Hier, en plus de ma présence au salon, c'était la date ô combien attendue de ma visite médicale périodique au cravail à moi que j'aime.

(Hinhinhin).

Je traverse donc le Parvis d'un pas gaillard et me récapitule toute les choses que je ne dois pas oublier : maux de tête, fatigue occulaire, liés à pas de fenêtre et puis pas de ventilation, et puis aussi de bien me souvenir que c'est le moment où jamais d'éternuer et tousser comment je viens, héroïque, contaminer tout un salon parce qu'on a juste une toute petite pression légère en cas d'absence, chez nous.

Mais bon. Les faits avant tout.

Ma doctoresse est un peu étrange, j'avais rapidement, en commentaire sur un billet du même genre, raconté mon dernier bilan avec elle. Ici.

Alors hier je lui raconte mes petites histoires. Elle hoche la tête. Je lui explique que j'ai payé 120 euros une lampe de luminothérapie. Lui explique ce que c'est que ces lampes, elle ne connaît pas (ou fait semblant de ne pas ??). Rapport au fait que sinon, je crève seule dans mon trou, personne ne s'y intéresse.

Elle hoche la tête.

Et puis écrit apte, après avoir hoché la tête au fait que mon sommeil s'est fragilisé et détérioré ces dernières années, sans même que ça soit la faute de Cro-Mignonne. Mais à l'espèce de décalage horaire permanent.

Ne dit rien, si ce n'est "c'est vraiment gentil d'avoir pris sur votre temps de salon pour venir me voir".

Manquait plus que le thé, tiens.

Ulcérée je suis.

D'autant qu'ici (la boîte où je travaille n'est pas celle qui me paye), pas de délégués du personnel (enfin, une, "nommée", pour ainsi dire), pas de CHSCT, donc les recommandations sur nos conditions de travail vont directement à la poubelle, après que le chef ait passé un coup de fil engueulatoire à la médecine du travail histoire de se défouler un peu.

J'attends donc l'heure d'appeler la boîte qui me paye pour en parler. Pour dire que j'étais étonnée du fait que, venue chercher des conseils pour mieux gérer la situation, on me renvoie sans un mot, comme si j'avais parlé seule dans une pièce.

Monde du travail de merde.