Les Mille et une vies

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Mot-clé - Cro-Mignonne

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jeudi 22 octobre 2009

Enfance

Drôle de période que cette première rentrée scolaire.

Si l'école en elle-même est bien comprise, maintenant, le centre de loisirs nous a valu hier matin encore une grosse manifestation de mécontentement de notre petite fille.

Partie plus tôt hier pour cause d'énormes bouchons, pas de nounou, et besoin impératif d'être là bas à l'heure, je la trouve riante et m'expliquant qu'elle n'a pas pleuré, qu'elle a bien joué, que la journée est passée très vite et qu'elle a mangé des légumes à la cantine.

L'animatrice confirme. Et qu'elle n'a même pas réclamé son doudou qui est resté sagement dans le sac sauf au moment de l'accueil du matin et de la sieste.

Nous avons donc eu une conversation sur la non nécessité de faire un scandale de tous les diables le matin maintenant qu'elle est sûre qu'elle s'amuse bien là-bas aussi. Mine de rien je me sens un peu de pression, avec les vacances qui arrivent, ça sera le centre tous les jours. Arg.

Dans ses autres moments, nous avons une petite fille charmante, qui remange à peu près de tout (ou en tout cas nous fait la grâce de goûter sans avoir à passer par l'arsenal de négociations et de menaces avant), qui nous tient à table le soir de charmantes conversations, avec qui on rit, on lit... une adorable petite personne qui a déjà bien pris confiance en elle dans son rapport aux autres et à l'espace. Vous la verriez grimper sur tout ce qui s'élève, elle qui fût l'incarnation du contraire de "témérité".

Et j'adore cette petite bonne femme. Hier nous avons reçu Pomme d'Api, l'avons lu ensemble, avons parlé des histoires qu'il contenait, un grand moment d'amour et d'échange de vues. Précieux.

vendredi 9 octobre 2009

School stories

Cro-Mignonne s'adapte de mieux en mieux à son école, commence à nous raconter des choses, à avoir sa petite vie.

Nous avons rencontré la maîcresse samedi, qui disait d'elle qu'elle était un peu solitaire mais sans que ça soit inquiétant, qu'elle avait un vocabulaire charmant (tu m'étonnes ! Ce matin, elle m'a félicité d'avoir "franchi la croûte" qu'elle a sur le genou en mettant son froc sans lui faire mal...), et que si elle n'en avait que des comme ça, elle ferait un métier facile.

De quoi gonfler encore un peu l'égo de parents en adoration, bien sûr.

L'heure du bain est souvent, d'elle à moi, le moment de bribes de récits (et d'arrosages de la mère par la fille, évidemment).

Hier soir :

" Ca a été à l'école ?"

"Oui, j'ai fait de la pâte à modeler rouge"

"Et qu'est-ce que tu as fait avec ?"

"Ben de la pâte à modeler" (ben oui, quoi !)

"Et les copines, ça va ?"

"Oui, j'aime les copines"

"C'est qui, ta préférée"

"F. parce qu'elle est drôle !!" (comme sa mère, quoi).

La sentant en confiance, je glisse vers un sujet important :

"Et est-ce que tu as un amoureux ?"

Petite pause de réflexion.

"Oui !"

"Et il s'appelle comment ?"

(Elle me répond mais je n'ai pas bien compris le nom. Un truc genre Tzigane. Je crois que je vois qui c'est, malgré son nom exotique, c'est l'un des rares petits blonds de sa classe. La seule fois où je l'ai vu, il escaladait consciencieusement tout ce qui était à sa portée).

"Ah c'est bien. Et c'est toi qui est amoureuse, ou lui, ou les deux ?"

"Les deux maman !" (sur le ton : mais franchement, bien sûr, c'est évident !!)

"C'est bien chérie, profite" (sans doute pas ce qu'aurait dit son père).

Le temps de m'expédier trois litres d'eau sur la figure, elle complète.

