TOUT EST RELATIF
Par Chiboum le mardi 21 octobre 2008, 08:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Il y a quelques années, je (on, Papa aussi) travaillait avec une dame qui disait elle-même avoir une araignée au plafond et un petit vélo dans la tête.
Qui ne tournaient pas dans le même sens.
Outre le fait qu'elle était donc en permanence... euh, mettons décalée, par rapport au monde qui l'entourait, ce qui était un sujet de récits infinis dans les sphères qui la subissaient, elle avait une poisse, mais une poisse !
Si une personne devait laisser tomber ses clés entre la cabine et le vide de l'ascenseur, c'était elle. Si une personne devait passer au travers d'un ponton pourtant pas vermoulu, c'était elle. Tout à l'avenant.
Un jour je lui faisais remarquer que quand même, elle n'avait pas de bol.
Elle m'a répondu qu'au contraire, avec tout ce qui lui arrivait, le fait qu'elle soit encore en vie était signe d'une baraka de tous les diables.
En ce moment, je pense souvent à elle. Sur le mode "tout est relatif".
Commentaires
J'aimerais bien penser que cette note a un caractère de légèreté, mais je n'en suis pas certaine. Alors quoi qu'il en soit, je pense qu'en effet savoir relativiser aide beaucoup. Et je t'envoie plein de courage. Bises ^^
Floh, mettons qu'il s'agisse pour moi de me rappeler que même dans la gravité, un peu de légèreté permet de relativiser ! Mais tu as raison, c'est entre deux. Toi aussi, du courage (pardon de n'être pas plus présente sur ton blog, je me fais jeter régulièrement par la machine...). Bises itou !
ça c'est ce qui s'appelle un esprit positif didon ! :-x
Il y a des moments où il est drôlement difficile de relativiser, j'en sais quelque chose. Et je crois même qu'il ne faut pas tout et toujours relativiser, au risque d'avancer en marche arrière et de ne plus avoir de contrôle sur les choses... Des (k)
Faudra que je te présente mes voisins ! Maladie génétique dégénérescente pour l'un, cancer pour l'autre… Ils ont 3 enfants (qui seront peut-être atteints de la maladie du père, ce sera la surprise quand ils grandiront, ils ne peuvent pas savoir aujourd'hui), ne peuvent plus bosser ni l'un ni l'autre… Et ils ont un état d'esprit incroyable ! L'autre jour, ils nous disaient en riant qu'avec ce qui leur tombait dessus en permanence, ils servaient de paratonnerre pour le quartier… Et nous, on trouve quand même le moyen de râler sur nos petites misères…
Je comprends. C'est ce que je me dis aussi. Je suis tombée deux fois ce WE, une fois dans les escaliers, une fois à la renverse, et je n'ai pas de bleu. ^^
Tout est dit dans le titre mon ange... et dis, tu me diras qui c'est, hein ? :-P
Véro, il y a des moments où il faut savoir prendre sa "souffrance" au sérieux, ça c'est sûr. Mais c'est un aide-mémoire perso pour moi, parce que je suis dans une phase où il faut que je relativise. Pas une leçon de morale interplanétaire ! Bon courage à toi et (k) aussi !
Fabrice, mais râler est un excellent exutoire, voyons ! Et on est pas égaux face à ce qui nous touche ! Chacun gère au mieux, en fonction du moment et du sujet ;)
Syven, ah toi aussi, tu as un centre de gravité aléatoire ? :))
L'Amoureux, je suis étonnée qu'on ne t'en ai jamais parlé avec Papa, c'est l'une des personnes les plus abasourdissantes que je connaisse !
Petit apparté mais je ne peux pas ne pas réagir: c'est par mon site que tu te fais jeter, ou ta machine à toi? Dans le 1er cas j'essaye de trouver une solution (argh au secours), dans le second, je ne peux que t'envoyer ma compassion... En tous les cas, aucun souci, qu'on se croise ici ou là-bas, c'est toujours un plaisir, même si c'est moins fréquent ;)
Floh, par mon ordi, mais ce n'est que l'un des moindres signes de sa faiblesse actuelle !
