FIGARO, FIGARO
Par Chiboum le lundi 15 octobre 2007, 08:00 - All about Chiboum - Lien permanent
On se dit qu'une fois qu'on a trouvé le temps pour aller chez le coiffeur et une place à proximité, le plus dur est fait...
Las ! Depuis le temps que je n'y avais pas mis les pieds, j'avais oublié les questions pointues auxquelles il faut savoir répondre, sous peine de passer pour la paysanne du coin (déjà que vu la tronche de mes tifs, c'était pas gagné pour leur faire croire que j'étais au top de la tendance...).
Rien que le vocabulaire, déjà... Un p'tit balayage ? Et là on imagine de suite la coiffeuse s'armer de son balai O'Cedar, mais non, mais non. Elle s'approche de vous, vous saisit les cheveux d'un air dubitatif et vous demande "Qu'est-ce que vous attendez de votre balayage ?"
Hein ?? Ben j'en attends d'avoir des mèches plus claires que des autres, cette bonne question ! Naïveté que de croire que c'était la bonne réponse. Non, il faut dire déjà si on compte "l'entretenir" (traduction : venir tous les mois dépenser une fortune pour relier les pointes aux racines), si on veut un aspect naturel (comme si ça pouvait être vraiment naturel), si on veut du blond blond, du blond jaune, du blond doré, genre la nuance subtile.
Tout d'un coup, froncement de nez limite dégoûté. "Et vous faites des soins, chez vous ?" (Ouf, j'ai cru un instant qu'elle allait m'annoncer que j'avais des poux).
Là je me retiens de lui faire le coup du "je me lave les cheveux avec du shampooing pour cheveux sales" cher à Gad Elmaleh, j'ai bien compris que mon cas était désespéré et que ce n'est pas le moment de faire la maline.
Limite si elle ne me fout pas dehors parce que je ne fais pas de soins à mes cheveux et que j'ose arriver dans ce temple de la beauté capillaire avec le cheveu sec et cassant. Bon, je case quand même que c'est justement pour ça que je suis là, hein, qu'on s'occupe de mes tifs.
Bref, me voilà quelques minutes plus tard avec la tête dans du papier cellophane, je me prendrais presque pour un reste soigneusement emballé dans le frigo. Et une bouteille dans chaque main, sommée de prendre connaissance des vertus de deux soins sans rinçage, tout particulièrment inventés par Franck P. pour des pauvres filles dans mon genre, incapables de prendre deux heures par jour pour cultiver le champ de cheveux qui leur pousse sur la tête.
Pause. Longue.
Shampooing. Massage qui va bien (mais qu'elle se taiiiiiiise, la technicienne du cuir chevelu au dessus de moi, que je profite enfin un peu de ce moment de détente...).
Changement de mains et passage entre celles de la dame qui coupe.
"Alors, qu'est-ce qu'on fait (ma p'tite dame) ?"
"Ben on coupe", n'est pas non plus une réponse acceptable.
Il faut disserter volume, dégradé, sens du mouvement et effilage de la mèche.
Autant vous dire que malgré de longues études et un sens aigu de l'organisation, je ne me sens jamais aussi bête que chez le coiffeur.
Et à ma grande surprise, malgré ces réponses hésitantes, vraiment pas la fille dans le coup, je ressors de là deux heures après avec une coupe plutôt chouette, des mèches plus claires pour excuser ma blonditude neuronale, et délestée de l'équivalent du PIB de la Somalie.
Et sommée de revenir plus tôt si je ne veux pas courir de nouveau à la catastrophe.
Epuisant, je trouve...
Commentaires
Tu connais mes affinités avec ces tortionnaires capillaires ! T-T Bon au moins n'as-tu pas récupéré une coupe de douille ©MonPere2006
Pas pire, Heidi, pas pire. Genre Jenifer Aniston, à côté de moi, c'est une pauvresse des banlieues :-E (Jen, si tu passes pas là, c'est pour rire, bien sûr...)
Oui on se sent très fragile dans ce genre d'endroit, vulnérable, mais vulnérable ! Bonne journée jolie Anne.
Le seul intérêt que je trouvais aux merlans était de se faire tripoter la tignasse et de s'abandonner à un massage qui entre des mains expertes pouvait atteindre des sommets hautement orgasmiques. Le principal problème est que la plupart du temps le nirvana est impossible à atteindre pour cause de conversations intempestives et fondamentalement inintéressantes. Du coup, je reste chez moi maintenant et ne m'en porte pas plus mal !
