Ceci étant posé, il est vrai que l'homme est aussi un loup pour la femme, la femme pour l'homme, la femme pour la femme, et autres variantes qui m'auraient échappé.

Bref, tout ça pour dire que je me demande au nom de quoi on laisse d'autres humains avoir du pouvoir sur nos émotions. Sur nos coeurs qui se serrent, s'appesantissent, coulent dans un bloc de béton, nos gorges qui se serrent. Nos tripes qui se nouent, nos coeurs (encore eux) qui s'emballent trop, ou plus assez. Sur les larmes qui coulent, sur les rires qui fusent. Sur les envies ou pas envies. Sur les rêves, les espoirs, les déceptions.

Parce qu'au fond, c'est quand même assez épuisant, ces montagnes russes perpétuelles qui nous occupent du début à la fin. Ok c'est distrayant, voire palpitant, mais fatiguant, limite destructeur.

Bref. Pendant que vous planchez sur le sujet, m'en vais donner nourritures spirituelles et terrestres à une quatre-vingtaine de loups pour leurs patrons, puis à une encore plus grosse quantité de geeks en folie. Heureusement, ils sont au-dessus de l'âge du geek qui a en plus les hormones en folie.

On est pas couchés.

Et puis pauvres loups, quand même, les expressions qu'on leur colle alors qu'ils n'y sont pour rien. Pour RIEN du tout. Ils ont le dos large, c'est moi qui vous le dit.

(Si ce billet vous semble un grand n'importe quoi, c'est normal. Je suis moi-même un assez grand gros n'importe quoi, et c'est comme ça).