Hier avec Gisaô-ma-voisine-de-bureau nous étions transies de froid, à nous réchauffer comme nous pouvions contre nos radiateurs et nos tasses de thé régulièrement remplies.

Des petites vieilles quoi.

Surtout quand on huait quiconque tentait d'ouvrir la porte de notre bureau, qui par un effet d'appel d'air laissait passer un courant d'air puissant autant que froid.

Waldorfine et Statlerette (pour les deux que ça va faire rire).

Nonobstant nous nous sommes acquittées tant bien que mal de nos tâches professionnelles ainsi que de quelques autres, au rythme des téléfons qui son, des claviers qui cliquettent et des bâillements qui en font bâiller sept autres.

Et nous avons été victimes toutes les deux des textos qui rendent folles. Dring dring faisait son téléphone, Toc toc faisait le mien. Ravies, heureuses, enchantées, réconfortées à l'idée de recevoir des messages amis ou aimants de nature à nous consoler de cette journée glaciale, nous nous jetions sur nos téléphones respectifs... pour y découvrir des pubs envoyées par notre opérateur commun.

Une fois, deux fois, trois fois chacune.

Autant dire qu'on a faillir les brûler dans nos corbeilles à titre expiatoires, nos téléphones ! Sauf qu'on s'est dit qu'on risquait d'en avoir besoin pour recevoir de meilleurs messages.

(Cela dit, la connaissant, il n'est pas exclu que Gisaô ait perdu le sien entre temps).

Y a des jours comme ça, on ferait mieux de rester couché, je vous le dis.