Ce titre, c'est bien sûr en référence aux journaux passionnants dont tu n'as pas osé parler…
Avoue que tu espérais un peu de silence, juste pour pouvoir comprendre la philosophie pipolienne de Clogavoilaciser ! Là où on parle bien de mariage, mais pas de barbier…
Je lis votre (je serais portée à écrire "ton" vu l'impression de te connaître) blogue depuis plusieurs mois avec beaucoup de plaisir. Ce billet sur les cheveux trouve écho en moi : je me sens toujours nerveuse et gauche quand je me rend chez le coiffeur (novembre 2006 la dernière fois...). L'un d'entre eux s'est un jour pratiquement fâché contre moi parce que mes cheveux font des noeuds à rien (on les démêle et hop dans la seconde, c'est à recommencer). Il m'a vertement reproché de ne pas me faire des tresses toutes les nuits (!)... Bref, j'aime bien la justesse avec laquelle vous abordez les petits comme les grans sujets ;-)
Ma recette?
M'endormir vraiment pendant le shampoing, sous le massage de la jolie blonde.
Du coup ces dames se taisent de peur de me contrarier.
Ben figure toi que j'ai longtemps été comme toi, jusqu'à il y a 6 mois, où je suis repassée à la coupe courte. Et là, c'est le drame. La vache, ce qu'il faut entretenir pour pas avoir une tête de Jackson five! Ceci dit, les soins sans rincage, c'est vraiment l'idéal. Tu en mets, picétou :-) et du mois sur mes cheveux, on voit vraiment la différence (chez moi c'est au niveau des boucles, mais je suis sûre que chez toi ca peut réparer les pointes, huhu)
Ahaha la question qui tue :" qu'est ce qu'on fait". Je ne sais JAMAIS quoi répondre (vu qu'effectivement "On coupe" ça le fait moyen). Je me fais toujours engueler parce que je n'ai pas regardé les magazines pour me donner des "idées". Comme si je n'en avais pas assez tiens ;)
Hilarant, quoiqu'avec un serrement de compassion au coeur, et surtout à faire lire dans toutes les écoles et formations de coiffure (ou dois-je dire "de coiffeuses"). C'est exactement le critère de choix pour my girlfriend - le genre de salon où elle serait certaine de ne jamais remettre les pieds ;-)) (comme si t'allais payer quarante euros pour t'entendre dire avec commisération que t'es une souillon avec une tête d'épouvantail).
Fauvette, tout du long j'ai pensé à "votre beauté" et à comme tu m'avais fait rire, pour me donner du courage !
Gilles Aitte, t'entendre parler de cheveux, c'est... comment dire... exotique ?!!
Fabrice, mais où vas-tu chercher des références ! Moi qui sifflotait opéra en écrivant, voilà que tu me parles de journaux qui tâchent les doigts. Remarque, tu n'es pas tombé très loin, j'avais un livre pour patienter, mais c'était le dernier Amélie Nothomb (qui finalement est moins pire que les précédents, sans être aussi bon que les premiers).
Merci Sophie, et de l'assiduité et du joli commentaire. Ca me rend folle, la façon dont on nous infantilise pour des choses aussi... capillaires... Bienvenue ici, en tout cas ! (Et on peut se dire tu, pas de problème, c'est l'internet way of life, après tout !)
andrem, je vais essayer, alors !
frederique, j'ai repris le chemin de la longueur parce que le court pas entretenu, bof. Maintenant j'ai du mi-long tout neuf ! Bon, si c'est toi qui le dit, je vais essayer !
Raphaëlle, je me demande si c'est pour se donner un genre qu'elles font ça ? Style, mon CAP coiffeuse il a une équivalence maîtrise de philo (ou master de commerce international...)
janu, quarante, mais ça c'est à peine le droit d'entrée dans le salon ! Le jour où je trouve un coiffeur (ou une coiffeuse) qui me fait pile poil la bonne coupe pas cher et sans faire de capillotractage (huhu), promis, je t'envoie l'adresse pour elle !
Tous : ah ben ça bouge les blogs ce matin, c'est ravigotant ! :-E
Ma parole, mais c'est un fauve ta coiffeuse!! Rigolo, j'ai vécu ça il y a à peine 3 jours moi aussi, mais j'ai dû tomber sur quelqu'un qui avait plus de compassion...¨Pas eu besoin de disserter sur le balayage (couleur suffira), et pour la coupe, vu que je ne voulais pas de grand changement, j'ai dû être relativement claire. Cela dit, il a bien essayé de me filer un soin à 125 euros, mais il a dû sentir que pour le coup, il n'avait pas ciblé la bonne personne financièrement parlant. Parce que vu la note que j'ai déjà dû payer, ça suffisait hein... ;-) Bon, l'important c'est le résultat, et que ça te plaise :) Bises
Et finalement, tu l'as acheté le soin sans rinçage ? (Moi oui, la dernière fois... Et je vois pas la différence sur mes pauvres tifs).
