Faute d'inspiration, je demandais au grand Twitter de quoi parler ces jours-ci, Grumly me met sur la piste de la cuisine, de mes plats préférés et des anecdotes autour.

J'ai déjà raconté ici, souvent, comme j'adore cuisiner pour les amis, la famille, le week-end et comme je suis pathétiquement peu inspirée pour le dîner du soir, comme je suis accro au chocolat noir et au parmesan, et autres petites choses dans ce genre.

Grumly me demande un Top 3, qui sera nécessairement assez réducteur, alors je fais avec les trois premiers qui me viennent en tête.

Attaquons-nous à ce que vous avez des chances de manger à la maison si un jour vous y venez, donc !

The famous et familial boeuf bourguignon

Que les choses soient claires, pour ces recettes-là, de celles qu'on se transmet de génération en génération, chacun sa recette et j'ai depuis longtemps renoncé à déterminer quelle chapelle était la bonne.

Mais en l'occurrence, ma recette, je la tiens de ma grand-mère (enfin de sa boîte à recettes) et elle a fait ses preuves.

C'est vraiment un "plat d'antan" : il faut compter une bonne heure pour mettre en route la machine, et puis six de mijotage, qu'on peut laisser faire mais qu'il faut quand même surveiller de temps à autre. Et puis goûter, et puis re goûter, etc.

Par une sorte de rencontre des cultures culinaires avec le papa de ma fille, on l'a toujours servi avec... du riz blanc. Et j'ai conservé cette habitude. Ca surprend la première fois, mais pas celles d'après : on y prend goût !

Et bien sûr, meilleur est le bourgogne dans les verres, meilleur est le repas.

Quand je m'installe dans la cuisine pour démarrer le premier boeuf bourguignon de l'année, invariablement, je pense à ma grand-mère, et puis à mon grand-père aussi, aux repas interminables, à la maison dans la Nièvre, au bon pain des dimanches matin là-bas. Une sorte de madeleine à double effet : du doux un peu nostalgique s'installe, puis, généralement, on se régale.

Les charlottes aux fruits

C'est curieux, plus j'avance en âge, plus j'aime le salé, à part le chocolat, mais plus je m'amuse à pâtisser (ce qui va encore me valoir de me faire suspecter d'être une réincarnation de Ragueneau, huhuhu).

Les charlottes aux mousses de fruits sont venues après un échec cuisant de dessert pour un réveillon avec papa. Il manquait clairement d'un truc pour gélifier, le goût n'était pas mauvais mais la texture était... douteuse et peu ragoûtante. A part quelques fous rires associés, rien n'était très mémorable dans ce dessert.

Piquée au vif qu'il n'ait pas suivi mes conseils, je me suis lancée dans une longue série de charlottes aux mousses de fruit, dont je ne suis pas encore sortie, près de deux ans plus tard. Poires, fraises, framboises...

Et quand je vois la mousse prendre et la charlotte se présenter fièrement, les ah et les oh fuser (ok, j'exagère peut-être un peu), je suis emplie de fierté et de plaisir. Non mais. Rien de moins. Et oui, en toute modestie !

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(Oui, c'est moôôôôââââ qui l'ai faite ! Proud !!!)

Les krûts au chocolat

Je suis assez chiante sur les desserts au chocolat : je n'aime pas qu'on vienne y mettre n'importe quoi. Foin d'amandes ou de cacahuètes, il faut que ça soit du chocolat et (presque) rien que du chocolat. OK un peu de beurre. Du sucre. Des oeufs. De la farine. Enfin rien de méchant, voyez (encore que je mijote un mi-cuit au coeur de spéculidou dont il faut que je parle avec Jath, pendant que j'y pense).

Donc chez moi, les krûts au chocolat, c'est du "tiers-cuit" (quand j'oublie qu'il faut rajouter 5 minutes au temps de cuisson de la recette), de la mousse au chocolat noir.

J'adore faire, j'adore lécher la cuiller, j'adore apprendre à Cro-Mignonne à les cuisiner avec moi... et j'adore la mine réjouie des amateurs, des vrais, des purs, des tatoués, de ceux à ne pas se demander combien de calories la micro cuiller.

C'est pas tout ça, mais il m'a donné faim, ce billet !