Les Mille et une vies

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Geekeries

Fil des billets

mercredi 16 novembre 2011

Copine de geek

Y a (avait ?) ce site qui racontait comment c'est, d'être amoureuse d'un geek. Enfin d'un plus geek que soi.

Qui m'a fait rire souvent, je dois dire.

Et je pensais être pas mal blindée sur le sujet.

Vraiment.

A me bidonner sur des phrases dont on pourrait croire qu'elles sont prononcées en estranger.

Tout ça.

Jusqu'à hier soir.

Bon, pour situer le contexte, on avait déjà proposé de me regarder les css, cette année, j'avais donc déduit qu'une certaine lubricité geek pouvait exister. Déviance, perversité, ou simple fantaisie du goût, je n'ai pas d'avis sur le sujet.

Mais hier soir j'ai découvert qu'on pouvait avoir plus honte de son install que de ses vieilles culottes informes mais confortables.

Parfaitement.

(Oué je sais, chuis une paresseuse qui recycle ses billets !)

lundi 10 octobre 2011

Les signatures des mails

Honnêtement, j'en viens presque à regretter la bonne vieille période du bandeau pub avec Gifs animés qui venait s'incruster en bas des mails.

Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, les mails pros, de nos jours, y en a souvent plus long de signature que de message.

Tartempion
Employeur de Tartempion
Titre de Tartempion
Département dans lequel Tartempion exerce

Ouf info utile : son téléphone
Portable de Tartempion
Email de Tartempion (oui oui, çui là même avec lequel il vous a envoyé un mail, on peut donc supputer que vous l'avez
Fax de Tartempion. Ca me fait penser que je n'ai pas passé un fax depuis au moins deux ans.

Adresse de la boîte de Tartempion.
Parfois celle du siège social en plus.

Message sur la philosophie et les valeurs de l'entreprise qui emploie Tartempion.

Et bien sûr ! L'inévitable ! Le remarquable ! Le secourable ! "Pensez à l'environnement : réfléchissez avant d'imprimer ce message vu que trois troupeaux de zébus vont mourir de soif à cause de la déforestation qu'est DE TA FAUTE si tu imprimes" (j'ai rien contre les éco gestes, mais j'avoue, la communication par la culpabilisation, ça me transforme en bad girl tueuse de bébés phoques illico).

Tu m'étonnes qu'il faut réfléchir avant d'imprimer ! Juste avec la signature, y en a pour deux pages !

J'vous jure. Les gens.

Bêêêêê.

vendredi 7 octobre 2011

Pas tant à dire

Mercredi, j'ai confié la gaminette à une baby-sitter.

Oui, une BABY-SITTER !!!

Mère indigne que je suis.

Il faut dire qu'elle m'avait été recommandée par le cyber fils de ma tante Pim, qui doit donc être mon e-cousin, donc j'étais confiante. En plus, étudiante en Lettres, ce qui est un gage de qualité, c'est bien connu (de moi) !

Et j'ai pris ma voiture pour rejoindre les coupaings en goguette à Paris Carnet.

Le truc que je rêvais de faire depuis des années et que bon. Ca ne se faisait pas trop. Victoire ! Libération !

Et un intense sentiment de liberté. Je sors. Un soir. De semaine. Un coup à perdre 15 ans d'un coup, en somme.

Arrivée un peu après (ahem) la partie matinale des troupes, paraît que j'ai loupé l'exhibition d'outils technologiques datant de la préhistoire du web. Et également un fabuleux numéro de duettistes de deux blogueurs façon "vertu outragée".

Et puis sinon c'est drôlement bien de voir tous ceux qui étaient là ;-) De pas loin de chez moi ou du bout du monde, sur l'arrivée ou sur le départ, un peu moqueurs ou pas trop quand même, enfin les coupaings, quoi.

Sauf la surprise en cadeau bonus sur le trajet du retour : périph fermé, dites donc. Mais grâce à mon enchanteur qui fait aussi gps, je peux vous dire un truc de ouf : le fait qu'il y ait un centre-ville à Aubervilliers est une légende urbaine, relayée par les panneaux signalétiques, mais sans aucune réalité dans notre dimension.

Et toc et paf !

jeudi 29 septembre 2011

Pourquoi, sans doute, je ferme mon compte FB

Ca fait longtemps que je tourne autour du sujet.

