J'ai l'impression de courir en permanence après le temps, depuis quelques jours. Se lever, expédier les tâches matinales, verser le jus des uns et le bib'choco de l'autre, vider une machine, en lancer une autre.

Partir, pare-choc contre pare-choc, longuet, querelles d'embouteillages (d'embouteillés), arriver essouflée.

Ecrire, vite, le billet que je n'ai pas eu le temps de faire la veille.

Lire, vite, le journal que je n'ai pas eu le temps de lire la veille.

Accomplir, vite, les travaux pour lesquels je suis payée, plus quelques annexes.

Nez-à-nez avec la montre, partir presque en courant, de nouveaux bouchons, presser le pas pour arriver à l'heure chez Mary Poppins.

Ne pas faire trop traîner l'heure de manger, pour cause de bébé irrascible quand affamée. Ne pas attendre trop avant l'heure du bain, pause détente nécessaire à bébé sale et fatigué. Puis fin de toilette, ces deux derniers en général administrés par le gentil papa L'Amoureux. Histoire, câlins, dodo.

Se faire à manger. Manger. Virer la vaisselle sale.

Et enfin la pression retombe. Temps de loisirs, temps de détente, bref et dans lequel il faut faire tenir nos papotages à deux, nos papotages avec les autres, un peu d'activité plaisir, ne pas se coucher trop trop tard quand même.

Et bon sang de bois, toujours pas eu (pris) le temps de faire mon repassage.