Du genre polie
Par Sacrip'Anne le mardi 22 mars 2011, 07:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Je suis du genre polie.
Du genre à rigoler avec les brancardiers parce que je trouve qu'ils font un job pas facile, alors que j'ai un gros caillou dans le bide.
A dire "oui oui, tout va bien". Même quand ça ne va pas super bien.
A ne pas forcément avoir envie d'emmerder le monde avec mes états d'âme.
A faire un sourire poli alors que je viens de prendre un boulet sur le pied.
Du coup, parfois, je fais comme si j'allais bien. Alors que je suis inquiète un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, à l'intérieur.
Parce que je sais que ni moi ni vous n'avons de quoi faire quoi que ce soit à cette inquiétude.
Le truc, en revanche, c'est que quand je suis inquiète, ça me délie la langue. Et je peux vous assurer que pour me faire dire des trucs que je n'ai pas décidé de dire, faut se lever de bonne heure. Même pour les vraiment plus proches.
Alors maintenant que je suis beaucoup moins inquiète, je regarde hier d'un air mi goguenard, mi atterrée.
Putain, j'ai écrit ça, moi ?
Ahem.
Bon ben c'est fait.
Euh.
Euh ?
Euh !
(Pour ce que ça change, en même temps....
Commentaires
Mais tu parles de quoi, exactement ? Des poissons et des bocaux ? Des souris et des hommes ? Ou bien tu fais référence à un hier générique ? Dans ce cas-là, je te dirai, de façon aussi générique, qu'il faut se défouler de temps en temps, ma chère Anne : c'est bon pour le coeur – et là je parle du muscle et du sens (il y a bien un sens qui s'appelle le coeur, non ? :-/ ).
Il se passe quelque chose de bizarre aujourd'hui ici, je ne peux pas croire que je sois le seul commentateur... (c'est mon sixième sens qui me le dit – non, pas le coeur, l'autre ;-) ).
A force de prendre sur soi et de faire bonne figure, ça finit par craquer. Les trucs que tu as écrits, ça t'a fait du bien de les écrire à ces moments-là. Alors peu importe l'effet qu'ils te font maintenant, c'est du passé ! (dis-je alors que je suis un spécimen dans le genre poli comme tu le décris ;-) )
Pablo, c'est pas très important de savoir le "quoi", mais hier pendant que je vous parlais du jeune paltoquet et qu'on en rigolait ensemble, j'avais le coeur sur un autre rythme, on va dire.
Ben chais pas, sinon. Parfois, y a rien à dire, pour des tas de raisons ? (Ou alors je suis devenue chiante !!)
swahili, alors on va se faire des politesses ? Ah mais c'était pas méchant, du tout, c'est juste que je m'étais fait comme une promesse intérieure de ne pas dire ces mots, pour le moment, même... Enfin voilà LOL
Moi, le truc c'est que même si j'ai envie de me taire, je suis trop expressive et tout se lit sur mon visage. Des fois j'ai vraiment l'impression d'avoir bien caché mon jeu et en fait non, je suis super flagrante. Le comble pour une comédienne :-C ;-) :kiss
Sans être comédienne, je suis comme Luce - et du coup j'arrête de me taire - suis une immense malpolie!
Quand à toi, tu sais ce que j'en pense ...
luce, ah mais ça n'empêche pas ! Je pense que je suis, comme toi, assez transparente dans mes expressions ! On doit avoir un côté "flegme anglais" !!! LOL :kiss
nam, oué, je sais. Je me demande si c'était pas "grotte", le mot qui tchue. Ce qui manque un peu de glamour, mais bon. On va expérimenter !! :-/
:-O Tu veux que je sois inquiète aussi c'est ça ? Tu sais qu'il m'en faut peu !
T'inquiète Madeleine, tout va bien. :kiss
Je ne sais pas si tu parles de ce dont je crois que tu parles mais si c'est bien le cas, t'as bien raison de libérer la pression de temps en temps. Même si c'est pas voulu. Sinon ça fait boum. Et Aie.
Et comme disait l'autre, vaut mieux un petit "pff" qu'un gros "boum". :-)
Raphaëlle, euh, je ne crois pas que tu puisses savoir de quoi je parle (ça devient fumeux, là, non ??!!) :-C Mais c'était pas dans l'esprit que tu sembles indiquer, non. :kiss
Le coup du brancard, du tout va bien, du sourire alors que je viens de me fracturer un orteil... je connais... tout pareil.
Par contre, inquiète je me mure dans une sorte d'absence. Je parle beaucoup, mais je tais tant de choses aussi.
Lâcher la pression et traverser un pont à la fois. Prendre juste garde de ne pas volontairement blesser. Memento mori. Et ne pas oublier d'en rire.
Valérie, inquiète ou pas, ta phrase : "Je parle beaucoup, mais je tais tant de choses aussi.", j'aurais pu l'écrire. :kiss
Eric, oh la, rien de commun avec la traversée d'un pont, quand même !
Je le pensais à l'américaine : Blow off steam and cross one bridge at a time ;-)
Eric, oui oui, j'avais bien compris ça comme ça !! LOL