De la dépendance affective
Par Sacrip'Anne le jeudi 28 janvier 2010, 07:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Je racontais mes petits coups de blues dûs au manque de L'Amoureux à une copine-collègue qui se foutait un peu de moi, me disais que ses copines qui se retrouvent célib' pendant 15 jours, elles, étaient ravies.
Mais ouais mais non.
T'es dépendante, me dit-elle.
En fait, je me débrouille très bien toute seule, je mène la maison et ma vie de main de maîtresse femme, tout va bien. C'est juste du manque.
Non, t'es dépendante affective, corrige-t-elle.
Ben, c'est pas ça, l'amour ? La vie à deux ? Pouvoir vivre sans l'autre, mais n'en avoir pas envie ?
(Je ne sais pas s'il y a une réponse "vraie" à cette question. Mais en tout cas, c'est la mienne).
Commentaires
C'est pas dépendance affective, c'est tout au plus le manque d'habitude. Oui, oui, tu as raison, l'amour c'est ça (en tout cas, c'est un peu ça ; ou : c'est ça aussi). Bon courage (et mets la peau de la banane hors de ton bureau, je la sens jusqu'ici).
Et même si c'était de la dépendance affective, qu'est-ce que ça peux faire ? C'est ton chéri, le père de ta gosse, tu l'aimes, point barre. Je trouve ça normal qu'il te manque. Le contraire me ferais un peu peur sincèrement, du moins dans ma conception des choses.
Ça me fais bizarre ce genre de phrases, ça sonne un peu péjoratif. Quand je me suis aperçue que mon futur ex mari ne me manquais jamais quand je partais, j'ai compris que le divorce approchait. J'y suis. L'amour c'est ça, quand l'autre s'en va, on à des coups de blues, il n'y a rien de choquant là dedans, ni de surprenant...
Pablo, huhu. Techno dépendant, va !!! LOL
Angellyca, je suis bien d'accord avec toi. Et au bout de 9 ans et demi, vaille que vaille, je trouve ça plutôt bon signe qu'on se manque. Non mais ! (D'où, j'assume !)
Quand mon Il et moi sommes séparés, je n'ai pas l'impression qu'il me manque, jusqu'à ce que je l'ai au téléphone, comme si c'était sa voix qui faisait vibrer son absence.
Ressentir du manque me parait normal. Ce qui ne serait pas normal, ce serait d'en ressentir en permanence dès qu'il s'absente, ce serait de n'être pas capable de vivre des moments heureux en dehors de lui, ça c'est de la dépendance affective.
Tu n'en es pas là je crois. Ah et puis pour supporter le manque j'ai un bon truc, je me dis que les retrouvailles vont être ... wow :kiss
Je te comprends parfaitement. Quand Nours n'est pas là, je sens le manque immédiatement et même si je fais le prétentieux en disant que je vais passer une super soirée en mattant des films d'horreurs et en dormant avec Buffy, j'ai un trou énorme au fond de la poitrine.
Je rejoins Pablo sur son commentaire ! Je pense qu'il y a une grande part d'habitude pour supporter l'absence de l'être aimé. Si vous ne vous "quittez" jamais, c'est évident que les périodes d'absence sont plus difficiles à gérer... et le manque encore plus flagrant et pesant.
Pour avoir vécu l'essentiel de mes relations amoureuses "à distance" systématiquement... j'ai appris à apprécier ces moments de solitude et partager plus intensément encore les moments de retrouvailles.
D'où ma conception du couple "séparé"... (super tendance parait-il) qui est de vivre dans des appart séparés :) (pour copier Demorand par ex qui vit dans un autre appart que sa femme et ses enfants)
Bon courage en tout cas... car quelle que soit les avis et les habitudes des autres, s'il te manque, il n'y a aucun jugement extérieur à apporter :) Et puis c'est beaaaaaaaauuuuuu ça exacerbe votre amooooooour :kiss :kiss
luciole, effectivement, je n'en suis pas là !! Et je fais comme toi, je pense aux retrouvailles ! Là on vient de passer à un nombre de jours à compter à un chiffre, c'est encourageant !!! :kiss
Stefirst, oui, j'ai cru percevoir quelque chose de très semblable dans la façon de vivre nos couples respectifs !! Ca ne m'étonne pas. Faisons les fiers à bras (ou pas), et vivons notre amour comme nous l'entendons, bordel ! Et fais lui des gros bisous de ma part, sans oublier de t'en garder une bonne portion !