"Mais tu sais maman, D. je ne suis pas du tout amoureuse de lui".

D. étant l'affreux jojo qui sème la zizanie dans la classe et qui fait, un mois après la rentrée, hausser les sourcils du personnel enseignant et encadrant jusqu'au plafond, je me félicite de son bon goût.

J'adore ces moments.

vendredi 25 septembre 2009

Friday morning

Dur de se lever tôt ce matin, pour déposer Cro-Mignonne au centre de loisirs. Son papa était dans le TGV, et mon boss ayant décidé de jouer au plus malin sur les questions des horaires avant notre entretien prochain, pas moyen de la déposer directement à l'école...

Elle a pleuré à mon départ, j'ai pleuré aussi, hors de sa vue. Mais je sais qu'elle ira bien, à l'heure qu'il est elle a retrouvé sa maicresse adorée, alors...

Ca roulait.

Arrivée bien matinale, pour trouver les coupures de courant mensuelles. Du coup arrivée tôt mais sans ordi, ni réseau. Café, clopes. Gniark. C'est beau le temps de travail effectif, quand on veut jouer au plus malin.

Et ce soir, soirée de filles, des pâtes, des jeux, des histoires à se raconter.

Puis le week-end. Deux jours de vraie vie. Chouette.

Lundi et mardi en formation, ravie de ne pas être sur les lieux...

Finalement, démarrage difficile mais perspectives pas si mal pour les jours à venir.

mercredi 23 septembre 2009

Blues de la maman travailleuse

La re rentrée de Cro-Mignonne s'est bien passée, après presque une semaine d'éloignement pour cause grippale.

Elle commence à raconter un petit peu, on a des idées sur les prénoms de ceux qu'elle aime et ceux qu'elle n'aime pas, ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas.

Un petit caillou subsiste dans sa chaussure (et la mienne).

Tous les jours elle me dit qu'elle veut maman à l'école.

Que je l'accompagne, que je vienne la chercher.

J'ai beau lui expliquer que les heures de mon travail ne le permettent pas, comme j'ai moi aussi ce regret de ne voir l'école que par les yeux de son père, de Mary Poppins, des siens, ça me touche, forcément.

Je sais qu'au bout du compte, ça s'atténuera, un peu. Beaucoup.

Mais quand même.

lundi 7 septembre 2009

Nouvelle vie de mère

Promis, dans quelques jours j'aurais de nouveau les yeux capables de sortir du nombril de ma fille et de vous parler d'autre chose, mais là, mazette, j'ai vécu quelque chose pour la première fois et j'en suis toute attendrie.

Samedi, en poussant le chariot, j'entends un "Oh, c'est Cro-Mignonne !".

Je me retourne et vois une zébulonne d'à peine un mètre de haut, le sourire large comme sa tête, couverte de boucles blondes et avec des yeux bleus coquins.

Cro-Mignonne la snobe un peu, je me penche vers elle pour lui demander si elles sont dans la même classe, comment elle s'appelle, etc.

On s'est croisées plusieurs fois pendant les courses, à chaque fois, grand sourire et risettes à volonté. Une perle, cette enfant.

Aux caisses, la coupine attendait que sa maman réorganise longuement le caddie, alors je lui envoie Cro-Mi, et pour la première fois, j'ai vu ma fille jouer (avec interactions) avec un autre enfant.

Moment délicieux que de les voir sauter, glisser, rire. Ensemble.

Du coup j'espère que ces premiers pas vers les jeux partagés l'aideront à s'habituer aux entrées dans la classe (ce matin, elle n'avait pas très envie...).

Et que pour L'Amoureux, le travail d'accompagnateur se passera vite en douceur, parce que la mominette sera impatiente de retrouver les coupines.

N'empêche, j'en avais le coeur chaviré de joliesse, de voir la blondinette et la brunette s'amuser ensemble.

jeudi 3 septembre 2009

Maternelle

Ce matin c'est la rentrée de Cro-Mignonne.

