Les Mille et une vies

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Pest@Couettes Powa !

Fil des billets

mercredi 1 juin 2011

Châtiment exemplaire

Préambule : tout ce billet n'est bien sûr qu'hypothèse et toute ressemblance avec des personnages existants pourrait n'être qu'une totale coïncidence. N'est-ce pas ?

Prenons un homme, une femme, chabadabada.

Ou non.

Faisons dans le plus figuré, ça vous évitera de penser que des ressemblances avec des personnages existants, blablabla.

Prenons une bisounoursette. Facile, tout le monde aime les bisounours. Et un bisounours. La bisounoursette dit un jour au bisounours que bon, voilà, tu vois, mon coeur de bisounours il bat fort pour toi. Le bisounours en gentleman décline la proposition tout en l'assurant de sa plus grande affection, néanmoins.

Et ils continuèrent leur chemin de bisounours. Cheminant côte à côte sur la route de Bisouville. Croquant au passage un arc-en-ciel en guimauve, riant aux facéties des Tout P'tits Bisounours, profitant de la vie.

Le bisounours, tout empli de sa plus grande affection mais sans toutefois être amoureux, prodigue attentions et gestes tendres à sa bisounoursette. Qui la plupart du temps en est ravie : quoi de meilleur qu'un câlin de bisounours ?

Sauf que parfois, le bisounours, qu'il ne se rende pas bien compte et/ou qu'il y prenne particulièrement plaisir, il met sous le nez de la bisounoursette ce qui lui ferait vraiment, mais alors vraiment (oui chez les bisounours on a l'enthousiasme qui se répète) très très plaisir. Et non c'est pas cochon. Et que la bisounoursette, quand elle se retrouve avec le museau du bisounours tout près du sien, elle épuise son énergie à résister à la tentation.

Pour changer de métaphore : vous êtes au régime. Vos plats préférés, fumants, tout juste sortis des cuisines des meilleurs chefs, sont sous votre nez. Littéralement. Genre à 1,5 cm. Et vous savez que vous n'avez pas le droit d'y goûter. Cruel, non ?

Bref, pour revenir à nos bisounours. La bisounoursette, du coup, parfois un peu paumée, perd de son aura bisounoursesque. Mais comme elle est pestouille et qu'elle a un blog, elle se dit que bon. Elle a des lecteurs créatifs. Qui par leur humour débridé vont bien lui fourguer deux ou trois idées de châtiment explemplaire à faire subir à son bisounours en cas de débordement.

Alors je vous en prie, soyez imaginatifs, et lâchez-vous !

Note de bas de page numéro 1 : samantdi, la bisounoursette a mordu. Littéralement. Pas assez fort, sans doute, mais mordu. Si c'était moi, tu serais fière, hein, Tante Pim ?

Note de bas de page numéro 2 : il va de soi que vos idées s'adressent à une bisounoursette et pas à une humaine, hein. Ca serait une humaine, vous seriez en train de lui dire : prends tes jambes à ton cou et casse-toi le plus vite possible. Et quelque chose me dit que vous n'auriez pas tort. Mais là, c'est la bisounoursette.

Note de bas de page numéro 3 TRES IMPORTANTE : il va de soi que les châtiments doivent être légaux et sans (trop) de dangers pour la santé. D'autant que le bisounours doit avoir un problème cardiaque sévère. C'est vrai, allongé, au repos, parfois il a de ces emballements impressionnants, alors comme ça ne peut pas être lié à des émotions qu'il ne ressent pas, ça doit être une TRES GRAVE maladie cardiaque. Le pauvre. Donc interdit de lui faire ingérer des drogues à son insu, par exemple, hein ? :D Non, parce que je vous connais, les coupains.

Note de bas de page numéro 4 LA PLUS IMPORTANTE : bien sûr, la bisounoursette, y a pas d'endroit où elle se sente mieux que près de son bisounours, à part une exception d'un mètre et quelques. Alors elle a tendance à mal prendre qu'on en dise du mal ou qu'on lui veuille du mal. Tout ça c'est un billet pour en rire plutôt que pour en pleurer. Donc aucun bisounours ne doit être maltraité pour de vrai ou méchamment dans les commentaires de ce billet. Je compte sur vous.

