Revu cette semaine le film de Gérard Krawczyk, "Héroïnes".

Pourquoi ce film, somme toute assez anodin, m'a-t-il suffisament marquée pour que je le vois 5 ou 6 fois de suite quand je suis tombée dessus la première fois ?

Il y est question, pour ceux ou celles qui ne l'ont pas vu, de deux jeunes aveyronnaises qui jouent dans un groupe de rock local, et qui rêvent de gloire musicale.

Elles participent à un radio crochet et l'ingénieur du son à l'idée de d'utiliser la voix de l'une, la plus timide et le sens de la scène de l'autre, nettement, nettement plus extravertie.

C'est le début d'une descente aux enfers pour celle qui est "l'imposteur", d'une sorte de passage initiatique pour l'amitié des jeunes femmes, pour leurs rêves d'amour aussi.

L'intervention de Mia Frye pour les chorégraphies donne à Virginie Ledoyen, pourtant si jolie, la grâce d'un éléphanteau, les chansons de Maïdi Roth sont jolies et bien ficelées, mais enfin c'est de la variété à guitares saturées, ou bien du rock sucré pour jeune fille en fleur.

Le scénario est sympathique mais les dialogues pleins de mièvreries.

Vraiment, je ne sais pas pourquoi j'aime tant ce film !

Sauf qu'entre temps j'ai découvert une raison supplémentaire. Maïdi Roth, elle a le même genre de voix (et un peu de façon d'envisager ses textes, je crois, enfin pas pour les L5 mais ceux du film) que mon amie Nathalie, alors forcément, j'ai pensé à elle en écoutant.

Et puis Maïdi, on ne sait pas, dans le film elle est sympa, mais dans la vie ? Alors que Nathalie, on sait que c'est une vraie fille bien, alors ça donne une bonne raison de sourire en pensant à elle. Et à tout le bonheur qu'elle sème autour d'elle.

Une sorte d'héroïne (et si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à aller voir les pépites qu'elle a fait briller dans plein d'yeux, là-bas).

Rien à voir avec la musique du film, mais j'avais envie de vous la mettre en écoute aujourd'hui !!