J'avais tellement bien démonté la machine à rêver que je ne me souvenais plus, au réveil, ce qui s'était passé dans ma nuit.

Mais elle a dû se remonter un peu à l'insu de mon plein gré, j'ai fait deux nuits de suite des rêves étranges.

Tous les deux avec une sorte de fil rouge commun, même si les personnages, à part moi, n'étaient pas les mêmes.

Du genre de rêve qui vous font engueuler votre inconscient au réveil, "hey, c'est pas la peine de me fourguer des trucs pareils, dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Alors fuck avec tes happy end et laisse moi vivre la vraie vie peinarde".

Et puis je me dis que c'est quand même un peu mieux que des cauchemars, quand même.

Mes rêves sont des sortes de comédies sentimentales à l'américaine, dans la grande tradition du genre.

Ca n'empêche, du coup, quand on se réveille, frustration. Ah oui. La vraie vie, c'est ça. Faisons avec.

(Si j'étais cruelle, je vous mettrais en bande son : Dreeeeammms, are my re-ality.... Hinhinhin. A la place, Bashung, Madame rêve... mieux !)