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lundi 21 mars 2011

Jeune paltoquet

Un jeune paltoquet dont le bureau est au même étage que le mien est rentré triomphalement d'un rendez-vous l'autre jour en me disant "j'ai un cadeau pour toi !!!".

Le connaissant, la méfiance est de mise.

Il me sort donc un truc en carton. En m'expliquant que là où il a déjeuné, il a piqué le rond de serviette (ou plutôt rectangle de serviette).

J'attrape le truc et me rend compte immédiatement, grâce à mon oeil de pro, qu'il s'agit en fait d'un cache paquet de cigarettes (rapport aux photos horribles, tout ça. Un nouveau marché juteux pour les annonceurs et faiseurs de gadgets, au demeurant).

Bref.

Voici ce qu'il m'a offert.

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Ca n'était évidemment pas une proposition de sa part (et puis je n'ai pas l'âme d'une cougar, de toute façon), mais bien une moquerie sur le thème : tu n'as qu'à offrir des clopes à tous les hommes que tu rencontres, il y en a bien un qui aura pitié (je cite).

Hahaha.

Autant vous dire que le jeune paltoquet est la cible principale de mes raids de Pest@Couettes depuis.

lundi 22 novembre 2010

Oh tourniquet !!!

Au bureau, pour accéder à l'ascenseur qui parle, nous avons un tourniquet à double sens.

Par double sens, j'entends : qui tourne dans un sens ou dans l'autre selon le lecteur de badge qu'on utilise.

Au bureau, nous avons aussi un gang de sales mômes dont je fais partie, évidemment. Mais le pire, c'est le camarade L., qui est aussi sale môme qu'il est grand, et diable, qu'il est grand (je pense, le deuxième plus grand homme que je connaisse, en hauteur).

Il s'est donc instauré un petit jeu débile qui consiste à badger, passer dans le tourniquet, et rebadger dans l'autre sens pour empêcher le copain de derrière de pouvoir passer.

Comme le camarade L. est très fort, nous formons une alliance pour nous acharner sur lui, tout en moquant son côté grand enfant.

Et ça termine régulièrement en rigolade dans l'ascenseur.

Tout ça pour dire que mes liens particuliers avec les ascenseurs et le matériel de bureau ne sont pas près de s'éteindre.

Et vous, vous jouez, au bureau, aussi ?

jeudi 4 mars 2010

Peste

On est tous en paradoxes, n'est-ce pas ? Encore faut-il les assumer.

Mais bon.

Il me semblait avoir commencé la semaine en fille bien. D'ailleurs, j'essaie, en général, que mes actes soient cohérents avec ce que je trouve bien.

Mais là, ça a pété.

Un coup de ras-le-bol qu'une gamine qui se croit intelligente me taille des costards dans le dos et me prenne pour plus bête que je suis.

Alors je me suis arrangée pour qu'elle expérimente le théorème de "quand tu craches en l'air, ça finit par te retomber sur la gueule".

Ca ne lui a pas plu.

Ca ne m'a pas plu non plus, à vrai dire.

Ca n'est pas l'acte dont je serai la plus fière, c'est sûr. Je ne peux même pas dire que c'était un vrai soulagement.

Mais bon, faut pas pousser mémé.

(D'autant que mémé, qui aurait pas supporté qu'on l'appelle comme ça, ben là, ça fait 6 ans qu'elle me manque. Suis d'humeur de dogue et âme en peine combinée).

lundi 15 juin 2009

Voisinages et douceurs du week-end

Vendredi, partie chercher ma fille, je me retrouve happée avec Mary Poppins dans l'édition locale de la fête des voisins.

Un peu gênée d'arriver mains vides (enfin, pleines d'affaires de ma fille), je me retrouve assise avec d'office dans les mains assiettes chargées de victuailles, à boire, enfin bref, maltraitée.

Samedi, balade en famille pour ré équiper la maison en verres, les nôtres étant victimes du lave vaisselle et de mes maladresses. Cro-Mignonne tombe en extase au passage devant une très belle maison de poupées en bois. Extase telle qu'on a eu un peu de mal à la décoller du truc.

Résultat d'une longue négociation : la maison sera offerte comme récompense lorsqu'elle sera propre.

