Je me traîne ces jours-ci. Particulièrement les matins de semaine, allez comprendre.

La semaine dernière ne comportait que trois jours de travail qui m'ont semblé éternité, celle-ci commence et j'ai l'impression qu'il faudra courir trois marathons avant qu'elle ne s'achève.

Notons au passage que la soirée obligatoire mais où qu'on va tous s'éclater de mercredi me... comment dire... réjouit au plus haut point à l'avance. Encore un soir où je ne verrai pas ma fille et à peine mon amoureux pour le plaisir de quelques simagrées échangées avec des collègues que je croise une fois l'an.

Manquerait plus qu'il ne sortent la galette et ça sera l'apothéose. Si je tombe sur la fève, c'est quoi la tête du nouveau patron ? Ou alors je ne fayotte pas et je choisis le mien ? Ou bien je l'avale, ah oui, ça c'est la meilleure manière de se la jouer discrète. Mais alors avec mon bol, je vais l'avaler de travers et finir aux urgences, et de source sûre, je sais qu'il n'y a là-bas ni Dr House, ni Dr Ross.

Même de la bonne nouvelle financière de la rentrée, je n'arrive pas à me réjouir entièrement. Pourtant, 17% d'augmentation d'un coup, révisable (à la hausse, hein), je devrais. Mais je ne sais pas pourquoi, comme si quelque chose m'alertait du piège à venir, ou si...

Peut-être simplement que je suis fatiguée, ou bien alors qu'un coin de moi me dit qu'il serait temps d'essayer autre chose, même si cette autre chose ne remplacerait pas l'activité salariée ?

Nous verrons. Je me sens étrange, n'empêche.