Nous avons laissé notre petite fille (qui pourtant avait "un peu hâte" jusqu'à hier) pleurant et hurlant...

J'ai hâte de la retrouver, j'appréhende un peu les jours à venir, même si je suis certaine que dans quelques jours, acclimatée, elle s'y plaira beaucoup.

La transition est rude...

mercredi 19 août 2009

Rentrés

De retour à Paris, où, heureusement il fait beau, avec des souvenirs plein la tête et l'énergie accumulée à être bien ensemble, avec du temps pour des moments hors chrono.

Quelques changements majeurs dans notre vie à trois : Cro-Mignonne est maintenant férue des manèges (et appuie comme une malade sur le bouton pour faire monter l'hélicoptère) et a laissé tombé définitivement les couches de la sieste.

Sinon, que du bonheur. Des micros instants de magie pure vécus les uns à la suite des autres.

Et un peu de blues d'être rentrés, pour moi.

En attendant de repartir, quelques jours de vacances, encore, avant la rentrée (beurk) et des tonnes de photos à décharger, trier, envoyer à certains, etc.

Et puis l'anniv de L'Amoureux aujourd'hui !

jeudi 30 juillet 2009

Des mots et de la cuisine

Ce matin, en accompagnant Cro-Mignonne au centre de loisirs, deux animatrices me sautent dessus pour me demander quel est mon secret pour que ma fille parle aussi bien.

Diantre. Il faut donc un secret ?

Je leur réponds que je n'en sais rien, qu'elle est entourée de bavardes depuis toujours et dans un milieu assez adulte, et voilà. Mais est-ce que vous lui parlez comme à une adulte ?

Euh... oui et non. Je lui parle comme à ma fille, je pense que j'ai adapté le débit à sa capacité de compréhension, il y a eu du bébé langage et des phrases complexes de tous temps, je ne me suis pas fait de religion, à vrai dire.

C'est vrai qu'elle parle bien et qu'elle a commencé très tôt, mais je me suis toujours dit qu'il en était de ça comme du reste : certains démarrent le langage quand d'autres marchent (en fait elle a marché simultanément, mais elle n'était pas très vive sur la propreté, ni sur la sociabilisation)... Bref, je ne me suis jamais posé la question du pourquoi. C'est comme ça, ça lui convient et à nous aussi, voilà.

Je me suis assise avec elle, comme hier (moins son Papa qui est parti aux horreurs ce matin) et on a pris un livre pour se dire au revoir.

Alors une nuée d'enfants, une petite dizaine, s'est installée autour de nous pour venir écouter. Je disais par mail à un blogami ce matin que ça avait quelque chose de magique, que tant que les enfants aimeraient qu'on leur raconte des histoires, il y aurait de l'espoir pour le monde.

En tout cas j'étais émue de cette ribambelle multicolore, avec des dentitions variables et des sourires immenses qui nous cernaient.

Et puis en arrivant je tombe sur le billet de Pablo. (Je tombe, mais sans entorse, cette fois. Huhu)

Pablo nous parle de gazpacho et d'un livre de cuisine, sorte de bible obligée de l'apprenti cuisinier espangol.

Ca m'évoque la "Cuisinière Provençale".

Une bible familiale, centenaire, et dans laquelle nous puisons recettes et inspiration génération après génération. Papa l'a offert à L'Amoureux (pas parce qu'il est jaune, hinhin !), un peu comme un gage d'entrée dans la famille, je soupçonne.

Cro-Mi adore aller le prendre dans les étagères, à cause de sa couleur, je suppose, et nous raconte d'improbables recettes de cuisine.

Improbables, mais à peine moins que les originales, puisqu'elles sont à peine (si ce n'est pas du tout ) modernisées.

Pour parodier, ça donne à peu près "chauffer le four à pain à la température requise. Mettre un bon peu de ceci et un chouïa de celà et cuire jusqu'à obtenir le résultat attendu".

Un peu exagéré, mais à peine.