Dimanche, cul à l'air, notre fille nous gratifie de deux magnifiques (hum hum, spéciale dédicace à Samantdi !) pipis in da pot ! Bien aidée par l'envie de la récompense et pour sa nouvelle passion pour le piano, encouragée par l'exhumation de son coffre à jouet d'un petit clavier qui n'avait jusqu'alors que peu retenu son attention.

Le tout entrecoupés de moments de jeu, de câlins, de pauses tendresses et gourmandes, de musique...

Bref, un joli week-end en douceurs et en bravo.

Le départ du matin fût donc difficile. D'autant que si j'arrive à couper mon cerveau des tracas du boulot, mon dos, lui, me fait ressentir la tension à évacuer.

Vivemetn vendredi qu'on recommence...

mercredi 22 octobre 2008

MOI C'EST MOI

Pour ceux qui auraient encore des doutes, notre fille est en pleine affirmation de son "Moi" qui est, en place dans nos conversations, inversement proportionnel à son encombrement en volume.

Il y a quelques jours dans un ascenseur, un monsieur lui dit, alors qu'elle était avec son papa "Bonne journée bébé". Elle lui répond : "Merci, mais je ne suis pas bébé, je suis Cro-Mi".

Hier soir, je finis une phrase en terminant, comme souvent, par "ma chérie". Réponse : "Je ne suis pas chérie, je suis Cro-Mi".

Ca me fait rire, c'est un des aspects rigolos de la phase pénible contestataire.

lundi 20 octobre 2008

AVANT L'AVENT

Ca fait deux ou trois ans que Noël me pèse à l'avance, et je sais que le temps des guirlandes et publicités est tout proche.

Chance, je sais que l'emploi de mon temps professionnel sera démentiel jusqu'au 17 décembre environ, ce qui devrait me permettre de mener une efficace politique de l'autruche au moins quelques heures par jour.

Comme nul n'est à une contradiction près, ça ne m'empêche pas de cogiter longtemps à l'avance au cadeau merveilleux (forcément) que le Père Noël déposera au pied du sapin (si on prend le temps d'en faire un) à l'attention de ma sagissime fillette.

Les deux années précédentes, pas de soucis, elle avait une compréhension assez floue de la notion de Noël et même de cadeau. Cette année, on fait plus attention, l'idée de Père Noël commençant à s'installer dans son jeune esprit. Merci qui ? Merci Mary Poppins.

Bref, ayant été tuyautée par la dite Mary Poppins sur l'amour infini que ma fille concevait pour une cuisine miniature, je me dis ni une, ni deux, emballé c'est pesé ou l'inverse, repérons.

Ca me semblait simple.

Sauf que vous avez remarqué qu'ils font des trucs tellement riquiquis que même des enfants de deux ans sont obligés de ramper à terre pour jouer avec ?! J'arpentais donc d'un index vibrant divers sites internet dédiés au pourrissage gâtage de nos enfants corruptibles, jusqu'à trouver l'objet de ma convoitise.

Ok, on était début octobre, mais j'avais petit un, l'objet, petit deux, les sous, petit trois, besoin de vider un peu ma pauvre tête d'une partie des pensées qui l'encombraient (mode "to do list").

Donc j'ai acheté, comme les deux années précédentes fort en avance, le cadeau que ma fille a demandé (et pas commandé, bon sang, on ne commande pas le Père Noël, enfin !) au vieux rougeaud.

Evidemment planquer un carton d'un mètre de haut sur 80 cm de large et 50 de profondeur, voilà un aspect de la chose qui avait échappé à ma grande sagacité.

Heureusement L'Amoureux l'a hissé sur le haut de l'étagère de la Pièce Interdite (le bureau, là où qu'on fume peinard pendant qu'elle hurle à pleins poumons qu'on doit venir jouer avec elle), et le tout est suffisamment gros pour ne pas risque de l'oublier le moment venu (spéciale dédicace à Maman au secours !).

Que ce soit clair, le premier qui me parle de magie de Noël, je lui fait faire mes 300 paquets cadeaux de l'année DONT celui de Cro-Mi. Na.

mardi 30 septembre 2008

QUE N'AI-JE POINT FAIT LA !

L'ambiance étant un peu à l'irrascibilité au-dessus de nos têtes, au bureau, nous autres pauvres trouffions alimentons donc nos pauvres motivations par des moments de rire et de gaité.

