
LaVitaNuda, oui, parfois, contre soi. Parfois on a la sensation étrange d'être plusieurs "là-dedans", et évidemment pas forcément d'accord, non ?
Il y a quelque chose de compliqué aussi dans le passage à trois, il faut tâcher de vivre, de profiter, de s'aimer au jour le jour (et de préférence tous les jours), tout en ayant un oeil sur
la ligne bleue des Vosgesdemain, dans 1 an, ...Bien sûr que ça n'est pas (que) mauvais. Et quand on sort de ces périodes un peu étrange, on se sent en général heureux d'avoir fait front pour sortir de la tempête.
Oh, le joli chemin que je découvre d'un coup aujourd'hui... Il s'en passe des choses ici dès que l'on s'éloigne quelques jours. Touchée de ce cheminement, de la description si juste de ces routes qu'on prend pour rebrousser chemin avant de trouver celle qui convient, des affaires qu'on sème pour les retrouver - peut-être - un peu plus tard, ou les remplacer par d'autres qui nous vont mieux (parfois après un petit séjour au congélateur, qui l'eut cru... ;-)). Et se "rassembler" au fil des années, parce qu'on se connaît mieux, et finir par se ressembler...
Belle route à toi encore, Anne, à vous trois (ou plus)
Quelle mise à nu, quelle jolie déclaration... Et pourtant deux sentiments très contradictoires face à ton post d'aujourd'hui...
Le sentiment d'être indiscrète, d'être tombée un peu sans le vouloir sur une lettre, un petit mot glissé dans la poche d'un jean que j'aurai emprunté et une sensation bizarre, empreinte d'un peu de curiosité, d'un peu de honte... d'être là... face à ces quelques lignes griffonnées sur un pti bout de papier et qui ne m'étaient pas adressées...
Et puis naturellement, persiste toujours et encore l'avidité de lire ce que ton coeur nous offre de plus authentique et de plus touchant: tes questionnements, tes coups de gueule, tes joies, tes amertumes... et avec quelle générosité!
C'est réellement "bringuebalée" entre ces deux états que j'essaie de trouver les mots justes.
Il me semble plus généralement que "vivre" demande déjà beaucoup d'energie... Qu'il est difficile d'apprendre à grandir, à s'affirmer, à quitter peu à peu les carcans dans lesquels on s'était réfugiés étant enfant! Qu'il est dur d'appprendre à s'aimer soi, de se relever de ses échecs et de se construire tout doucement un "soi" adulte le plus ressemblant d'avec ce que l'on révait d'être un peu plus jeune...
Rien n'est évident, seul. Et tout se complique lorsque l'on est deux... Enfin, c'est que l'on pourrait croire, à priori. Eh oui, qu'il semble parfois difficile de trouver l'espace et la compréhension suffisants dans une configuration de vie de couple! Qu'il semble parfois ardu de concilier nos propres désordres intérieurs avec les compromis qu'une vie de couple engendre...! N'a-t-on pas suffisamment de difficultés à trouver son propre équilibre pour être assez forte pour tenir à bout de bras l'équilibre familial? Je ne crois pas. Je crois qu'effectivemment parfois on peine à concilier tout cela, qu'on a la sensation de n'être pas bien compris, cerné, entendu dans ses mal-êtres... mais je crois aussi profondément que c'est dans cet échange à 2, dans cet immense chantier qu'on batit à 2 que peuvent être puisées toutes les forces nécessaires pour s'aimer SOI!
Tu es généreuse, Anne, tu sembles débordante d'énergie, pleine d'engouements et d'envies et c'est ce qui te rend si attachante... ne change pas ! Et je ne crois pas que c'est ce que te demande ici l'Amoureux... Donne toi peut-être, donnez vous un terrain différent pour exprimer vos affections, vos engouements, vos enthousiasmes propres sans vous perdre de vue ! Tu es une passionnée, Anne, ca se voit, ca se sent dans tes mots, tes lignes... et qu'il doit être dur parfois de te suivre!!!!! (Je sais ce que c'est, je suis précisément pareil !!!) C'est peut-être ca qu'a voulu dire l'Amoureux (à moins que je ne me trompe, peut-être t'a-t-il tout simplement demandé de lui accorder une vraie place dans cette aventure que tu vis intensément tous les jours.. Peut-être t'a-til tout simplement demandé de le laisser lui aussi t'aider à devenir celle qui te rend fier et de l'aider un peu lui aussi à le devenir...
