Et ne se ressemblent pas, bien sûr.

L'an dernier j'étais en pleine crise existentielle avec mon chef. Qui m'a vérolé l'entretien annuel, un peu. En plus le contexte faisait que je n'avais d'humour sur rien, l'an dernier, à la même époque.

Là...

En fait, depuis que j'ai décidé de dire poliment, mais fermement, ce qui n'allait pas, non seulement je vais beaucoup mieux, mais en plus, les choses s'allègent.

Du coup, cette année, je suis arrivée avec du constructif et de quoi justifier mes frustrations. Et j'en ressors avec un document qui devrait logiquement me propulser pédégère dans les 15 jours, tellement il est flatteur, mais en plus des objectifs et des projets carrément excitants à mener.

Il était temps, me direz-vous, vu que je végètais depuis quelques mois (années ?) dans mon bureau sans fenêtres préférés.

Certes, ça ne change rien à la logistique, mais ça donne des raisons d'avoir envie de travailler, pour progresser, pour emmener le projet un peu plus loin.

Pas mécontente. Et puis la perspective d'arrêter la partie la plus pesante de mon activité dans les semaines à venir, et du coup à me libérer du joug d'un que non, résolument, on a pas les mêmes valeurs, ça m'a ôté un poids, vous ne pouvez pas imaginer.

Ca va donc mieux, au boulot. A voir sur la durée, mais c'est bon à prendre.

Et je retrouve au bout d'un an et quelque la complicité que j'avais avec mon chef, ça fait du bien, ça aussi.

Du coup j'ai eu du courage pour effacer quelques traces d'un moment douloureux. Je sais très bien que ça ne change rien aux souvenirs (aux bons, aux mauvais), mais c'est juste une façon de me dire à moi-même (oui, je suis un peu en coloc, au niveau de l'intérieur de ma tête) que voilà. J'ai fait ce que je croyais juste et bien. Le reste ne m'appartient pas.

J'ai grandi, je crois, ces derniers temps. Ca n'enlève rien à la pest@couetterie, mais ça rend les autres choses un peu plus faciles à encaisser.