Du moins nous essayons.

Du coup, que n'ai-je point fait en leur instillant des chansons répétitives en tête, de celles dont on ne se débarrasse (enfin !) que des heures plus tard !

C'est devenu un sport de compétition entre nous, à celui qui dégotera parmi pubs, dessins animés d'antan et autres tubes indélébiles, la scie qui nous trottera dans la tête tout au long de la journée.

Heureusement j'ai deux armes fatales.

Le "Porque te vas" que je me suis fait refiler il y a quelques jours.

Et l'adaptation des Dalton par les amoureux des chevaux dans leur dernier spot de pub, tellement qu'il est bien qu'il passe même au zapping.

Ainsi parée, je contre-attaque avec une redoutable efficacité.

Et au moins, on se marre un peu dans la journée. Ce qui est assez nettement indispensable par les temps qui courent.

vendredi 19 septembre 2008

LA GAPETTE

Cro-Mignonne est tombée en extase il y a quelques jours devant une casquette, un peu Gavroche, blanc cassé, à côtes.

Rien à faire pour la convaincre de lui en faire prendre une à sa taille, c'est celle-ci qu'elle aime et pas une autre !

Mais comme elle est à ma taille (et donc un peu grande pour elle, vous l'aurez compris), je la lui emprunte.

Ma coullègue à partager des fous rires préférée fait irruption hier dans mon bureau, dans lequel j'étais de passage, seule, entre deux bains de foule dans notre salon à nous qu'on se tape deux fois par an, et me dit qu'avec mes cernes de la fête de la veille, les oreillettes pour écouter de la musique en bossant et la casquette pour me protéger de la vivacité des néons, éclate de rire et me dit qu'elle s'imagine tout de suite comment j'étais ado.

Gasp.

Je me rend compte qu'elle n'a pas tort.

En même temps, je ne suis pas sûre qu'elle ait vu le pire, héhé.

Je pressens une grosse activité de Pest@Couettes au bureau aujourd'hui !

En même temps, il faut savoir garder un lien avec sa jeunesse, je trouve (quelle mauvaise foi ?).

PEST@COUETTERIE NUMBER 1

Nous devisions avec l'un des commerciaux d'un prestataire qui se disait le coeur brisé en reluquant le postérieur de toutes les filles qui passaient dans un rayon de moins de 50 mètres.

Le commercial : Oui, enfin, c'est un mec, quoi

Moi : J'en connais quelques-uns, rares, mais ils existent, des mecs qui ne sont pas des australopithèques

Le commercial : Non, ce sont des mecs qui ne disent pas ce qu'ils pensent.

Moi : ben en tout cas, quand j'étais un mec...

Stupeur du commercial, grand blanc dans le bureau, jusqu'à l'éclat de rire de ma coullègue à fous-rires.

Suis fière de ma bêtise, en plus.

PEST@COUETTERIE NUMBER 2

Me suis fait coller en tête le tube interplanétaire de Jeanette, Porque te vas, dans un mail reçu ce matin. Du coup je chante à tue-tête et ai contaminé une grande partie de mes camarades. Nos visiteurs sont ravis de cette chorale improvisée comprise dans le prix de la visite.

Toujours aussi fière de mes counneries !

vendredi 29 août 2008

VOUS METTRE A CONTRIBUTION

Chers amis, j'ai besoin de votre Pest@CouettImagination,

A partir de lundi, je m'entendrai régulièrement seriner "ah tu as l'âge du Christ".

Plutôt que de m'en agacer, je compte préparer une liste de réparties aussi subtiles qu'amusantes afin de vivre au mieux ces moments aussi répétitifs qu'inévitables (notons qu'en janvier, une petite pause pour cause de "et surtout, la santé, hein !" me permettra de reprendre des forces).

J'ai ainsi pensé à :

  • Qui c'est le christ ?
  • Lequel ?

Mais je ne suis pas très satisfaite.

Alors si vous êtes inspirés, n'hésitez pas, aidez-moi. Nous avons trois jours pour nous préparer (enfin moi, surtout !).

vendredi 26 octobre 2007

QU'IL LE DISE MAINTENANT !