Pudeur oblige, je te laisse, je vous laisse tous les deux avec la sensation que demain les nuages seront partis et que votre ciel sera encore un peu plus ble...
bleu, je voulais dire...
Traou, si j'avais su qu'un jour je dirais à la face du monde... que j'ai mis des Kickers dans le congélateur !! Je t'embrasse, belle bretonne, j'ai envie d'avoir un peu de temps pour qu'on se voie mieux et plus longuement que ce qu'on a fait jusqu'à présent !
Smilygirl, j'étais partie pour une longue réponse. Qui en fait tient en peu de mots. Déjà merci de tes mots chaleureux. Ensuite, ne t'inquiète pas. Quand les mots arrivent sous vos yeux, c'est qu'il y a déjà un bon bout de chemin parcouru. Et surtout, surtout, que je ne suis jamais aussi fière d'aimer quelqu'un que dans la difficulté (pas tous les jours, hein ! Mais surmonter un obstacle ensemble, voilà qui donne de la force).
Oui peut-être cette note a-t-elle quelque chose d'un bout de papier dans la poche du jean. Peut-être que j'ai voulu faire comme si vous n'étiez pas là pour parler autrement à mon amoureux, aujourd'hui. Tout en sachant que vos mots me seraient doux.
Mais si tout n'est pas allé bien tous les jours, on peut dire, je crois (j'espère !) que tout va bien.
110 mètres ! Faut peut-être pas exagérer non plus ;-)
Une des notes les plus émouvantes que j'ai lues ici. Enfin à mon avis. Difficile de commenter si tard, tant de très belles et vraies choses ont été dites. Alors je dirais juste que oui bien sûr il faut se donner de l'air quand on vit à deux, c'est une des choses les plus vitales. Sinon, je dirais aussi que tu es quelqu'un de si aimant, honnête, fort et fragile à la fois, sincère et intègre, que tu ne peux que sortir vainqueuse, avec L'amoureux et Toumaï bien sûr, de ce perturbant chamboulement. Et je ne dis pas ça en phrase toute faite (si tu savais comme je ne les supporte plus ces foutues phrases toutes faites), je te dis ça parce que je le pense vraiment. Enfin de ce que je connais de toi bien sûr. Je t'embrasse
Et moi je t'embrasse très fort ainsi qu'à l'Amoureux, je suis incapable de te donner le moindre conseil intelligent et efficace, mais seulement dire que ça vaut le coup, tout ça, la vie, les hommes, les enfants, l'amour... Tout ! ^^
Tu décris si bien ce qui s'offre à nous...Ce que tous, à notre manière, nous cherchons à vivre, à comprendre, à solutionner....Prendre conscience que chacun, nous cheminons en permanence, que de cheminer à vivre à deux est plus ou moins facile selon les jours, les périodes, les états d'esprit, tout simplement parce que deux chemins ne peuvent pas être parallèles en permanence, peuvent se croiser, s'éloigner, se rapprocher, c'est déjà un pas énorme à faire...Parvenir ensuite à composer, à garder l'harmonie à laquelle on aspire, sans oublier l'amour du quotidien, la petite flamme dans le coeur et les yeux... Mais je suis confiante pour vous deux, vous trois, vivre ça, et le traverser, c'est en sortir plus riche encore...Je maintiens, l'histoire n'est pas terminée, et heureusement, mais elle a/aura une fin heureuse, celle comme dans les compte de fées tu sais? "ils vécurent heureux....." Plein de bises, et beaucoup de chocolats à tous les 3 ;-)
Akynou, j'y serais vraiment, à 110 mètres, mais j'espère ne pas avoir à sauter ^^
Merci beaucoup Véro. Ca me touche beaucoup. Et oui, je comprends tout à fait, pour les phrases toutes faites !
Samantdi, merci de ta présence affectueuse. Je crois qu'on a tous plus besoin de ce genre de choses que de conseils, dans la vie, en général. Et oui, ça vaut le coup, bien sûr ! Je t'embrasse fort, Tante Pim (k)
Merci Flloh, alors si on parle de chocolat, ça c'est sûr que c'est un conte de fées !!
Le bonheur c'est une vieille qui boite sur du verglas ou un chien qui traverse une 4 voies. C'est pas moi qui le dit, c'est Cali, mais c'est vrai quand même. (k)
J'aime pô Cali, barnabé ! T-T