J'avais pu constater lorsque le père de ma fille m'a quittée combien l'outil Facebook pouvait, en dehors de ses multiples inconvénients, devenir une source de douleur.

D'indélicatesses, de petites mesquineries. Qui font plus mal que ce qu'on voudrait.

Bref.

Longtemps c'était en fait mon compte twitter sur lequel je m'amuse bien plus (enfin ces jours-ci, pas tant présente, mais on s'en fout, c'est un détail) qui l'alimentait.

Sauf que mes copains de twitter ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux de facebook, même si l'immense majorité se recoupe. Et que je ne voulais pas tout à fait donner à lire à tout le monde la même chose.

J'ai donc coupé ce lien. Et asséché d'autant Facebook sur lequel je ne vais pas très spontanément, et que je pensais à fermer régulièrement.

Sauf que. Il y a sur Facebook des gens qui ne sont que là et dont je n'ai de nouvelles que par ce biais. Alors fermer le compte et voir si on est assez courageux pour s'envoyer des mails ? Ou le maintenir contre toutes mes convictions (à l'origine, j'ai ouvert ce compte pour faire un "j'aime" de plus pour un groupe de musique, voyez un peu la motivation !!).

Bref.

Tout ça pour dire que marre de tergiverser, et ayant eu droit à une nouvelle petite série de "c'est qu'un outil mais ça fait du mal par où ça passe" ces dernières semaines, j'ai cherché comment mettre "hors ligne" à peu près tout le contenu. Et ne maintenir qu'une sorte de page de contact.

Pas simple.

Alors j'ai supprimé.

Et ceux qui m'aiment prendront le train Et on verra bien ce qu'il advient. Deux semaines pour décider du côté définitif ou pas, envoyer quelques mails à ceux, celles qui ne sont que là, et puis voilà.

Mais je me sens... mieux d'avoir presque fini de décider. Et plus en phase avec ce que je pense, dites donc.

samedi 2 juillet 2011

Elle l'a dit, elle l'a fait !

Billet juste pour tester et me promener dans la nouvelle interface, ma foi, je pense que ça va aller !

Y a des boulons à serrer de partout mais le problème, c'est que le peu que j'entends au css et autres php, je m'en sers tellement que j'ai tout le temps d'oublier entre deux séances.

Du coup : plus tard.

Là, dodo.

Faut pas déconner, y a une belle journée qui m'attend demain, ça serait dommage de bailler tout le temps !

jeudi 27 janvier 2011

Spam !

Oui le sketch des Monty Python m'a fait hurler de rire, en son temps.

Mais moins le phénomène bien connu des possesseurs de blogs, mails et autres outils de communication sont souvent les victimes.

Comme tout le monde.

Certes il y a des outils pour limiter le flux.

Mais avez-vous remarqué que lorsqu'une série sévit sur un blog, c'est systématiquement sous un billet qui vous tient particulièrement à cœur ?

Moi oui, en tout cas.

Et ça me fait un truc.

J'ai beau mesurer tout l'irrationnel de la chose, c'est comme ça, sous un billet que j'affectionne, un spam me pince le coeur, me donne l'impression de salir un peu les mots et sentiments que j'ai voulu y mettre.

Très con.

En ce moment ça m'agace, donc.

(Mais bon. J'y pense et puis j'oublie).

vendredi 29 octobre 2010

Questio de Floh

Mon essentielle Floh me transmet un questionnaire, qu'elle tient elle-même de Zelda, alors étant donné l'affection que je porte à ces deux-là, je ne peux pas refuser :)

C'est parti, donc pour un troisième questionnaire de l'automne 2010. Au demeurant, pas la moindre tenue de cocooning en vue, profitez donc des questionnaires, parce que pas de tenue de cocooning, pas de couverture à manches ! Na !

1- Qu’est-ce qui vous inspire: des lectures, des situations de la vie quotidienne?

Un peu tout. Une situation. Une discussion. Un rebond. Une envie de mettre des choses à distance. Une envie de donner de l'amour, une envie de papoter. Rarement le compte-rendu d'un film ou d'un bouquin, j'ai du mal à mettre certains ressentis en mots. Très rarement un hommage posthume à personnalité décédée. Parfois une invitation, un défi, une question.

2-Qu’est-ce qui déclenche l’acte ?

L'idée du billet qui se met en place, quelques minutes devant moi.

3-A quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ?