Hier soir en descendant mes marches, au premier tiers environ, j'ai l'oreille happée par ce qui semble être un guide en pleine explication face à son groupe relativement attentif.

Relativement, il faut bien cela, car quand je tends l'oreille pour entendre ses explications, je n'entends qu'un "Früteschlupkefrükte" sans fin, une langue étrange venue d'ailleurs.

Ca me fait penser à Gad Elmaleh (est-ce bien lui ?) qui fait le chanteur scandinave et j'éclate de rire aussi sec. Je ris d'ailleurs tellement que je dois m'arrêter, de peur de dévaler mes 36 marches restantes cul par dessus tête.

Le guide me lance un regard courroucé, auquel je réponds par un "sorry" hoquetant, au bord des larmes tant le fou rire prend de l'ampleur.

Visiblement ce brave homme ne parlait pas plus l'anglais que moi sa langue natale puisque son regard noircit encore (alors que dans le groupe, j'ai visiblement été un peu contagieuse).

Du coup en plus de la langue improbable, je lui trouve un petit air à la Rowan Atkinson tentant de caser un "si quelqu'un a une raison de s'opposer à ce mariage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !" dans ses bégaiements de "Quatre mariages et un enterrement" qui me fait rire de plus belle.

Tant pis pour le danger, j'ai fini ma descente, le risque de mourir par lapidation d'un guide exotique autant que sanguinaire était trop grand.

Et puis dans la voiture, même si jamais je n'arriverai à reproduire le quart de la moitié de ce qui m'a fait rire hier soir, je me suis dit que ça ferait un bon billet du vendredi.

Mais quand même, si vous vous risquez du côté de mon monum', passez au large des groupes un peu étranges aux langues non répertoriées, c'est quand même un peu dangereux !

vendredi 28 septembre 2007

OUVERTURE DE LA CHASSE AUX TROLLS

C'est pas dieu possible (bleussipo, comme on disait branché du temps de mon adolescence).

Il doit y avoir une saison ou alors une sorte de triangle des Bermudes du net, je ne sais pas.

Pourtant c'est bien connu que les blogs, c'est fait pour discuter avec des gens sympa et tout. Mais là, c'est pu possible.

Entre les ceusses qui copient les billets des filles bien, les saupoudrent de fautes et d'inélégances et nient avec la plus belle mauvaise foi et qui m'agacent à distance, les spammeurs non robots qui se font leur pub pour des trucs que même pas pour le plaisir mesquin de les détester, je les lirais, et les étranges de nature qui se propagent de blogs amis en blogs amis, la chasse au troll requiert une énergie décuplée en ce début d'automne.

Au programme de ma thérapie : oublier que mes parents ont tenté de bien m'élever et sortir l'arsenal cinglant des "casse-toi tu pues (et marche à l'ombre)", "mêle-toi de ton cul" et autreS "vas voir ailleurs si j'y suis".

Et mettre hors ligne, spamcleariser à tours de bras.

Moi qui cherchais à mettre du rock'n roll dans mes occupations quotidiennes, me voici en pleine savane, que du bonheur !

Rien à voir mais j'écoutais ça en voiture ce matin et... ça ne vous rappelle personne ?


Noir Désir - L'homme pressé (paroles ici)

lundi 4 juin 2007

MARCHE A L'OMBRE

Je crois pourtant avoir cette qualité de "créer du lien" entre les gens.

Mais il y en a quelques-uns, dès le départ, il était évident que ça ne collerait pas. Il ne sera pas dit qu'une Pest@Couettes se laisse faire par ses nuisibles !

Ainsi Face de Cul est sorti de ma vie professionnelle vendredi à 17 heures. Soulagement.

Il y a eu, il y a et il y aura d'autres ombres au tableau, d'autres nuisibles. Certains francs du collier, à affronter en rentrant le cou dans les épaules, d'autres plus sournois, qui plânent au-dessus de vous sans aller au clash.

Et moi je m'efforce de rester courtoise et correcte. Mais dans ma tête il y a cette ritournelle :

"Toi tu m' fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache toi d' là t'es pas d' ma bande
Casse toi tu pues
Et marche à l'ombre "

:-D

mardi 15 mai 2007

COMMENT J'AI ETE PRIVEE DE VOYAGE EN ALLEMAGNE

J'avais promis de raconter cette histoire à Chondre en écho à ses propres périgrinations Malcom-iennes, et puis je me suis dit que si Anastomoses traînait silencieusement dans le coin, ça le ferait rire dans nos comparaisons de blagues de cancres.

