Dimanche matin, j'émerge d'une jolie soirée, je me gratte la tête pour savoir si je vais me jeter dans un train vers la mer ou pas.

Et je reçois un sms d'une amie qui me dit qu'elle est en transit à Paris. Alors je saute sur mon téléphone pour lui répondre ok, appeler maman pour lui souhaiter son anniversaire, ma brosse à dents dans l'autre main, et me voilà dans le transilien.

C'est quand la logistique est avec vous qu'on se dit que ça devait être comme ça et pas autrement : me voilà le pied sur le quai juste à temps pour venir l'accueillir au bout du sien, quelques mètres plus loin.

Et chouette. Trop court mais chouette.

Une fois saluée sur un autre quai dans une autre gare, je regarde dehors, vois qu'il fait beau, me dit qu'entretemps un plaisir de fin d'après-midi s'est organisé, mais que dans l'intervalle, pas de raisons de se traîner.

Alors me voilà partie plein nord-est pour tester le petit bistro restau qu'une ancienne collègue à ouvert.

Une terrasse, un bouquin, du soleil. Bonheur.

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Puis promenade vers les Buttes Chaumont. Joli quartier au passage, déambulages dans le parc. Descente vers le lac pour une pause sieste.

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Double bonheur. La récré de plus tard se précise, des mots qui viennent me distraire de ma distraction, mais en bien. La vie autour.

Remontée sportive vers le point de rendez-vous, et puis quelques kilomètres de plus avant le demi bien mérité de part et d'autres.

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Finalement je ne suis pas restée au concert qui avait déterminé le lieu de l'escale. Je crois que j'avais mon compte, et puis pas envie d'y rester seule, là aussi, j'avais eu mon compte de moments en tête-à-tête avec moi. Et pas sûre d'avoir assez d'énergie dans les pieds pour rentrer avec le sourire plus tard.

Mais c'était formidable, cette journée. Avec cette liberté d'aller où bon me semblait, la solitude quand il fallait, les bonnes personnes au bon moment pour accompagner le reste.

C'était un beau cadeau de Pâques. Encore mieux que du chocolat. Sauf que le lendemain, je marchais comme John Wayne.

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