J'ai manqué de goût pour ces fêtes de fin d'année.

L'automne m'a été difficile, pour plusieurs raisons, et j'en sors épuisée, moralement, physiquement. Heureusement la stabilité du foyer, la joie de Cro-Mignonne face à la vie en général, le court passage de mes parents, quelques jolis moments partagés m'ont aidée à garder le cap.

Noël. Ses comédies, ses hypocrisies, ses gifles camouflées derrière des mots, des silences, des attitudes. Je crois que j'aurais rêvé le passer dans un refuge, quelque part, avec une raclette ou un truc comme ça, sans complication, sans états d'âmes.

J'ai eu de grandes pensées sur la philosophie d'un certain dénuement aussi, devant la montagne de cadeaux pour Cro-Mignonne. Quel enfant peut jouer avec une montagne ? Quel enfant peut comprendre la signification de cette débauche ? Surtout quand il a un an et demi et ne comprend qu'en partie le sens de cette fête... Nous voilà donc avec une chambre d'enfant envahie de jouets qu'elle découvre petit à petit. D'autres à descendre à la cave, trier, ré-assembler...

Le saut de l'an se fera en tête-à-tête, tous les deux et un petit repas. Je ne sais pas si nous tiendrons jusqu'à minuit mais quelle importance, finalement ?

Ce qui ne m'empêche pas de vous souhaiter très sincèrement beaucoup de bonheur pour cette année à venir.