Comme certains l'auront peut-être deviné, d'autres appris lors de nos dernières rencontres, un point d'interrogation plane sur ma tête (du moins, ma tête professionnelle !) depuis novembre dernier.

Novembre dernier !

Il a ceci de drôle, ce point d'interrogation, qu'il a changé de forme et de sujet. Mais pas plus qu'en novembre dernier je ne sais de quoi le mois prochain sera fait.

Il faut avoir les nerfs solides, je vous le dis.

J'ai de la chance, dans mon interrogation, je sais que "je vaux du chameau" dans la balance et que je ne suis pas prévue, a priori, sur une quelconque liste de personnes à sortir des effectifs. A déplacer, peut-être, tout ou partie. Et quand bien même, si par malchance ça devait arriver, les conditions ne seraient pas les plus mauvaises.

Parce que mes collègues, ceux avec lesquels je ne suis pas liée par l'entreprise mais par le quotidien, eux, ils ont des cheveux à se faire.

Les couperets (oui, plusieurs) sont prêts à tomber. Ou pas ? Probablement, si.

Et ils attendent, sans idée de date.

J'attends aussi, car la situation d'ici peut-être une partie de la réponse, mais mon pain semble mieux assuré que le leur. Compassion, pour la plupart d'entre eux.

Et silences forcés, il ne faut rien dire, rien laisser filtrer.