Dans les recettes, comme dans les histoires, on transmet tant.

Sans doute pour ça que j'aime lire des histoires et faire à manger à ceux que j'aime.

mardi 28 juillet 2009

Premiers pas dans la cour

Cro-Mignonne, qui ne voyait pas tellement pourquoi abandonner les cocons familiaux (celui de ses parents et celui de Mary Poppins) a eu une sorte de déclic en visitant l'école maternelle fin juin.

Depuis : propreté et récurrence de la question "quand est-ce que je vais à l'école ?".

Sur les bons conseils de la dame qui l'a inscrite à l'école à la mairie (oui, hein, compliqué !), nous sommes allées ce matin, maintenant que les inscriptions sont administrativement confirmées, directement de la sortie du kiné (avec qui j'ai fait ma dernière séance, et le rideau sur l'écran est tombé, bye bye, lalalalalala !!) au centre de loisirs qui, justement, se trouve dans les locaux de l'école.

Je me disais que se familiariser un peu avec la chose avant la rentrée, pour une qui n'a jamais connu les joies de la vie en communauté, ça serait bien.

Et voilà t'y pas qu'on me propose de la prendre dès demain ! Cro-Mi consultée approuve, en extase qu'elle est devant un château de la salle de jeux et également devant les toilettes miniatures. On a les fascinations de son âge, n'est-ce pas ?

Je pensais la mettre le matin seulement pour un premier jour, mais en la consultant (bis, pour ce qui a trait à certaines décisions, nous consultons pas mal), elle me déclare tout de go que non, elle veut rester toute la journée, et la cantine, et la sieste, et le goûter, tout ça. Mais qu'il n'y a pas de problème puisque je vais venir la chercher après.

Tout compris.

Et me voilà, pauvre mère esseulée, à courir après une photo récente pour le petit dossier, ses dates de rappel de vaccins, et un bic pour écrire provisoirement son nom sur les vêtements et le sac de demain.

Pour le marquage de Doudou, j'ai pas trouvé, nous refusons l'une et l'autre d'écrire dessus. Un tout petit ruban à fixer quelque part ??!!

Bref, demain, ce sont les premiers pas dans la cour de l'école, et autant vous dire que devant sa joie à y aller, je suis à la fois ravie pour elle et complètement... vidée, larmoyante, plaintive sur mon bébé disparu, transformé en petite bonne femme qui sait ce qu'elle veut.

Et je me fais des films à base de "et si ?" (elle ne mangeait pas bien à la cantine, elle se sentait triste, seule, incomprise, rejetée,...). Bref je fais ma mère juive.

Et puis je pense à cette ribambelle d'enfants qui l'ont saluée quand on est parties en disant "au revoir Cro-Mignonne, à demain", et je me dis qu'elle va passer une superbe journée (et potentiellement bien dormir le soir, pas passer une heure à vouloir faire pipi, un bisou surprise, un dernier câlin, ranger ceci et celà, etc).

L'enfance, quoi.

La vie.

Qu'elle profite.

Edit, presque deux heures après "la rentrée".

Je fais une entorse (hihi) à ma promesse de ne pas me mêler de sa vie privée en reluquant par la fenêtre, histoire de vous montrer comment ça se passe bien.

En image : Première récré

lundi 27 juillet 2009

Rencontre avec Grenouille

Hier nous avons fait notre première grande sortie de vacances.

Parisienne, la sortie, puisque L'Amoureux travaille encore cette semaine et que nous l'attendons pour prendre l'avion, mais bien de vacances quand même.

Nous sommes allés au parc des Buttes Chaumont où Cro-Mignonne, outre nous donner de magnifiques aperçus de ses nouvelles capacités (aller faire pipi sur les toilettes des grands pour éviter l'accident !), a fait une rencontre inoubliable.

Celle de Grenouille.

Grenouille est un poney.