Souvent le matin, mais ça n'est pas une règle. D'un bureau : celui du bureau, celui de la maison. Parfois sous la couette avec l'Eeepc.

4-Comment vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?

Ma posture de bureau, quel qu'il soit, c'est souvent assise avec une jambe repliée sous l'autre.

Ou alors le portable sur les genoux, mais j'aime moins, je tape moins fluidement et comme les pensées courent devant, pas facile de les rattraper quand la vitesse de frappe n'est pas au rendez-vous !

5-Quels outils utilisez-vous pour écrire (traitement de textes ou directement dans l’éditeur de billets) ?

Directement dans l'éditeur sauf très rare exception.

6- Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons d’articles que vous ne publierez pas ?

Généralement pas ou peu de recherches. Et l'immense majorité des billets écrits sont publiés. Ceux que je ne publie pas, je les jette, pour la plupart.

7-Ecrivez-vous en prenant votre temps ou avec frénésie ?

J'ai souvent l'impression que le billet s'écrit sous mes doigts, parfois j'attrape un bout de phrase dans mon cerveau, mais généralement j'écris très vite et ça coule tout seul. D'où des fautes persistantes, parce qu'en plus je n'aime pas me relire ! Mais il arrive que sur certains sujets, je me pose un peu plus, que je corrige une phrase jusqu'à trouver la formulation qui me va le mieux.

Et voilà pour les recettes maison !

Qui veut prend le tour...

(Illustration : work in progress, capture d'écran en fin de rédaction de ce billet !)

WORK_IN_PROGRESS.jpg

PS : en réu toute la journée, alors je vous laisse me laisser des mots doux, pour les savourer quand je pourrai.

mardi 16 février 2010

Humour douteux (3) / Cause à ma machine !

Même quand il n'y a pas d'humain, j'arrive à dire ou faire des conneries.

C'en serait drôle si ça n'était pas pitoyable, ou l'inverse.

Ainsi, hier, je surfais allègrement à la recherche d'un cadre à photos plutôt mou et peu cassable pour remplacer celui que notre fille a démonté morceau après morceau.

Parmi d'autre, le site du vendeur de meubles suédois dont le personnel est en grève.

Dès l'accueil, on m'explique que la conseillère virtuelle est à mon service, que son intelligence artificielle est prête à me guider dans mes recherches.

Pas pu résister. Tapé dans le module de chat :

"Et alors, vous, vous êtes en grève ?"

"Notre nouvelle collection printemps/été arrive dans nos magasins à partir du 08 février 2010." me répond-elle.

"Mais avez-vous été augmentée ?" insistai-je.

"Notre nouvelle collection printemps/été arrive dans nos magasins à partir du 08 février 2010.", s'entête-t-elle.

"Votre travail vous plaît-il ?", m'enquiers-je

"Je pense que vous souhaitez de plus amples renseignements. N'hésitez pas à reformuler votre question concernant *****, ses produits et services." élude-t-elle.

Enfin je craque : "Mais elle vous plait, votre boîte ?"

Sa réponse, enfin un peu concrète : "Sur cette page que j'ouvre à l'instant vous trouverez la catégorie boîte."

(Ca aurait pu durer longtemps, mais j'avais assez ri. Et découvert, dépitée, que la conseillère virtuelle est à la solde du patronat).

jeudi 12 novembre 2009

Malveillance(s)

J'ai hésité à parler de ça ici, mais finalement, ça va au moins me faire du bien, alors.

Vous vous souvenez de ma bonne humeur après blog tombé en carafe deux fois de suite ?

Bon. Après enquête, aidée par OVH et par Leeloolène, il s'avère qu'il s'agit de quelqu'un (ou de deux personnes à une semaine d'écart) qui a hacké mon accès FTP et est allé tripatouiller dans mon petit espace aux confins du ouaib.

Deux pistes alors.

  • Total "random", tombé sur moi, pas de bol, juste les faits d'arme de quelqu(es)'un(s) pour qui c'est rigolo de pirater, et pis c'est tout.
  • Ou bien quelqu(es)'un(s) qui ne m'aiment pas et ont envie de me faire chier.

C'est clair qu'il y a des gens qui ne m'aiment pas, je ne vois pas bien qui pourrait me haïr au point de prendre du temps pour ça. Mais bon. Ca se trouve.

Il y a donc eu des changements de mots de passe dans tous les sens, des sauvegardes dans tous les sens.

