Voilà.

Je suis en vacances.

A l'heure à laquelle ce message apparaîtra sur le blog, je ne sais pas si je goûterais aux joies d'une grasse matinée (avant mise en route du chantier : faire la maison propre avant l'arrivée des parents), ou si Cro-Mi qui n'a envie de dormir que les matins où il faut se lever tôt m'aura sortie du lit.

Mais de toute façon, en vacances.

Je ne sais pas si je vais avoir envie / le temps de bloguer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ou pas du tout dans les jours à venir.

Sans doute pas beaucoup, au mieux.

Je fonce dans ces derniers jours de 2010 avec l'envie de mettre cette année plus que difficile derrière moi, symboliquement. Et passer à autre chose (en version meilleure, j'espère). Certes, je ne suis pas naïve au point de penser qu'une simple date dans un calendrier changera tout, changera les poisses en merveilles, les peines en joies. C'est pour ça que j'ai beaucoup travaillé, avec des succès différents, à tous ces sujets ces derniers mois.

Alors au programme : poser l'armure, les armes de bataille, et profiter de la vie qui passe. Tout simplement. Bien entourée. En espérant n'avoir pas besoin de ressortir l'attirail trop vite.

Pendant que je fais la grasse matinée (rêvons un peu), je voulais vous souhaiter à tous de beaux moments à venir. Pas seulement parce que ce sont les fêtes de fin d'années et que c'est de tradition, mais surtout parce que tous, les uns, les autres, les amis de longue date, ceux de rencontres récentes, vous m'avez montré, tous les jours, que même dans les moments compliqués, tout n'était pas noir et difficile.

Rire, refaire le monde, échanger de l'humanité, de la tendresse, avec vous, ça a été facile. Et ce sont ces moments de joie, de grâces, les fous rires, les grandes réflexions, en plus des moments partagés avec ma fille, mes parents, mon frère, qui m'ont donné des tas de raison de me battre pour être le plus heureuse possible, même dans les moments où j'aurais eu plutôt envie de m'enterrer et de m'apitoyer sur mon sort.

Que tout ce que vous m'avez donné vous soit rendu au centuple. Et il n'y a pas de merci assez gros pour vous dire combien vous comptez.

Alors bonnes vacances, pour les vacanciers, bonnes fêtes pour ceux qui aiment les fêter, bonne fin d'année, et des tas de gros bisous à vous répartir. Vous battez pas, y en a largement pour tout le monde.