J'ai déjà dit ici, souvent, à quel point j'ai le nez sensible aux odeurs.

Aux mauvaises, ce qui me vaut de me promener souvent avec une écharpe dans laquelle enfouir mon tarin en cas d'effluves malveillantes.

Aux bonnes, ce qui me transforme en labrador à deux pattes.

Quand ça sent bon, je m'extasie.

Quand les gens sentent bon, j'ai un a priori favorable sur eux.

Et je sniffe, je hume, je respire, d'aussi près que possible ces odeurs qui me sont douces.

Y a qu'à voir ma fille, je la respire autant que je l'embrasse, dans le creux du cou, dans la nuque (mais pas ses pieds !).

Peut-être qu'avec un odorat pareil, j'étais un sacré bon chasseur de mammouths, dans une vie antérieure ?