Il y a des moments comme ça où on se creuse la tête et les mots ne s'assemblent pas. Des choses dont on voudrait parler mais qui ne sont pas encore d'accord pour se laisser attraper, d'autres qui n'ont pas la place sur ce blog.

Des périodes où le quotidien prend toute la place et où il est difficile d'avaler une bouffée d'air pour y trouver des choses à raconter.

Samedi, sur un banc, j'ai vu un type passer en parlant tout seul, avec un fort accent allemand. En fait il parlait à son oreillette bien sûr, et il semblait soit être perdu et donner des indications pour son correspondant guideur, soit l'informer de là où il était.

Puis quelques secondes après une femme passer derrière moi, là où il n'y a plus de béton sur le trottoir. Elle avançait à grands pas en déplaçant des monceaux de feuilles mortes et a pris l'air vaguement coupable quand mon regard a croisé le sien. Elle a bien tort, je trouve que c'est une jolie occupation, de marcher dans les feuilles mortes. De saison en tout cas.

Bref, tout ça pour dire que je me disais qu'avec un peu plus d'inspiration, il y aurait matière à billet, mais rien ne sort de ces instantanés pour le moment.

Ca passera, ça passe toujours, les mots finissent toujours par se frayer un passage.

En attendant, je prends patience. Et j'arrive même à m'étonner de certaines réflexions, de constats que je fais, sans savoir si l'étonnement est bon ou mauvais. Surprenant, c'est tout ce que je peux en dire.

Bref.