Les Mille et une vies

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jeudi 15 juillet 2010

Non merci, je n'ai plus faim !

Il y a des blogs qu'on aime détester, ou qu'on déteste aimer, parfois. Mais on les lit, plus ou moins régulièrement, à cause de ce je ne sais quoi qui fait que d'accord ou pas, on y retrouve quelque chose qui fait écho.

Grâce à Caroline, j'ai découvert le docteur Zermati, dont je connaissais le nom et le titre accrocheur de quelques bouquins. Mais à cause de ce titre en forme de promesse qui me semblait impossible, je n'étais pas allée plus loin.

A lire Caroline, qui explique comment elle se reconstruit, progressivement, une histoire saine avec la bouffe, et qui du coup pavane en jolies tenues que la plupart des filles qui connaissent le vrai sens du mot surpoids ne regardent même pas sous peine de fondre en larmes, je me suis intéressée de plus près à la question.

Comme je ne peux, ni financièrement, ni géographiquement, faire comme elle, une série de rendez-vous pour entamer une thérapie de la bouffe et de la paix avec soi, j'ai acheté le bouquin.

En ai lu une première moitié. Me suis concentrée sur le fait de renouer avec la sensation de faim, facile à retrouver. Mais la satiété me posait plus de problème.

Jusqu'à l'Epiphanie. Il faut dire, quand j'étais bébé, puis petite fille, je mangeais peu, très peu, à la grande angoisse de mes parents. Et je pense qu'aidée par une tribu de gourmands, j'ai assimilé le schéma : finir son assiette = dire je vais bien, ne vous angoissez pas.

L'Epiphanie, donc, c'était se dire : la satiété, c'est tout simplement "je n'ai plus faim". Plus le creux au ventre qui me dit que je dois manger. Et recoupé avec des réflexions sur mon appétit de petite fille, je me suis rendu compte qu'en fait j'avais besoin de beaucoup beaucoup moins que ce qu'il me semblait bon de manger. Non pas que je sois un ogre, mais en fait, je suis gourmande avec un tout petit appétit.

Je vous le dis comme ça, comme une évidence, parce que j'ai testé ces derniers jours. Et qu'effectivement, après une quantité moindre de nourriture, je n'ai plus faim et pas de fringale néanmoins dans les heures qui suivent.

Et ça fonctionne.

C'est ainsi qu'hier, pour la première fois de ma vie, je me suis arrêtée à un gros tiers de calzone au saumon, qui, une fois rassasiée, ne m'apportait plus de plaisir ni de bienfait.

Je ne sais pas où ce chemin va me mener, mais ce qui est sûr c'est qu'intérieur et extérieur de moi se sentent plus sereins, ensemble.

Et puis ça va être drôle, les discussions de cet été. "Ca ne va pas, ma chérie, tu ne vas pas bien, tu ne manges rien ?"

Mais si ça va. Je n'ai juste plus faim.

samedi 22 mai 2010

Work in progress - Edition 2010 - Part II

Suis pas peu fière.

Réalisation en parallèle d'un double marathon de la maternité :

  • Animation du premier goûter d'anniversaire de la Cro-Mignonne. Ambiance Benetton avec la blackette, la beurette, et la semi Noich' ! Seulement trois, mais dont l'une en vaut 4 ou 5. Les deux plus sages sont épuisées à l'heure qu'il est, la boule de dynamite doit éreinter sa mère. Mais quels sourires, les trois !
  • Réalisation du gâteau qui va sous le décor et retournage dudit décor. Ca le fait. Cro-Mignonne a approuvé. Y a plus qu'à coller 4 bougies dessus demain et souffler (après avoir réalisé la blanquette qui va bien, retourné le salon, bu un peu des bulles, et tout ça).

Je ne suis pas sûre de faire long feu ce soir, notez. Mais radieuse des sourires, bisous et câlins des filles et de la mienne en particulier.

Preuve en image que le cru 2010 ne sera pas un râtage :

Work in progress - Edition 2010

Cette année, après le choix du motif, j'ai décidé de me doter d'outils performants.

Pour les colorants, j'avais repéré un fournisseur. Mise à jour des stocks in extremis.

Pour le coloriage, on laisse tomber les cure-dents et on passe à l'outillage professionnel.

Résultat des premières étapes...

La rapidité d'exécution est vraiment stupéfiante, merci la seringue en silicone.

Pour le retournage et le dévorage... affaire à suivre !