Ah zut !! Pour compléter mon commentaire et rester sur la banane... je voulais te faire découvrir cette vidéo (qui a changé ma vie depuis que je l'ai vue la semaine dernière) et qui certainement te fera encore plus passer pour une extra-terrestre sur le parvis... (fait gaffe... après l'avoir vue, ta vie ne sera plus pareille) :-)
http://www.rue89.com/2009/07/16/sav...
Leeloolène, c'est vrai que nous n'avons jamais ou presque été séparés plus d'une semaine, et encore, très rarement, pendant toutes ces années. C'est vrai aussi que nous avons en commun cette affinité dans le "vivre ensemble", qui fait que même quand nous vivions dans un studio, on ne se marchait pas sur les pieds (à part quelques séances de jeux en ligne nocturnes !!!).
L'exemple de Demorand n'est pas récent, je crois que c'est Mireille (du Petit Conservatoire de...) qui vivait de cette façon avec son mari (ou compagnon ?). Je comprends pourquoi, et pourtant, ce n'est pas comme ça que j'imagine la vie de couple sur la distance.
Mais j'ai aussi été construite dans une famille où le fait de se retrouver ensemble, de se "tenir chaud" tous les quatre, était vécu comme du carburant.
Alors chacun sa recette. Ce qui compte, c'est que ce n'est pas grave, c'est court et temporaire, et surtout, il fait un magnifique voyage. Je suis presque persuadé qu'il va revenir "meilleur", en ayant appris ou ressenti des choses qui le feront grandir (pas au sens mûrir, mais au sens : faire un pas vers quelque chose de profond). Ce n'est pas dépréciatif, mais ce voyage, je le sens comme une sorte de rencontre majeure, pour lui. Alors voilà.
Leeloolène, ah ben zut, je ne vois pas la vidéo !!
Leeloolène: Ah oui, la vidéo change totalement le sens de la vie, rire !
Ayé je l'ai vue !! TROP FORT !! Je vais tester ça ce midi (oui, je consomme beaucoup de bananes en hiver !!)
Moi il faut que je m'achète une banane RIEN QUE pour tester !!! Parce que ça parait vraiment trop idiot pour n'y avoir jamais pensé ;-)
Et pourtant que j'en ai vu et cotoyé des chimpanzés et des gorilles mangeant des bananes comme ça !!...
(désolée d'avoir fait une digression sur la banane... alors que tu parlais d'absence et de manque :-) )
Moi qui suis une grosse flippée de la dépendance affective, je commence à arriver à dire "tu me manques" sans que ça m'angoisse trop, et franchement, je trouve ça plutôt bien.
Bon, après, y a une question de degré, entre avoir un coup de blues et s'effondrer complètement parce que l'autre s'éloigne, quoi.. (j'en connais à qui ça arrive, c'est plutôt ça qui me fait peur..)
Leeloolène, non non, ne t'excuse pas ! J'adore ! Et puis tu sais, entre le fameux banana split du Paris Carnet enceinte et le billet de l'autre jour, il fallait que je m'attende à ce que ça me poursuive !!
Mlle Moi, effectivement il y a des degrés. En fait j'en suis à là où ça fait juste un petit pincement qui dit "il me manque" et en même temps, le manque fait ressentir le plaisir de sa présence habituelle, et retrouvée dans quelques jours. Mais 'fectivement, faut pas sombrer dans la dépression pour 15 jours de vacances, là, c'est plus de l'amour, c'est autre chose.
Et alors ?? Nous on assume même après près de 10 ans de couple et toc !!
Bon je vous laisse, je suis en tongs à une terrasse avec une clope au bec et il fait trop beau.... il y a un mec qui mate bizarrement mon netbook ;-)
Ben quoi ? C'est juste qu'on tient à l'autre même après près 10 ans de vie commune !
Bon je vais faire du shopping :-)
Je ne vais pas être super constructive après tous les commentaires intelligents laissés ici, mais cette remarque est totalement débile!