C'était l'année de la cinquième, j'avais onze ans, ma meilleur copine était d'un genre qui ne plaisait qu'à moitié à mes parents mais j'étais encore une petite fille sage par bien des aspects.

Nous avions cette année là deux professeurs "têtes de turcs". Tout d'abord Madame R. qui était en fait Mademoiselle R., vieille fille aigrie appliquée à nous enseigner les travaux manuels. Grâce à elle j'ai réalisé un magnifique étui à flûte bleu et blanc à rayures et un tablier du même tissus. Autant dire que ses cours étaient suivis avec un enthousiasme qui frôlait le délire.

Et Monsieur B. dit Monsieur Spock, nous enseignait la physique. Heureusement la physique, parce que pour le physique, il avait été mal doté, le pauvre. Et comme il était timide et introverti, il faisait la joie des jeunes moqueurs que nous étions.

Voilatypa qu'un jour, nous apprenons le scoop ! Mademoiselle R. et Monsieur B. auraient été vus ensemble, hors du collège et dans une posture qui ne laissait aucune place aux doutes : ils étaient amoureux ! Quel charmant couple ! Déjà on plaignait leurs futurs rejetons...

Et puis après une semaine où ils avaient dû nous casser les pieds un peu plus qu'une autre, ma copine et moi on a fait leur caricature dans le cahier de textes de la classe. Très ratée, la caricature, vu nos peu de talents en dessin, mais indubitable et ineffaçable.

Le tonnerre a grondé sur notre classe, l'enquête était en cours, les profs nous marquaient à la culotte pour détecter tout comportement louche. Difficiles journées où la crainte d'être démasquée planait sur chaque heure au collège, à la maison.

La menace de punir la classe entière fût prononcée. Alors moi, la très gentille petite fille de prof et bonne élève, à la fin d'un cours, je suis allée me dénoncer à Frau Lulu, dite Playmobil, notre prof d'allemand et prof principale (mais je n'ai pas dénoncé ma copine, hein, faut pas déc !).

Pour me punir, j'ai eu un avertissement "qui ne compte pas" (ou qui en devient un vrai au bout de trois), et il m'a été, hélas, trois fois hélas, interdit de participer au voyage scolaire en Forêt Noire. Il a presque fallu que je retienne un petit pas de danse de contentement en sortant du bureau de notre principale, tellement j'étais ravie d'y échapper !

Maman en fût fort marrie, quelle image donnais-je à ses collègues ? Et papa mort de rire, m'a condamnée à caricaturer le reste de mes profs. Sauf que vraiment, je suis nulle en dessin.

Et jamais je ne me suis aussi peu repentie d'un méfait que cette semaine de punition, mes petits camarades gavés de Wurst et autres germaines nourritures, obligés de teutonniser pour se faire comprendre dans des familles improbables, et moi, tranquillou, au collège, avec les cours d'allemand en moins.

Délices de la transgression !!!

lundi 8 janvier 2007

ARRIERES PLANS LOUFOQUES

J'ai un vice profond.

Quand on se promène sur un lieu abondamment visité par les touristes, il n'est pas rare de se trouver dans le champ de quelqu'un, très concentré sur son premier plan, et qui ne fait pas forcément attention à l'instant où il déclenche la prise de vue à ce qui se passe derrière.

Alors parfois, quand je suis d'humeur malicieuse, je fais un coucou, une grimace, le pitre, en somme.

J'imagine, lors des longues séances de visionnage de diapos photos au cours des froides soirées d'hiver, la tête étonnée de celui qui a immortalisé en plus du sourire de sa famille devant un monument, une clown qui lui fait un coucou depuis ses souvenirs de vacances.

Je me souviens d'avoir raconté ça à quelqu'un qui m'a traité de narcissique profonde, je ne crois pas. Il suffit de connaître mon rapport à l'image - la mienne - pour savoir que la finalité n'est pas là, il me semble !!

C'est plutôt ce mélange d'incongru et de connivence inattendue, qui me plaît.

