Hier, ça a commencé comme un scénario catastrophe. Rien qu'au bureau, ma deuxième collègue démissionnaire qui doit terminer ce soir n'est pas venue travailler. (Pour aujourd'hui ? Surprise).

Du coup, au lieu de faire mon boulot, je me suis retrouvée en pleine cellule de crise avec mon boss pour déterminer qui quoi comment qu'est-ce ? Ca a pris un peu de temps, avec du reste par dessus. Et puis le reste des gens étaient plutôt d'humeur maussade, voire râleuse, ça a tendance à être contagieux.

Mais j'avais un déjeuner. Avec une qui m'ouvre toujours une porte vers d'autres sphères que celles du labeur salarié. Et un que je voyais pour la première fois, mais qu'on a fait comme si on se connaissait depuis toujours (émerveillement incessant, même après presque 7 ans de blogs, ça me surprend à chaque fois comme les affinités électives électroniques se transforment en une seconde en évidences bienveillantes, voyez le genre ?).

Ce fût un repas joyeux, animé, juste ce qu'il faut pour reprendre goût à la journée. En remontant sur mon cube, je souriais en pensant à ce nouveaux copain de toujours, ébahi par les bons soins dont il fait l'objet dans son équipe de filles. Pas étonnant, vu qu'il a un sourire à craquer, et que j'imagine il a laissé nombre de petits coeurs désespérés sur son chemin :)

Bref.

Tout ça pour dire que j'ai cette chance. Que dans ma morosité, il ne me faille que quelques petites étincelles d'humanité pour reprendre sourire et bonne humeur. Certes, ça ne se trouve pas tous les jours sous les sabots d'un cheval. Certes, parfois, il faut avoir envie de la chercher, l'étincelle.

Mais quand elle est là... Que c'est bon.

Je savoure.