Ah zut. M'as trompé de cri. Celui-là c'est celui de Tarzan.

Remarquez il n'y a pas loin à aller puisqu'en fait c'était King-Kong que j'avais en tête... huhu chuis bête.

Alors tout ça pour vous dire que pendant ces courtes vacances qui ont passé à la vitesse de la lumière, L'Amoureux et moi on a vu King-Kong. Enfin le remake de Peter Jackson.

C'est pas compliqué, c'est déjà ma déception cinématographique de l'année alors que nous ne sommes que le 3 janvier.

Que le film soit long à s'endormir la bouche ouverte, passe encore.

Qu'on ne nous épargne pas la vision anthropomorphique du pauvre Kong, alors qu'il n'y a pas à chercher bien loin ce qui peut être touchant chez un gorille, plutôt que de lui fabriquer des fausses émotions (en même temps, c'est un faux gorille), ça devient pénible.

Qu'on nous infligne un interminable combat de King Kong versus les dinosaures, c'est vraiment nous prendre pour des abrutis.

Mais en plus se fader la blondasse pendant tout le film... mais si, vous savez, celle que personne ne connaissait avant et que tout le monde aura oublié demain (je cherche, je cherche.... Naomi Watts !). Celle qui pour tout le jeu d'actrcice se résume en un regard monoexpressif et la bouche ouverte EN PERMANENCE (vous voyez, on y est revenus).

Ca a le don de m'énerver, ça les gens qui passent leur temps la bouche ouverte... pis ça donne pas l'air bien intelligent, faut dire (faut dire aussi que visiblement, ça n'était pas ce qu'on lui demandait).

Bref. J'ai pas aimé et je ne vous encourage donc pas à aller voir cette nouvelle version.

En revanche, pour les heureux abonnés du cable, TCM rediffuse en ce moment "The shop around the corner" et ça, c'est du bon film avec pourtant une jolie blonde (mais qui arrive à avoir l'air de pouvoir faire une phrase seule).