Depuis quelques jours, en sortant du bureau, j'ai parfois l'impression d'être sur les marches du Palais des Festivals, à Cannes. Dans le sens de la descente !! Alors quand la journée a été bonne, quand je suis de bonne humeur, heureuse de rentrer, je m'adonne à mon vice préféré. Et j'espère que ces arrières-plans malicieux seront autant de sourires et d'éclats de rires, un bon souvenir a posteriori de vacances réussies.

vendredi 29 septembre 2006

GEORGE EST BEAU, POILS AU DOS

Il y a une chose que L'Amoureux a un peu de mal à vivre, parfois, c'est cette passion secrète (mouhahahaha) que j'entretiens à l'égard de...

...

... (je fais durer le plaisir, c'est la montée des marches avant d'écrire son nom, c'est lui, déjà, rhaaaa lovely)...

...George Clooney (who else ?)

Ah George.

Vous avez remarqué comme il se bonifie avec l'âge ? Du juste-beau-brun-ténébreux de ses débuts, je trouve que ses tempes grisonnantes et ses pattes d'oies le ... ahh (scusez moi, je m'aère, je bois un verre d'eau...).

Bref.

Donc L'Amoureux mercredi soir tentait de me faire revenir sur le droit chemin et s'apprêtait à me révéler LA chose qui devait me faire renoncer à cet abrutissement passager (si si, passager, je vous jure) dès que je l'aperçois à la télé.

(En fait je ne regarde plus que les pubs en espérant voir Nespresso, un café que j'aime encore plus depuis qu'ils ont choisi Georgeounet pour leur campagne pleine d'humour et d'autodérision. What else ?)

Il m'a donc appris que suite à une enquête approfondie de sa part, il aurait découvert que George Clooney (sigh) avait un paillasson dorsal équivalent à celui que Demis Roussos arbore sur le devant.

Et alors ? lui rétorquai-je.

Petit un, il est assez fort peu probable que je partage un jour suffisament d'intimité avec George pour avoir à réprimer l'immense fou rire que pourrait me valoir un nez à dos avec lui.

Petit deux, il est temps que quelqu'un révèle à L'Amoureux que : Cindy Crawford, Claudia Schiffer, Elle McPherson, Naomi Campbell, Alyssa Milano*, et même Alice possèdent des poils, que, comme beaucoup de représentantes de l'espèce féminine, elles tentent d'éradiquer par tous les moyens (les leurs sont plus coûteux que les nôtres, au demeurant).

(*A ce sujet, je suis parfois prise de fous rire en regardant Charmed où parfois, des plans assez serrés permettent de constater que même le fond de teint ultra couvrant Hollywoodien ne peut pas grand chose pour masquer la toison brune sur les bras de ladite Alyssa. Bizarrement, L'Amoureux qui lui vouait une passion sans égale s'est un peu calmé à son égard depuis...)

EDIT : puisqu'on en est à la lutte inter blogs avec L'Amoureux qui, honteusement, publie les photos de son égérie, y a pas de raisons, je m'y mets aussi.

Ah George...

jeudi 28 septembre 2006

En direct du CNIT

C'est rigolo comme la technique dite "du coup de latte au caniche pour qu'il retourne s'amuser contre son réverbère" semble également fonctionner sur les nuisibles à deux pattes. J'envisage de déployer -métaphoriquement- la technique. Gniark ! :-D

EDIT 16h00 : Ayé, salon fini pour moi. Réussi à déléguer la remballe. Sonnez hautbois, résonnez trompettes !!

vendredi 15 septembre 2006

LA CUEILLETTE AUX CHAMPIGNONS

(Pour Richard G. en écho à cette note)

Quand j'étais petite, mes grands parents paternels avaient une maison de campagne dans l'Yonne (c'est dans le jardin de cette maison qu'a été prise la fameuse photo avec mon papy, celle où j'ai la jupe remontée jusque derrière les couettes tellement je suis assise dignement, pour les habitués de ce blog).

Mon papy m'emmenait souvent en promenade en forêt, pour regarder pousser les arbres et les champignons. On en ramassait des paniers entiers et on les mangeait le soir.

Mon papy luttait contre la fatalité, il ne croyait pas que seuls les hommes ont le sens de l'orientation. En tout cas, il voulait que sa petite-fille l'ait !

