On peut être du bout du monde ou du coin de la rue.

On peut être dissemblables ou se ressembler.

On peut avoir des tas de choses en commun qui ferait de la rencontre une évidence. Même si l'un est scientifique et l'autre littéraire, l'un un homme et l'autre une femme. Et aimer l'un et l'autre les garçons :-)

L'un peut être pas de gauche et l'autre si.

On peut même n'être pas tout à fait de la même génération. Et pourtant. Pourtant.

Un jour on se croise. Un jour on se reconnaît. Un jour on sait qu'on a en face de soi l'un des humains qui font qu'une vie vaut la peine d'être vécue.

Il y a dans mes rencontres cardinales un homme qui correspond à ces quelques lignes esquissées.

Quelqu'un que je n'ai vu qu'une fois en chair et en os, mais qui me fait dire, quand je pense à lui, que la vie est plus belle de son existence dans la mienne.

Quelqu'un que j'aime très fort, et qui est devenu un indispensable de ma vie.

Il a 50 ans aujourd'hui. Et c'est à la fois mon grand sage et un gamin moqueur.

Et j'ai juste envie de lui dédier le billet du jour (je sais que ça déchaînera moins les foules que mes histoires de matelas, mais c'est beaucoup, beaucoup plus important pour moi, pourtant, de savoir tous les jours qu'il est si loin et si près, qu'il existe).

Merci pour toute cette humanité qu'on partage, Eric.

Many happy returns of the day. Qu'on rigole, qu'on refasse le monde, que tu m'expliques des trucs pour lesquels je ne me serais jamais passionnée sans toi, qu'on se retrouve de temps en temps autour d'un bon plat, que ton geek d'amoureux daigne un jour se joindre à nous, qu'on enrage, parfois, qu'on parle de cul, aussi, et de coeurs qui battent, surtout.

Et surtout, très bon anniversaire.

Des tas de baisers s'envolent jusqu'à toi (et Cro-Mignonne dit : dis lui un gros bon anniversaire de ma part !).