Faut qu'j'me rassemble.

C'est vrai, ça ne ressemble à rien, tout ça !

Un rire laissé ici, un souvenir par là, des microscopiques bouts de moi (oui, ça existe, des PETITS bouts de moi) semés un peu partout sur mes pas. Et là, j'ai envie de refaire le chemin en sens inverse, histoire de retourner un peu dedans.

Donc, concentration, inspiration, expiration.

Pffffcccchouitttt. Fait-elle. En expirant.

Allez ma grande ! m'interpellje (je sais). Retour à la vie, rythmée par les lundis matins et les vendredis soir. Tu te souviens, on s'est dit qu'il pouvait même se passer des trucs qui ne soient pas du travail, entre les deux ?! (Oui oui oui, je me souviens, je maintiens, je signe des deux mains).

Et puis ce brin de mélancolie n'a rien de méchant, c'est même, plutôt, un tic-tac régulier d'une attente pas trop longue, de moments heureux avérés vécus et que personne ne peut m'enlever, et toutes ces sortes de choses dont je n'ai pas l'intention de me dispenser de sitôt.

Il est beau, cet été 2011, plutôt, pour le moment.