La tentation de tout fermer en me disant que bof, tout ça c'est pour me faire plaisir, à quoi ça sert si ça devient source de tracas. Mais bon, je venais de repayer, l'auvergnate en moi a pris le dessus.

Et le plaisir des échanges, aussi.

Au final, le plus prend le dessus. Mais bon. Je ne regarde pas tout à fait ce lieu du même oeil non plus. Laisser le temps au temps.

mardi 3 novembre 2009

I don't believe it

Alors ça...

Ce matin, comme quelques uns d'entre vous me l'ont signalé, panne de bloug.

Message à OVH, vu que même message d'erreur, même cause problable...

J'étais en train de consulter le forum dotclear pour savoir si quelqu'un avait eu vent de maintenances dévastatrices, je passe ici pour copier le message d'erreur, et pof ! Tout est retombé en marche. Grâce à Leeloolène, le fichier a été remis en place alors que je ne pouvais pas le faire !! Grâces lui soient rendues !

Le tout sans une réponse de leur part.

Etrange bizarre. Mais vu ce que je viens de leur donner comme sous, j'espère que ça ne va pas le faire toutes les semaines.

En attendant, rendez-vous demain (j'espère) pour l'histoire du manteau Chochannah B. que j'ai du mal à assumer !!

jeudi 29 octobre 2009

De l'usage du champ de CCI

Pour les rares internautes qui ne seraient pas familiers avec les outils de messagerie électronique, une petite précision s'impose.

Quand vous voulez envoyer un émile (e-mail en langage commun à mon père et moi, à peu près), il y a trois champs de destinataires possibles :

  • "A" celle que vous utilisez généralement pour entrer les coordonnées de votre correspondant
  • "Cc" ou "Copie carbone", qui permet, quand vous êtes un sournois et que vous voulez avertir la terre entière que votre voisin de bureau s'est mis les doigts dans le nez, de faire croire que votre message est d'une importance cruciale pour votre hiérarchie
  • "Cci" ou "Copie carbone invisible", l'outil du fourbe. Elle vous permet de mettre des personnes en copie SANS que le (ou les) utilisateur(s) principaux ne le voient.

Ceci étant posé, il convient de rappeler que le champ Cci permet aussi de faire montre de courtoisie. Si vous n'avez jamais reçu une connerie du genre diaporama cucul, grosse vanne graisseuse ou appel aux dons, en même temps que la totalité du carnet d'adresse de votre correspondant, vous ne savez pas de quoi je parle. Encore mieux quand c'est une invitation à se retrouver et que tout le monde fait des "répondre à tous" (je sais, je l'ai faite, pardon encore à toi, S., valeureux chevalier de l'eau disparu aux confins du web, et qui sait, sans doute même du monde réel).

Si souhaitez informer vos clients en même temps, sans vous faire piquer les adresses de vos contacts précieux par les uns ou les autres, le champ Cci s'avère également très efficace, pour peu que la formulation de votre message soit un peu passe-partout. Fini les newsletter qui permettent à vos concurrents d'aspirer votre base de données, acquise à la sueur de vos petits doigts boudinés !

Bref, quand vous souhaitez communiquer courtoisement avec l'ensemble de votre carnet d'émiles, et que vous en avez la possibilité, l'usage du champ Cci peut vous épargner quelques algarades du genre "Putain fais chier, à cause de toi, ma messagerie explose de messages à la con".

Mais ceci n'est que le prétexte à l'existence du champ Cci.

Le champ Cci a été, en fait, uniquement inventé pour assouvir la bassesse de certains travailleurs. Les instants délateurs du cadre en col blanc. La fourberie du frustré du boulot.

Qui peut ainsi vous envoyer une vacherie, ce qui est déjà désagréable, mais aussi en faire profiter, à l'insu de votre plein gré, à la terre entière s'il le veut. L'ignoble.

Là où ça devient drôle c'est quand l'un de ces destinataires mystérieux vous répond, à vous, alors qu'il n'était pas supposé avoir reçu le message.

Grand moment de gêne collective.

Et c'est précisément ce qui est arrivé à l'un de mes collègues hier. Comme il a le cuir épais, il était juste de mauvaise humeur. J'ai donc promis de rédiger à sa santé ce billet hommage. D'autant qu'il m'agace, du coup, depuis hier, il sifflote sans arrêt "Fuck you, fuck you very muuuuuuuuuuch". Et ça colle, cette chanson.

mardi 22 septembre 2009

Cassé... !

