J'aime beaucoup Colette pour ses immenses qualités littéraires, pour son oeil sur la vie et ce qui la compose.

Je l'aime d'autant plus que nos chemins familiaux ont souvent croisé les siens. Anecdotiquement, ma grand-mère se prénommait Colette. Notre village berceau de la famille en Bourgogne est tout près de Saint Sauveur en Puisaye où elle a passé son enfance. L'endoit où vivent mes parents, une maison qui est dans la famille depuis plus de cinquante ans, est à quelques centaines de mètres de l'endroit où elle a séjourné pour la première fois sur la Côte d'Azur... avant la célèbre Treille Muscate !

Et j'en passe !

Ils me plaisent, ces clins d'yeux qui me rapprochent encore de cet écrivain que j'aime tant (j'allais dire, presque boulimiquement, mais je crois que c'est une façon de dire qu'elle aurait bien comprise).

Je crois, quand j'y pense, que j'ai appris beaucoup de choses dans les romans de Colette. Un peu comme dans une très belle leçon de choses, où les mots pour le dirent auraient autant d'importance que ce qu'ils décrivent. Ils touchent aussi à quelque chose de très intérieur, de très intime...

Un mot d'elle que j'adore et qui fera sourire ceux qui me connaissent bien : "Si vous n'êtes pas capables d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine..."

(C'était parti pour être un long billet et finalement, par une bizarrerie de la vie, Colette touche fort à mon for intérieur, depuis quelques jours. Mais du coup j'ai du mal à raconter...)