Alors mon papy au moment de rentrer me disait "Oh ! Je suis perdu ! Est-ce que tu sais comment retrouver la voiture ?"

Et moi j'étais tellement contente de sauver mon papy perdu que je me transformais en GPS (avant l'heure) et que je retrouvais la voiture, peut-être pas toujours par les chemins les plus directs, peut-être parfois remise sur le bon sentier discrètement. En tout cas ça m'est plutôt resté, ça devait être efficace.

Je me souviens des promenades avec ma petite main dans la sienne, on parlait beaucoup, je ne me souviens plus de quoi. Je me souviens de mes petites bottes en caoutchouc, qui étaient toujours un peu difficiles à enlever en rentrant dans la promenade.

Je me souviens de la voiture qui empestait le tabac à pipe froid et les poils de chien(s). Et depuis j'aime l'odeur du tabac à pipe parce que ça me rappelle mon papy parti.

J'aurais aimé qu'il aille apprendre les champignons et le sens de l'orientation à Cro-Mignonne, en parlant avec elle, en se promenant dans la forêt...

jeudi 7 septembre 2006

FIN DU BLUES DES PIEDS

Une nuit au congélateur avec un sac plein d'eau à l'intérieur (c'est efficace).

Deux ou trois séances d'élargissement : Shoe Eze (le nouveau meilleur ami de mes pieds) et mes petons dodus dans les chaussures (c'est efficace).

Et nous arrivons au résultat suivant :

J'ai cru indispensable de vous annoncer la bonne nouvelle, étant donné votre implication dans le sujet.

Donc merci à tous de vos interventions plus ou moins utiles et fantaisistes, merci grandement à Racontars et Frédoche pour le nom du produit miracle, et non, Jevli, tu n'auras pas mes chaussures.

Chaussures de clown Powaaaaa !!!

jeudi 13 avril 2006

MONTEE DE SEVE

Il n'y a pas à dire, malgré des températures encore un peu fraîches, c'est le printemps.

D'ailleurs, il y a des jonquilles partout et les arbres ont verdi leurs bourgeons en quelques jours. Vous savez, les bourgeons d'un vert tendre et acide à la fois, un vert tout neuf, prêt à affronter le beau temps qui s'en viendra peut-être. Colette disait que c'est un vert qui fait mal aux dents, et je trouve très juste cette retranscription !

Côté blogueurs aussi, d'ailleurs, il y a une grosse montée de sève, je trouve. Ces gens qu'on a cru fréquentables pendant tout un hiver, les voilà qui se lâchent à tour de bras, si j'ose dire.

Ca a commencé très fort avec les leçons de séduction de Vroumette.

Bon, au moins elle avait annoncé la couleur dès le départ, on savait que ça serait chaud. Heureusement que le slip filet est venu calmer les ardeurs de tout le monde.

Plus étonnant, certains blogueurs, partis pour faire des notes sérieuses, voire très sérieuses, se sont retrouvés embarqués dans une sorte de séance de troll aussi collective que déchaînée.

C'est ainsi que Samantdi s'interroge sur la longueur des pseudos de messieurs ses commentateurs, donnant ainsi le départ d'une longue chaîne de réponses improbables, et que Swâmi Petaramesh découvre de nouveaux systèmes de mesure de l'organe masculin, après quelques explications de Traou (qui avait commencé par citer Nietszche pour tromper l'ennemi, hein, chipie...).

Tout ce que j'en retiens, c'est que Vroumette, sensible à la gravité du sujet évoqué, nous déteste tous parce qu'elle voudrait parler de "longueur de quéquettes" (je cite. Même pas peur, Gougueule).

(Note pour plus tard, pour faire plaisir à Vroumette, choisir le sujet de note ci-dessus évoqué).

Et dire que le printemps ne fait que commencer... mes enfants, on est pas sortis de l'auberge !

Sur ces bonnes paroles, m'en vais me repasser en boucle le cri - bestial - de Bertignac à la fin de "Ces idées-là", qui jusqu'à preuve du contraire est un parfait résumé de pensées bordéliques qui tournent en boucle. C'est ça aussi le printemps, le tourbillon intense des pensées dans ma pauvre boîte cranienne pas habituée à tant d'activité...

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