La carte mère de L'Amoureux a rendu l'âme ce week-end.

J'avais fait un pari in petto sur sa vitesse de réaction à l'événement, gagné, il lui a fallu moins de trois heures pour commander un kit d'upgrade pour relancer la bête.

J'ai bien senti une petite angoisse dans sa voix quand il a évoqué la grève des postes : et si le colis n'arrivait pas avant la fin de semaine ?

Il a beau se plaindre que depuis son dernier upgrade, tout a changé et qu'il lui faut tout réapprendre (hinhin, on m'la fait pas, à moi), j'ai décidé de pimenter son atelier de "je branche des zinzins partout, faut que ça marche et que les fils soient bien rangés" par l'adjonction d'une assistante.

Bien particulière.

Sa fille.

Suis sûre qu'elle va trouver très drôle tous ces fils colorés et ces morceaux de plastiques et métaux étranges.

Mouhahahaha.

jeudi 11 juin 2009

Passwords

J'utilise souvent des mots de passe dits "à la con", faciles à retenir et pourtant, j'arrive encore à m'emmêler les pinceaux dedans.

La semaine dernière, alors qu'à quelques centaines de kilomètres de distance, nous cherchions à réparer les caractères cassés du bloug, Leeloolène et moi, nous avions opté pour une stratégie de recherches chacune de notre côté sur internet et de répartition des tâches pour la mise en pratique de nos idées.

Nous avons ainsi allègrement échangé des mégas et des mégas de fichiers divers et variés que nous avons mis à des endroits divers et variés également, pour voir si ça ne serait pas, des fois, l'idée du siècle.

Vers une heure du matin, en lui envoyant des mots de passe pour un blog ré ré ré installé pour les besoins de la cause, j'ai commencé à accuser la fatigue en oubliant celui créé 5 petites minutes auparavant.

Du coup, pour le test de la réinstallation d'un blog en dotclear 1 pour voir si ça marchait mieux pour transvaser les données, j'ai pris le parti d'innover sur le mot de passe.

Le plus simple que j'ai trouvé, et meilleur résumé de mon état d'esprit après des heures à ne pas trouver, c'était "fuck".

J'aimerais pouvoir vous dire que c'est ça qui a fonctionné, ça aurait rendu l'histoire plus drôle, mais non, pas du tout !

Je crois qu'embrouillées par la fatigue, nous pensions l'une et l'autre très compliqué, alors que la "soluce" finalement trouvée par Leeloolène était d'une simplicité... limpide, par rapport à ce que nous avions essayé.

Mais ce qui est sûr, c'est que même si nous ne communiquions que par écrit, j'aurais presque pu l'entendre rire quand je lui ai envoyé ce mot de passe incongru pour notre 100 millionième test.

Et ça, ça vaut de l'or.

(Et pas la peine de tester, ça N'EST PAS le mot de passe qui vous permettra de venir casser mon blog rutilant, bande de hackers en puissance !!!)

vendredi 5 juin 2009

Leeloolène est un génie !!!

Youpla boum !

Youkaïdi, youkaïda !

Tout va bien ! Nouveau blog installé, caractères récupérés (les filles du 1er septembre sont d'une essence particulière, si vous saviez ! Surtout Leeloolène, grâce à qui on a ENFIN réussi à tout réimporter).

Désolée pour les billets geeks des deux derniers jours, du coup passés à la trappe. Mais on va commencer une nouvelle page très vite.

Avec le blog au mot de passe "fuck" pour commencer très vite. Gniark !

Bon week-end ! Belle vie !! Beaux rêves !

(Oui je suis euphorique, je vais ENFIN pouvoir dormir !!)

Et merci aussi à toute la Dotclear Team pour le boulot réalisé, l'aide apportée, et la formidable humanité qui se dégagent de ces "quelques" lignes de code.

lundi 12 janvier 2009

TERRITOIRE

J'ai eu la sensation, pendant quelques mois, d'avoir perdu ma liberté ici.

Il s'est passé des choses qui ont fait que je me suis mis plein de barrières autour des doigts, refusant d'évoquer tel ou tel sujet qui me touchait, pour ne pas laisser voir, ne pas laisser prise.

Les vacances de fin d'année ont été l'occasion de m'éloigner un peu du blog sans mauvaise conscience de le faire, et je me découvre en cette rentrée des envies renouvelées de me ré approprier le territoire. Mon territoire.