Etant bénie des Dieux comme cette dame, il vaut mieux relativiser sinon tu ne fais plus rien et puis ça fait rire les autres, c'est déjà ça. :)
C'est toujours troublant les gens qui ont la poisse comme cette dame. Et si en plus elle s'estime presque chanceuse, alors là !
Pappolène, oui, autant positiver, je suppose !
Fauvette, il faut dire qu'en dehors de sa poisse, elle est de nature déconcertante, cette dame !
Quand tu vois le verre à demi vide persuade toi qu'il en fait à demi plein :-P
Madeleine, pas du tout, il est 50 % trop grand pour son utilisation...
Je suis bien d'accord avec toi: si on ne râle pas, on ne peut pas relativiser. depuis le mois de mai, qu'est-ce que je râle ! Du coup, on dirait que j'ai le pêche mais je crois bien que si je danse autant au-dessus du volcan, c'est pour ne pas tomber dedans.
Bon courage
Belle leçon de sagesse J)
Madeleine, et que la première moitié était bonne !
sLeAbO, mouahahaha !
Naya, voilà, tout est dit.
swahili, parlant d'elle, le mot sagesse n'est pas exactement le plus approprié !
C'est marrant parce qu'Akynou a fait un billet un peu dans le même genre, ce n'est pas pour rien que vous êtes coupines :)
J'apprécie énormément les gens qui gardent une certaine distance par rapport à leurs ennuis : il me semble qu'on a déjà tous beaucoup de chances, si on compare à ce que vivent la plupart de nos contemporain-e-s aux quatre coins de la planète.
Bien sûr que cela n'empêche pas de râler, mais au fond de soi, c'est bien de savoir à quel point on a eu le cul bordé de nouilles de naître, par hasard, dans cet espace-temps là.
Je venais commenter dans le même sens que Samantdi, c'est-à-dire, à propos du rapport avec lebillet d'Akynou d'hier... Dans la même veine (oui, je crois que "veine" est le mot qui convient le plus !) il y a un billet de Valérie de Haute Savoie qui se disait il y a quelques jours "Bénie des dieux"...
samantdi, oui, j'ai souri aussi à lire son billet alors que le mien était au chaud, prêt à être publié !
Pablo, on est tous en train de dire "so far, so good", au fond !
C'est marrant, l'an dernier la phrase de la dame je l'ai dite moi aussi (pas exactement comme ça, mais presque), ainsi que le coup du paratonnerre à un pote qui récemment m'avouait un grand amour en me disant en même temps qu'il ne devrait pas en parler parce que ça porte poisse, et moi, t'inquiète, j'ai tout concentré sur moi tu peux aller en paix.
Je ne saurais pas mieux dire que Samantdi. Le fait de notre chance "d'ici et maintenant" m'a toujours semblé éclatant et d'avantage encore depuis l'internet, bien que ce "paradis" soit très très relatif.
En même temps, il peut nous arriver d'être totalement sapés par quelque(s) événement(s) subi et qui dépasse nos capacités à encaisser. Et là on a beau se dire tout ce qu'on veut, faire un pas de plus nous devient impossible. En tout cas si on est seuls.
Gilda, c'est bien en "prévision" ou en "contrecoup" des coups durs imparables qu'on savoure nos petits paradis, même relatifs, non ?
(Sinon, je peux t'assurer que tu n'es pas elle, elle est aussi grande et charpentée que tu es brindille, jolie Gilda ! Au cas où la confusion des phrases t'ait fait douter, sur le mode "ça devait être deux autres personnes !!!)
C'est ce que je me dis tous les jours en m'émerveillant d'être passée au travers de tant de soucis. (bon quand même au cas où j'ai une bonne assurance-vie).
sophie, c'est pour conjurer le mauvais sort, l'assurance-vie ?!