Il y a quelques jours, enfin plutôt quelques soirs, pas très inspirée, je zapotais en quête d'un film à regarder en attendant que L'Amoureux ait fini de faire le cake avec ses copains sur un jeu de brutes ait terminé de regarder son ordinateur dans le blanc des yeux me rejoigne enfin, et je suis tombée sur un film avec Annie Girardot, qui devait dater, à l'oeil, d'une bonne trentaine d'années.

Ca m'a remis en mémoire un autre film avec Annie Girardot datant d'une bonne trentaine d'années, La Mandarine.

C'était l'histoire d'une famille un peu fantasque, qui vivait dans un hôtel dont ils étaient propriétaires. La patronne et grand mère, mémé Boul (Madeleine Renaud) veillait de son oeil bienveillant et tolérant sur les amours et les histoires de ses enfants. Il y avait Philippe Noiret, pauvre mari trompé d'une Annie Girardot pétillante, et Murray Head dans le rôle du jeune anglais qui vient semer une belle zizanie sentimentale.

J'ai cherché un peu ces jours-ci, prise de l'envie de revoir ce film, pour les images de Molinaro, la musique de Claude Bolling et les souvenirs qui vont avec.

Il semble qu'il n'ait pas été édité en DVD, à mon grand regret.

C'est vraiment un très joli film, un peu doux amer, beaucoup doux surtout.

C'est vrai, quoi, ça n'intéresse personne un vieux film français. Et puis ce n'est pas comme si on sortait des films pas très intéressants à tour de bras, non ?