Deux tours, pas moins, pour notre cavalière en herbe ravie, fière comme un bar tabac hissée sur sa monture ! Et puis un peu de pêche aux boules et aux canards pour reprendre son souffle entre.

Alors d'accord, l'abandon du parc pour rentrer à la maison ne s'est pas fait sans larmes. Et si mes principes de mères ont été inflexibles, je dois bien reconnaître qu'intérieurement, je comprends son déchirement d'abandonner ces nouveaux jeux si drôles (quelle intensité dans les jeux, c'est réjouissant. Dans la colère, moins, mais bon).

Et la bonne nouvelle entre toutes est que le poney ne semble pas faire à notre fille le même effet que les chiens, ouf !

On y retournera, c'est promis !

jeudi 16 juillet 2009

Voir grandir les enfants

Mon inactivité forcée me fait découvrir des merveilles télévisées, je ne vous dis que ça.

Non, pas les Feux de l'Amour devant lesquels je reste résolument hermétique.

Mais pour les heureux possesseurs de la chaîne RealTime, il y a matière à considérations sur l'âme humaine, croyez-moi !

Ainsi j'ai découvert une émission, "Bébé Coach". Il s'agit d'une sorte de super nounou qui vient aider les parents dont les enfants sont un peu compliqués. Mais pas comme super Nanny, non non ! Ses anciennes clientes fortunées de L.A. l'ont surnommée "la femme qui murmure à l'oreille des enfants", c'est vous dire !

Je trouve ses propos doux et sensés, et sa façon d'accompagner, de ce qu'on en voit, beaucoup moins traumatisante et tout aussi efficace que la blonde terrorisante d'une chaine non câblée.

Bref.

Donc en voyant ces enfants (à 15 moins, Machin Truc ne peut s'endormir sans une têtée et demande le sein de sa mère 15 fois par nuit, genre), je me disais qu'on avait bien de la chance avec notre Cro-Mignonne.

Qui grandit.

Et nous tient des propos sans fin sur la vie, l'univers, le reste.

Qui, fidèle à ses tous premiers jours de vie, continue à porter son regard observateur sur ce qui l'entoure. Et à retenir, analyser et interpréter tout ce qu'elle voit.

Dont la logique m'enchante et me fait rire.

Dont le petit monde se construit dans une sorte de joie de vivre quasi constante. Confiante en elle, en la vie, en ses proches.

Souvent, je la regarde jouer. Je ris à ses commentaires pour elle-même, à ses allures de petite bonne femme, longues gambettes, pas assuré, petite fille avec encore un rien de bébé pour nous rappeler qu'elle n'a quand même "que croizans".

Je suis tous les jours encore un peu plus folle d'elle, et elle le rend, cet amour, magnifié, si vous saviez...

Je disais à Papa au téléphone, à propos ce que la parentalité fait de nous, que je découvrais avec bonheur comme nos enfants nous élèvent et nous grandissent, en même temps qu'on les élève et qu'on les aide à grandir.

Vent doux du bonheur quotidien. Heureusement qu'il est là, çui là. Qui donne du sens à la vie.

Concours de Crocs !

vendredi 10 juillet 2009

Sur ordre de la déesse des pots de chambre !

"La déesse des pots de chambre ordonne la publication d'un billet sur les progrès de la propreté de Cro-Mignonne, dans les plus brefs délais !"

Voici ce qu'il y avait dans mes mails ce matin.

Je m'exécute, donc, mais attention, âmes sensibles, s'abstenir !

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lundi 29 juin 2009

Propre !

Vendredi soir, j'ai eu une grande surprise.

Cro-Mignonne, bien dans son jean et dans sa couche en rentrant de chez Mary Poppins, m'annonce qu'elle a envie de faire pipi. Désabillage, et pof, bien dans le pot, comme une grande.

Je me méfiais un peu d'elle, vu sa tendance à accomplir l'exploit et oublier le mode d'emploi dans les minutes suivantes, mais non, elle a réitéré et fini le week-end en disposant de son pot comme une grande...