J'ai vécu l'absence de manque, et la prise de conscience (lente en ce qui me concerne, parce qu'on s'aveugle facilement) qui en découle. J'ai vécu la dépendance totale affective, et c'est bien autre chose que dire "il me manque, et c'est pas la même chose de vivre avec ou sans lui". C'est étouffant et insupportable.
Aujourd'hui, comme toi, je vis la sérénité dans mon couple, j'aime ce pincement de l'absence, j'aime cette impatience des retrouvailles, je ne pourrais pas vivre séparément, parce que ce n'est plus dans ma philosophie et que surtout surtout, j'ai découvert que vivre à 2, ben ce n'est pas se marcher sur les pieds, et c'est tout aussi facile de garder sa liberté.
Et surtout, j'enverrais paître toute personne, même bien intentionnée, qui jugerait que je suis une dépendante affective parce que mon mec me manque. Ou alors, je me dirais avec tristesse: elle est jalouse.
Vala, c'était pas constructif :-) Et faut absolument que je prenne le temps de regarder cette vidéo!
Bises :kiss
Floh, toutafé ! Et empresse toi pour cette vidéo, c'est une autre révélation, presque aussi essentielle que le bonheur qu'on trouve à une vie de couple sereine ! :kiss
Le manque, il est pire l'hiver, quand tu te couches avec les pieds gelés et qu'il y a personne dans le lit pour te les réchauffer LOL
Bon, cette aprem, j'achète des bananes. Sinon, de quoi ils se mêlent les gens? Faut tellement être indépendant(e) de nos jours que ressentir le manque d'un être aimé est un signe de faiblesse. Ils sont fous!
swahili, en même temps, je dors au milieu du lit, avec 4 oreillers et 2 traversins, très "princesse", comme installation !!!
Raphaëlle, mais indépendant ne veut pas dire sans attaches !! Bonnes bananes !
Pauvre L'Amoureux au Vietnam (non, on aura pas pitié de toi, avec ton soleil et ta clope !), non seulement on regarde ton ordi bizarrement, mais en plus tu as fini dans les spams !! Reviens Léon, c'est pas du spam, c'est du cochon !! Huhu.
Oui, on tiens toujours l'un à l'autre. Et même plus que ça. Alors n'oublie pas de ramener vite ta fraise et tes tongs à la casbah !! Je t'aime.
( Leeloolène, merci pour la vidéo ! Il faut que je teste ça au plus vite, moi aussi !
L'Amoureux, t'es trop veinard ! )
Pablo, testé pour vous, c'est super, comme technique !
C'est plutôt bon signe non, ce manque ?
Pendant des années j'ai travaillé dans le même bureau que mon homme (+ d'autres collègues) et régulièrement notre entourage nous demandait si cela ne nous pesait pas. Et nous étions obligés de nous justifier : non ça ne nous gênait pas ! non on ne parlait pas du travail le soir - on avait d'autres chats à fouetter avec les enfants qui étaient petits ! ça me manque cette proximité professionnelle :p
Fauvette, oh oui !!
Madeleine, je comprends tout à fait !
J'ai commence mon histoire avec Mr. British Darling chacun de son cote de la manche, pendant 1 an. Eh bien je suis traumatisee du manque. Je me rappelle qu'on etait reveilles de la sieste du dimanche par la musique du camion de glace, et que ca voulait dire: Il faut s'habiller et fermer la valise pour aller prendre l'Eurostar ou l'avion.
Maintenant, quand j'entends la musique du camion, j'ai encore une boule a l'estomac. Et se separer plus d'un week-end, c'est dur, parce que ca me renvoie a ces temps d'incertitudes, on ne savait pas quand on se reverrait la prochaine fois et ou on allait exactement.
Bon, je suis un peu comme toi, je concois qu'on me trouve cucul la fraise mais je m'en fous, j'assume.
Mais non drenka, aujourd'hui c'est cucul la banane, d'abord :p
Tu es en plein dans mes tourments du moment. Pour moi aussi amour (ou très grande amitié) et dépendance affective, ou du moins le fait que l'autre manque vite quand il est un peu loi sont liés.
Et j'aurais tendance à voir les choses à l'inverse de Melle Moi :-) : c'est dans les périodes où je ne dépends de personne (1) que je me sens mal et comme inutile, comme si j'étais incapable d'être au monde sans aimer et que j'avais besoin de l'autre pour me structurer (20 ans d'une éducation toxique + 23 ans d'usine + 2 ou 3 ruptures et ça finit comme ça).