Ca devrait aller de soi, ça a l'air tout con, mais c'est l'une des meilleures nouvelles que j'aie eues depuis longtemps.

A quoi ça tient, c'est dingue.

Du coup l'envie d'épier les petites choses prétextes à billets a des aspects de printemps exubérant, là où l'automne et le début d'hiver furent moroses.

Le meilleur signe en était le plaisir infini que j'ai pris à ces chutes de neiges, aux paysages lumineux vêtus de blancs, aux jeux avec Cro-Mi dans le square, à la beauté des flocons comme de petites étoiles, tout ça plus fort que la contrainte et l'angoisse de glisser.

Une fois encore, ça a l'air tout bête. Mais si vous saviez à quel point c'est un signe que je vais mieux.

jeudi 12 juin 2008

DES ARCHIVES ET DE LEURS TRESORS

Je ne sais plus qui disait je ne sais où l'autre jour que les archives de blogs étaient une sorte d'auto-suffisance du blogueur qui se prend pour un auteur majeur, à stocker des kilos (méga ? giga ?) octets de bribes de vies pas toujours passionnantes.

J'aime les archives. Quand je tombe amoureuse d'un blog (enfin figure de style, hein), je remonte le temps ou bien je le lis depuis son début chronologique.

Il fait bon aussi de retrouver ce qu'on faisait à tel ou tel moment, en nous plongeant dans les nôtres.

Et puis c'est parfois aussi moyen de renouer avec la plume de blogueurs trop longtemps silencieux.

J'aime cette mesure du temps qui passe. On remplace le tic-tac des pendules par le bruit des mots qui se posent sur notre coeur. Et on y revient. Et on en redemande. Encore...

lundi 14 avril 2008

GEEKERIES ET ANTI SPAM : NON !

La semaine dernière, j'ai installé SpamClear sur le blog de Pokanel qui se prend régulièrement des rafales de spam.

Comme Nath est en vadrouille, je m'étais dit que ça lui ferait plaisir de retrouver une maison bloguesque toute propre à son retour.

L'installation se passe bien, les premiers test aussi, les spams sont consciencieusement identifiés, tout va bien.

Jusqu'au premier commentaire non spam qui apparaît sur le blog sous la forme d'un "non" franc et massif.

J'ai cru un instant que c'était une blague, mais un second puis un troisième, de personnes différentes, viennent allonger cette liste de "non".

Nathalie pédale dans un cybercafé pour me dire que mon truc, c'est sympa mais ça marche pas, je teste, et en lieu et place de mon "test commentaires" apparaît "non".

Désactivage de SpamClear : tout redevient normal.

Réactivage : tous les commentaires deviennent des "non".

J'ai épluché le forum de dotclear, retourné le web, il semblerait que nous tenions là un bug orphelin qui ne s'est jamais produit nulle part ailleurs... Mystérieux.

Il faudrait que j'aille vérifier l'âge de ce blog, peut-être qu'il fait sa crise des deux ans ?

mercredi 5 mars 2008

LA MINUTE D'AUTO DERISION DE LA SEMAINE

En dehors de mes pannes intermittentes et de celles de ma voiture, il y avait ma souris (celle de l'ordinateur, hein !).

Ca faisait des mois (des années ?) qu'à intervalles irréguliers, elle se mettait à "quintuple cliquer" quand on appuyait sur le bouton pour un bête clic tout seul, tout con.

Comme j'avais décidé que ma convalescence se tiendrait loin de tout agacement, petit ou grand, j'ai acheté il y a quelques jours sur internet un clavier et une souris sans fil, beaux, rutilants, modernes, pleins de gadgets dont je ne me servirai jamais...

Et je les ai reçus ce matin.

Me suis donc glissée sous le bureau pour tout débrancher, quand je me suis souvenu (en constatant de visu) que mon ancienne souris était branchée via une rallonge usb et que le branchement n'était pas... enfin qu'il n'était pas loin de se débrancher.

Morte de rire et un peu de honte, j'ai quand même procédé au changement parce qu'il n'y a pas de mal à se faire un peu de bien, même si consommation, sur emballage, sur équipement, tout ça.

C'est donc avec des armes flambant neuves que je vous écris (mais pas que je réponds aux deux questionnaires transmis ces derniers jours, ils ne m'inspirent pas pour le moment, j'attends donc l'instant propice !)

