Je me dis : et si cette espèce d'obsession à comprendre comment "ça" fonctionne, les humains, m'avait plus d'une fois menée dans des impasses ?

J'allais dire "mauvais chemins", mais les chemins qu'on emprunte nous mènent quelque part, ne serait-ce qu'à l'état suivant de nous-même.

(Et vl'a t'y pas que je recommence, non ?).

Bref, après avoir parlé à Luce tout à l'heure (je fais pas de lien, je suis à moitiée allongée avec l'eeepc qui repose là où il peut, je dors à moitié, mais elle est dans la colonne), donc après avoir parlé avec Luce, je me disais : et finalement, si tout ceci n'avait AUCUN sens ?

On est dans un état, puis dans un autre, puis encore un autre, mais pourquoi y aurait-il une forme de dessein ou de cohérence, finalement ?

Une pensée qui passe, qui me traverse l'esprit sous forme de "finalement on est toujours tellement surpris par les réactions des autres, parfois en bien, parfois en pas, que ça n'est pas plus logique que tout soit illogique que l'inverse", si vous me suivez. Enfin je me comprend à peine. Je m'amuse avec cette idée que j'aurais oubliée une fois que j'aurai ENFIN dormi 8 ou 10 heures de rang, au moins.

En tout cas, ces jours-ci, mon kaleidoscope personnel est plutôt joli. Et j'en profite sur un mode "j'l'ai pas volé, je crois".

Et je retiens des rires, des mots, des pensées (merci Gilda, tu ne sauras jamais comme tu m'as émue ce matin, même si j'étais dans une disposition particulièrement réceptive, ça m'a fait plus que chaud au coeur), des variables, des inconnues, du renouveau et du changement, et la constante : la vie qui passe. Avant qu'elle ne se fasse la belle, il y aura eu du beau.

(Toutes mes confuses pour ceux qui auraient vraiment lu ce billet jusqu'au bout).