Kaleidoscopique et stroboscopique
Par Sacrip'Anne le jeudi 14 juillet 2011, 20:53 - All about Chiboum - Lien permanent
Je me dis : et si cette espèce d'obsession à comprendre comment "ça" fonctionne, les humains, m'avait plus d'une fois menée dans des impasses ?
J'allais dire "mauvais chemins", mais les chemins qu'on emprunte nous mènent quelque part, ne serait-ce qu'à l'état suivant de nous-même.
(Et vl'a t'y pas que je recommence, non ?).
Bref, après avoir parlé à Luce tout à l'heure (je fais pas de lien, je suis à moitiée allongée avec l'eeepc qui repose là où il peut, je dors à moitié, mais elle est dans la colonne), donc après avoir parlé avec Luce, je me disais : et finalement, si tout ceci n'avait AUCUN sens ?
On est dans un état, puis dans un autre, puis encore un autre, mais pourquoi y aurait-il une forme de dessein ou de cohérence, finalement ?
Une pensée qui passe, qui me traverse l'esprit sous forme de "finalement on est toujours tellement surpris par les réactions des autres, parfois en bien, parfois en pas, que ça n'est pas plus logique que tout soit illogique que l'inverse", si vous me suivez. Enfin je me comprend à peine. Je m'amuse avec cette idée que j'aurais oubliée une fois que j'aurai ENFIN dormi 8 ou 10 heures de rang, au moins.
En tout cas, ces jours-ci, mon kaleidoscope personnel est plutôt joli. Et j'en profite sur un mode "j'l'ai pas volé, je crois".
Et je retiens des rires, des mots, des pensées (merci Gilda, tu ne sauras jamais comme tu m'as émue ce matin, même si j'étais dans une disposition particulièrement réceptive, ça m'a fait plus que chaud au coeur), des variables, des inconnues, du renouveau et du changement, et la constante : la vie qui passe. Avant qu'elle ne se fasse la belle, il y aura eu du beau.
(Toutes mes confuses pour ceux qui auraient vraiment lu ce billet jusqu'au bout).
Commentaires
Tu ne l'as vraiment pas volé, je suis sûre :heart:
Je te fais plein de bises, et surtout bonne et longue nuit :heart:
Alors tant mieux si j'ai pu te faire plaisir.
Pour ma part je persiste : j'éprouve désespérément le besoin de trouver une clef de cohérence jusque dans les comportements humains, sans doute parce que si j'abdiquais cette sorte de minimum vital je ne verrais plus du tout ce qui nous empêche d'être des serial killers, sur le mode je fais ce qui me passe par la tête à l'instant t et peu importe les conséquences sur l'instant t + 1.
Je lis aujourd'hui un roman qui voisine ces sujets ("L'Estivant" de Kazimierz Ortos, que je ne connais pas ni de nom avant d'ouvrir le livre, ni de rien) : particulièrement intéressant parce que le narrateur y est un type moyen, qui ne se présente pas sous son meilleur jour et effectivement agi par moment ou du moins a agi par le passé de façon irresponsable et incohérence, met 50 ans à se demander Mais au fait et l'autre quel effet ça lui a fait ? et (comme souvent dans la vie) ne trouve aucune réponse apaisante à ses questions tardives.
Pourquoi sommes-nous si facilement indulgent(e)s (envers soi-même, envers les autres) ?
Le dessein ou la cohérence, si il y en a , c'est nous qui la construisons, à postériori. C'est ce que je crois. :heart:
tu sais quoi, je crois que c'est accepter ça qu'on appelle le "lâcher prise" MDR !!!! On est traversé par des états successifs...
Gilda : Non cohérence, ne veux pas dire non conséquence. Ce sont les conséquences de nos actes qui nous retiennent ou nous motivent, pas leur cohérence, je crois ...
C'est bien fait pour toi, Anne. T'avais qu'à pas commencer à parler avec la Luciole. Je n'ai jamais tenté l'expérience, mais quelque chose me dit que dans ces cas là, on sait parfois d'où on part, on ne sait jamais où on arrive.
Et alors on regarde le paysage alentour, et on n'a plus envie de repartir.
Quelque chose comme cela. Ou
piremieux.Bon, je ferais mieux d'aller dormir, ou d'écrire un peu, ce qui ne s'est plus fait depuis belle lurette.
J'ouvre un œil après une première tranche de 8, mais je vais le refermer, répondrai plus tard.
Sauf, Andrei, qu'avec Luce, on SAIT qu'on va parler d'amour à un moment ou à un autre.
Anne et Andrem : Vous êtes trop chou à dire des si jolies choses sur moi quand j'ai le dos tourné :heart:
Tu peux chercher du sens, il y en a toujours, mais parfois il faut accepter de ne pas y avoir accès. Un peu comme un tableau ou un texte, certains sont de suite compréhensibles, d'autres partiellement, d'autres restent mystérieux et c'est très bien comme ça.
A la réflexion, je ne pense pas connaître de personne aussi cérébralement sensible que toi ;) A demain!
Oué Heidi, et je ne suis pas sûre que ça ne finisse pas par me perdre. Oui, demain :)
Floh, mais alors, j'ai dormi, mais dormi !!! Du coup là, je me dis qu'il serait temps d'y retourner, non, depuis le temps ? :p et puis des bisous. :-*
Gilda, j'ai tendance à l'être plus vis-à-vis des autres que de moi, je crois...
luce, mais alors c'est CA, le lâcher prise ??!! :-D