(1) je mets les enfants dans une case à part, la notion de responsabilité ressentie vis-à-vis d'eux en fait un lien particuliers.
PS : Il y a aussi sans doute une question de durée : 2 ou 3 jours, un week-end où le bien-aimé retourne voir son oncle Fernand ou ses potes de l'armée, il y a de quoi effectivement se ravir. Mais plus d'une semaine quand on s'aime c'est long.
Chacun voit midi à sa porte et vit son couple comme il en a envie. Toi, c'est dans la symbiose. Moi, j'ai toujours aimé avoir des respirations, des moments à moi (mais le reste du temps, assez ensemble quand même). Parce que mes amis par exemple ne sont pas forcément ceux du compagnon. Mais juste aussi parce que pour avoir des choses à raconter, il ne faut pas les avoir vécues ensemble. etc. Toute façon, j'ai un caractère indépendant. J'aime pas les chefs, j'aime pas les liens qui m'étouffent, etc. Cela dit, je ne suis pas un modèle en ce qui concerne la réussite du couple, alors…
Ce que j'ai vécu moi n'est valable que pour moi. C'est vrai que, à mon aune, ton couple me paraît un chouille, pas étouffant, c'est pas le mot : scotchant, péguant ? Je ne sais pas dire. Mais j'espère bien que tu n'en as rien à foutre parce que ce n'est pas moi qui vit avec vous, que vous êtes tous les trois super heureux comme ça et franchement, je trouve ça bien de connaître des gens comme vous. J'en connais d'autres. C'est une force, c'est mignon, c'est attendrissant, ça donne envie de sourire, bref, c'est comme les amoureux de Peynet, ça touche la corde sensible.
Tant que tu restes pas prostrée comme une nouille à trainer en pyj (le sien) à faire la geekette, ça va hein LOL
Y'a un bon truc pour passer le temps : Häagen Dazs Litchee Cream and Ginger. Une vraie tuerie, un orgasme garanti à chaque cuiller... En plus sucer, c'est pas tromper alors... Ok ok je sors ;-D
drenka, comme je te comprends ! Et du moment qu'on est bien comme ça dans nos couples, hein, le reste du monde n'a qu'à s'occuper de ses fesses !
Raphaëlle, huhu, j'adore ce buzz banane !
Gilda, oui, j'ai déjà ressenti dans ma vie ce sentiment de "n'être bonne qu'à aimer" (ou que quand j'aime). Je comprends tout à fait de quoi tu parles. M'étonne pas de nous, va ! Et tout pareil sur la durée, aussi !
Akynou, faut pas croire, on fait des tas de choses chacun de notre côté avec chacun nos copains / copines ! Mais c'est vrai que ce qu'on a choisi, c'est nous, alors c'est important. D'autant maintenent où, par manque de baby sitter, c'est le plus souvent sortie chacun de son côté et que parfois on en vient à peu se voir !
A vrai dire, j'ai cité la copine en question parce que je trouvais que ça faisait un bon point de départ à e-discussions, mais au fond, effectivement, je m'en tape LOL Que chacun soit bien à sa manière dans ses histoires d'amour sans faire chier le reste du monde, il s'en portera sans doute mieux, le monde !!(Et je sais que tu me connais assez pour l'avoir deviné avant même d'avoir tapé ton commentaire !!). :kiss
heidi, ben je travaille, quand même !!! Et puis il n'a pas de pyjamas, alors... LOL
Eric, ma drogue c'est la Ben and Jerrys Cookie Dough. Je te jure que le point G est dans mon estomac, quand j'en mange !!!
Je repasse pour dire que j'ai fait le test de la banane, c'est concluant (en même temps ne nous avait-on pas appris jadis "mangez la banane par les 2 bouts lala :p ?)
heidi, bon sang mais c'est bien sûr, c'est ça qu'ils voulaient dire !! LOL
Là je m'arrête – pas lu tout ce qu'a dit chacun, mais moi je m'inquiéterais plutôt pour ceux qui sont trop ravis... (Et je saute la partie témoignage personnel.)
Tout pareil, Janu. Chouette de te voir ici, aussi !