On peut donc officiellement le clamer, notre fille est propre le jour !!!

Et je n'en suis pas peu fière, il faut dire que peu secondée par une nounou et un papa légèrement maniaques, il m'a fallu leur communiquer la confiance que j'avais en elle (et lui faire ressentir à elle que la confiance lui était acquise).

Bref, une étape de plus qui nous éloigne des petits petits et nous emmène vers le monde des petits grands...

(Désolée pour les nullipares horrifiées, hein ! C'est juste que... waouh !! C'est pas dommage !)

Par ailleurs elle a découvert ce week-end aussi les joies du rongeage de l'os du gigot et nous a fait une démonstration très réaliste de "Cro-Mignonne la petite Cro-Magnonne".

Le mot "propre" était donc plus une figure de style que la réalité exacte du moment !

lundi 15 juin 2009

Voisinages et douceurs du week-end

Vendredi, partie chercher ma fille, je me retrouve happée avec Mary Poppins dans l'édition locale de la fête des voisins.

Un peu gênée d'arriver mains vides (enfin, pleines d'affaires de ma fille), je me retrouve assise avec d'office dans les mains assiettes chargées de victuailles, à boire, enfin bref, maltraitée.

Samedi, balade en famille pour ré équiper la maison en verres, les nôtres étant victimes du lave vaisselle et de mes maladresses. Cro-Mignonne tombe en extase au passage devant une très belle maison de poupées en bois. Extase telle qu'on a eu un peu de mal à la décoller du truc.

Résultat d'une longue négociation : la maison sera offerte comme récompense lorsqu'elle sera propre.

Dimanche, cul à l'air, notre fille nous gratifie de deux magnifiques (hum hum, spéciale dédicace à Samantdi !) pipis in da pot ! Bien aidée par l'envie de la récompense et pour sa nouvelle passion pour le piano, encouragée par l'exhumation de son coffre à jouet d'un petit clavier qui n'avait jusqu'alors que peu retenu son attention.

Le tout entrecoupés de moments de jeu, de câlins, de pauses tendresses et gourmandes, de musique...

Bref, un joli week-end en douceurs et en bravo.

Le départ du matin fût donc difficile. D'autant que si j'arrive à couper mon cerveau des tracas du boulot, mon dos, lui, me fait ressentir la tension à évacuer.

Vivemetn vendredi qu'on recommence...

mardi 9 juin 2009

De mère sourire à mère inquiète

Vendredi soir, Cro-Mignonne m'accueillait chez Mary Poppins en m'annonçant que j'allais avoir un cadeau pour la fête des mères "parce que j'aime beaucoup lire".

Pourtant elle avait bien gardé son secret jusque là, mais il faut croire que l'imminence de la date et la fabrication d'un dessin pour moi le même jour la faisait tellement monter en pression qu'elle n'avait pas pu garder ça plus secret !

Je suis donc repartie avec la tête de celle qui n'a rien entendu et un beau dessin de ma fille.

Samedi, elle s'est jetée sur moi un cadeau et une carte à la main. Une carte avec un joli dessin, et un bouquin (quelle surprise !!).

Impossible pour elle d'attendre plus longtemps.

Coeur de mère fondant, sourires et câlins.

Miam.

Dimanche, à l'occasion d'un déjeuner de fête des mères chez ma belle-mère, petite Cro-Mi a passé une quinzaine de minutes à jouer avec le chien local.

RAS.

Jusqu'à cette nuit.

Toux incessante, crépitements et bulles dans les bronches. Crise d'asthme.

Cro-Mignonne fût donc soignée à coup de remède de cheval, puis gardée dans notre lit pour surveiller sa respiration.

Elle allait vite beaucoup mieux. Le truc c'est qu'elle a absolument tenu à dormir en travers dans le lit. Hum. Bonne nuit les parents.

Comment passer du sourire attendri à l'inquiétude qui serre le coeur en quelques heures... Parentalitude classique, quoi...

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