Vu à la télé, il y a quelques jours, un reportage sur les gens qui prônent l'abstention sexuelle tout ou partie de leur vie, soit par idéal, soit en réaction à notre société - je cite - hypersexualisée.

Et bien les bras m'en sont tombés.

Bien sûr je ne parle pas de la pure et chaste adolescente qui rêve au grand amour et pour ne pas avoir à résister à son petit copain choisit (huhu) de ne pas en avoir. De copain. J'ai tendance à penser qu'elle va au devant de grandes surprises, mais bon, elle en sera bonne pour pleurer sur sa jeunesse envolée. Après tout, en toute chose il est des vocations tardives, mouarf !

Ce qui m'a sidérée, c'est un type d'une quarantaine d'année qui considérait qu'en gros, les histoires de coeur et les rapprochements qui vont avec, ce ne sont que des trous dans la carte bleue et des emmerdes potentielles. Bien entendu, il était innocent comme l'enfant qui vient de naître, du point de vue des galipettes, tout au moins.

Et là, sans être non plus versée dans les orgies à répétition, le libertinage immodéré... j'étais quand même interloquée.

Parce que si on a cinq sens, c'est pas pour s'en servir ? L'amour avec ses déclinaisons, c'est pas bon pour le moral, des fois ?

Le type disait que n'ayant jamais goûté aux plaisirs de la chair, il ne pouvait donc pas savoir ce qu'il râtait... et qu'il se consacrait à son amour pour la musique classique.

Je dois être con mais je ne vois pas en quoi l'une remplace l'autre. Que même des fois allier l'un à l'autre, ça peut donner des moments sympathiques (enfin Wagner, moyen, mais après c'est une question de goûts, hein !!).

A y penser, je suis sûre que ce type (et ses congénères) n'aiment pas le chocolat, c'est pas possible autrement !