Allez-y, vous pouvez vous moquer...

jeudi 13 septembre 2007

FAREWELL UBLOG

J'ai reçu hier après-midi un e-mail qui m'informe qu' u-blog, la plate forme de blogs gratuits sur laquelle j'ai démarré cet exercice addictif allait fermer. Définitivement.

Bien sûr cette annonce était inéluctable, bien sûr qu'elle planait depuis le rachat de cette plate forme par Celui-Dont-Je-N'ai-Pas-Envie-d'Ecrire-Le-Nom, le lancement de blogs payants (très chers), tout ça.

Bien sûr j'avais depuis tourné la page des solutions toutes faites pour passer sur un hébergement "à moi", avec un nom de domaine et ce formidable Dotclear que j'aime tant.

N'empêche que j'ai un pincement au coeur. Parce que de ses débuts restent des souvenirs fantastiques d'explorateurs d'un monde nouveau, des rencontres, virtuelles, certaines devenues en chair et en os.

Je pense à Racontars, à Bobblebidibul, à Heidi, à 2u, à Anastomoses, à Buch, à Aurora, à Junko, au Klodd, à Kylie, à Missy'V, à Lalune, à Toxic Tears. Certains n'exercent plus, d'autres ont changé d'identité, d'adresses (héhé, grand jeu concours, retrouvez-leurs nouveaux pseudos !).

Je pense à cette fantastique énergie déployée par certains au moment du rachat d'u-blog, inquiets du devenir de "leur" u-blog.

Je pense à Stéphane Le Sollliec, à tout ce boulot qu'il a fait et qui a permis les échanges, les coups de gueule et les coups de coeur (bien plus nombreux).

Je pense à ce que c'était de bloguer en 2003 et ce que c'est maintenant.

J'ai un pincement au coeur de me dire que tous ces billets, ces commentaires, seront, s'ils sont sauvegardés, sortis de leur "berceau", ou alors disparus corps et âmes (au moins comme ça je ne serais pas la seule à pleurer sur mes archives supprimées d'un coup de touche suppr inconsidéré !).

Pourtant de tous ces gens, beaucoup sont encore là, à un clic de souris, à un texto, à un mail, à quelques stations de métro. On se parle souvent, on se voit, on s'apprécie d'autant qu'on se connait pour de vrai, maintenant, ou bien qu'on est liés par toutes ces années traversées ensemble.

C'est un peu comme fermer la porte de la maison de son enfance et savoir qu'on y reviendra jamais, parce qu'elle aura été détruite. Ca n'est pas très grave, la nostalgie. Ca passe.

Mais voilà, j'avais envie de marquer ce moment de mélancolie par un billet, me dire que je suis heureuse de tout ce que ces quelques lettres, ublog, ont fait entrer dans ma vie. Et que je suis attristée de sa fin, mais ravie que l'aventure ne s'arrête pas pour autant.

Et puis aussi, note pour plus tard, la prochaine fois que je vais à Paris-Carnet, si Stéphane y est, oser aller le remercier de vive voix pour tout ce qu'il a rendu possible à lui tout seul.

vendredi 29 juin 2007

LES SENS EN EMOI

Piqué chez Sugar !


* Vous l'avez goûté une fois, il n'y en aura pas de deuxième ?
Bizarrement pas le durian que j'ai déjà goûté une deuxième fois pour être sûre. La cervelle d'agneau. C'est un traumatisme d'enfance impossible à dépasser.

* En toucher vous donne la chair de poule...
Marcher sur une limace. Slurps beurk.

* Le parfum de votre enfance...
L'odeur de provence en sortant de la voiture après la longue route des vacances.

* Le son de la pluie, ou celui de la mer ?
Facile, de la mer !

* La vue rêvée depuis votre fenêtre, ce serait...?
Ben la mer, tiens !

* Pensez-vous pouvoir jeter un sort pour que le temps revienne à la "normale"
C'est quoi la normale pour le temps, qui par définition change tout le temps et n'a cessé de varier entre glaces et tropiques ces derniers milliards d'années ?


*Et ces bruits, la nuit, c'est quoi selon vous ?
Les voisins d'en dessous qui copulent. Ils essaient de mettre un bébé en route, d'après L'Amoureux. L'aquarium. Et le cri strident c'est Cro-Mi qui réclame sa tototte !

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