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Par Sacrip'Anne le jeudi 9 juin 2011, 07:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Je parcours mes propres archives, ces jours-ci, histoire de retrouver un peu le fil de ma vie, ou de le retricoter, et puis de renouer avec certains souvenirs.
Il y a des choses que j'avais un peu oubliées.
D'autres pas du tout.
Il y a surtout les commentaires. Diantre que nous avons échangé, depuis toutes ces années.
Y en a un, de commentaire, qui m'a fait bizarre à lire tant il y a des jours où il pourrait me paraître s'adapter pas mal à une situation d'actualité (encore que la personne concernée vous dirait que ça n'a RIEN à voir, mais il m'arrive de soupçonner cette personne de SE raconter des braves conneries pour faire une carapace à sa carapace, quand ça touche à ses propres comportements. C'est ça, ou alors c'est une personne qu'il me faudrait fuir pour cause d'une forme de "bienveillante cruauté", alors des deux options, je choisis celle qui me fait peut-être le plus mal, mais qui évite d'être déçue par le fond. Bref. On s'en fout que je vous raconte ma vie, en fait).
Ce commentaire, donc.
Je me dis parfois que j'ai tort de me relire, aussi.
Étonnante mise en abîme.
(Jean Cocteau disait : "Il n'y a que deux manières de gagner la partie : jouer cœur, ou tricher". Je joue cœur. Devrais tricher ?)
Commentaires
(Rajout de l'aube : cette dernière question est rhétorique, ma partie actuelle est game over et je n'aime pas les "tu devrais". Je pensais à dans la vie en général).
Des vies qui nous attirent, de brulures ou de clous. Oui mais ne pas les vivre, c'est encore pire que tout. (Oh je cite du Goldman avant 9h... c'est vraiment un matin étrange)
Tu devrais ... nan je déconne ;-)
J'ai fais ça souvent, me relire, dans des périodes de transition ou ma vie semblait ne plus me reconnaître. J'ai été surprise souvent de découvrir des mots, des maux, récurrents, et qui me semblaient pourtant nouveaux à chaque fois que je les éprouvais, que je les écrivais. Je me suis fait ma petite philosophie à ce sujet. La vie est une spirale, on ne repasse pas toujours par les mêmes choses mais juste pas très loin, avec un air familier et nouveau à la fois. Dans cette spirale, nous amassons des expériences et c'est cela qui fait que si nous tournons en rond, nous avançons tout de même.
Dans cette période que tu traverses, j'aurai tellement aimé avoir le temps de venir te voir, picoler un peu ensemble, refaire le monde, dire du mal des néfastes tout en leur trouvant de charmantes excuses, et rire un bon coup... Enfin, le cœur y est et puis peut être qu'en juillet on y arrivera ;-)
Et nous, les filles, on préfère souvent souffrir que ne rien ressentir. Et je crois bien qu'on a tort…
Parfois, en étudiant le passé (et les entrailles, haruspice va !) on découvre l'avenir...
Hé hé fallait le placer celui là ;-)
Ahem....tu relis toutes nos counneries...j'ose plus rien dire du coup :-C
Ne pas vouloir souffrir, c'est donc ne rien vivre mais ce n'est pas ne pas vivre. Par exemple, c'est rentrer chez soi, s’asseoir dans son canapé devant son horloge et attendre une heure décente pour aller se coucher : une vie contemplative.
Même avec mon grand âge, je ne dirai pas "tu devrais" , déjà j'évite de le dire à mes enfants .... J'aime bien la "petite philosophie" de Luce avec l'image de la spirale : c'est très évocateur de la progression de la vie ! Bises
Ah le monde des bisounours est parfois bien compliqué !!!
A défaut de tu devrais j'aurais bien envie de dire Il devrait ...
frederique, oh ben oui, dis donc, t'attaques fort !!!
luce, on va y arriver. Et puis si c'est pas là, c'est autrement. Parce qu'on est tricotées serrées même de loin, toutes les deux. :kiss
liwymi, si on trichait ? Ou bien si on se disait que les malades, c'est pas nous (mieux) ?!!
Eric, magistral. Quel dommage que tu sois homo et à l'autre bout du monde. Rien que pour l'avoir placée, je pourrais t'épouser, tu sais ? LOL
swahili, mais je sais que ton engouement pour VD t'a un peu passé, alors tout va bien !
z..., moi qui me disais que finalement, boire un verre, tout ça... LOL
charlottine, oui, moi aussi, j'aime la spirale de luce. Celle de sa philosophie et le joli tourbillon qu'elle met partout où elle passe.
Namfarang, ma réponse spontanée, quand je t'ai débloquée depuis mon téléphone, était : what the fuck. Et merde. C'est pas moi qui perds le plus, finalement et après quelques mois de réflexion, en fait. :kiss
Ça y est me suis de nouveau mal exprimée et du coup t'as tt compris à l'envers ... :-(((
Bah oui je crois bien qu'il faut vivre sa vie avec son cœur. Pour la triche on verra après !
Non, je crois que je t'ai bien comprise, Nam ! C'est pas à propos de toi ou de ce que tu dis que je lance des what the fuck !! :kiss
Valérie, "le reste on en reparlera", chante DSLZ :-)
C'est curieux, je me faisais le même type de réflexion mais un pas de côté en retombant par inadvertance sur des commentaires que j'avais déposés ailleurs avant ma saison sombre 2005/2006. Entre temps il y aura eu que ma meilleure amie a muté en #MonAssassinPréféré, la rencontre avec #MaGrandeDiva et me débarrasser enfin du #Jobàlacon. J'ai l'impression de n'être plus la même (avec quelques constantes, cependant). Ça fait bizarre aussi de constater à quel point nous sommes parfois prémonitoires.
Gilda, ou pas...
M'étais aussi posée d'ailleurs quant à #MaGrandeDiva la question à la Cocteau puisqu'il semblait tant rêver de séduction séductrice (Tu préfères pas qu'on t'aime plutôt qu'on t'embobine like à bite with no nearby brain ?).
gilda, moi si, en tout cas !