(En forme de suite illogique de ce billet)

Jeudi dernier, j'avais repéré pour ma soirée célib qu'une chaîne du câble passait "La Gloire de mon Père".

Quel bonheur quelle joie que ce film tombe pile un soir où L'Amoureux joue avec ses copains ! Parce que ça fait partie du lot "tes films" et que j'avais envie de le revoir, pour Marcel Pagnol, pour faire le plein de garrigue par procuration, pour Philippe Caubère, bref, ça me faisait envie.

L'Amoureux m'annonce sur ces entrefaites qu'il avait décidé de ne pas jouer pour passer la soirée avec moi. Touchée par son geste, je me et lui propose alors d'enregistrer le film pour regarder quelque chose qui nous convienne mieux (comprendre : un film pendant lequel aucun de nous deux ne s'endormira !).

Mais non, mais non, me dit-il, je vais réessayer de voir ce film, et d'ailleurs, commence sans moi, je dois vider le lave-vaisselle, fumer une cigarette et regarder mes mails, j'arrive dans vingt minutes.

Une heure plus tard arrive L'Amoureux, j'étais en plein dans les cigales et le soleil, il s'installe.

Soupire un quart d'heure après.

Commence à se tortiller dans tous les sens.

Re soupire.

Déclare que décidément, les films adaptés de bouquins, à part Dracula, c'est pas son truc...

Alors, touchée par son envie de partager notre soirée sacrifiée sur l'autel des frags, je lui propose de zapper pour trouver quelque chose qui lui plairait plus.

Et c'est ainsi que pour la deuxième fois en moins d'une semaine, je me suis retrouvée nez à nez avec le très laid Rocky Balboa.

Et vu que Stallone, c'est plutôt dans la catégorie "ses films", j'ai fini par m'endormir (au bout de 10 minutes de la deuxième moitié, environ).

Le chemin de l'oreiller est pavé de bonnes intentions !