Ah le bonheur d'une coiffeuse qui sait ce qui est bon pour nous, on ne peut pas lui ôter le plaisir de cette reconnaissance là, elle a quand même les mains dans la tête des gens toute la journée, il faut bien que ça lui donne un petit pouvoir, quelque chose à raconter le soir du genre " aujourd'hui, j'avais une patiente, heu pardon, une cliente, avec un cheveux sec et cassant, une misère ..." LOL
Moi j'ai trouvé la perle, elle vient à la maison, je lui dit ce que je veux, elle ne pose pas de question, n'en fait qu'à sa tête et au final elle a raison et la coupe est géniale... Et tout ça pour beaucoup moins cher que dans un salon, la première fois je l'ai embrassée tellement j'étais contente du résultat, tellement ça m'a fait du bien au moral ! (k)
Floh, j'étais à deux doigts de m'enfuir en courant (ou de dire "on rase tout", quand même ! Nan je rigole.
karmara, oui, et a priori il y a une différence. Ou alors je suis très forte en autopersuasion !
luciole, et elle se déplace à Colombes ??!! (k)
Et on s'étonne que j'ai couru presque deux ans pour trouver enfin le coiffeur idéal, qui ne me propose pas de me teindre mes trois cheveux argentés, qui me montre des photos pour choisir ma coupe et qui accepte même de faire "le devant de celle-là, le derrière de celle-là, mais un peu plus long, et puis pour le brushing cette troisième-là elle a l'air chouette". Ajoute à ça qu'en plus il ne me gave même pas avec Stéphanie de Monaco (ou qu'importe le people dont on cause) et c'est le paradis de la coupe de cheveux.
Hi hi hi... Le monde capilliculturel est vraiment un univers en soi. Il faut connaître les codes, parler la langue, adopter les us et coutumes, passer une blouse ridicule, supporter des conversations atmosphèriques ou pipolesques, sinon... Un coup de test ADN sur le cheveux et on se retrouve sur le trottoir muni d'une tondeuse et sommé de se débrouiller tout seul ! :))
Mais si à l'arrivée ça te plaît (ouf), tout le reste est oublié !
Haaaaa, m'ame Chiboum, encore un billet qui illustre un nouvel inconvénient d'être une femme. Nous les bonshommes, même avec UNE coiffeuse, c'est relativement binaire le passage chez le coupe-tif. Elles se posent nettement moins de questions pour notre scalp.
Surtout que dans mon cas, la réponse à "comment je vous les coiffe ?" c'est "Pouvez bien essayer ce que vous voulez, c'est du paillasson. Ça pousse tout droit, garanti incoiffable".
Cela dit, maintenant que tu m'y fais penser, j'ai de nouvelles idées pour répondre au "Qu'est ce qu'on fait ?" de mes deux coiffeuses préférées (ben oui, deux, je sais jamais laquelle est laquelle quand j'appelle pour prendre rendez vous). Mais j'ai peur qu'elles invoquent leur pudeur et la grande vitrine qui donne sur la rue. Et pis Chérie a des principes, aussi.
Enfin bref, pour finir, depuis que l'une des deux m'a donné une recette de sangria et qu'au rendez vous d'après on a papoté du succès de ladite recette, d'alcool et d'autres recettes d'apéritif, pour elles, je suis monsieur Apéro. Classe.
Anna, ah oui, ils sont pénibles à essayer de te fourguer la presse, en plus !!
LaVitaNuda, oui le pire c'est quand tu as ce scénario là et que tu as envie de pleurer tellement ils ont râté le truc (bon, ok, ça arrive plus souvent aux filles, ces mésaventures). Là... ça va, on va dire ! Pas de quoi sortir avec un sac sur la tête en tout cas.
sLeAbO, encore des coiffeuses idéales loin de chez moi, pfffff....
Si ce paasage chez le coiffeur a été une épreuve terrible, sache que j'aimerais que tu y ailles régulièrement pour nous donner un compte rendu à se tordre de rire. :-E
L'épreuve c'est bien de te lire au bureau en évitant d'éclater de rire pour que les autres ne voient pas ce que je fais ;-)
AutchoZ, parles en à mon boss, alors, parce que ça coûte un bras ! Quoi qu'à bien y réfléchir, l'inciter à m'augmenter pour que je puisse bloguer au lieu de travailler sous prétexte de raconter mes virées chez le coiffeur...
Bon, je vais mitonner un épisode "carte de fidélité", pour un de ces jours !
tu vois que ca marche! Ceci dit pour le coup je suis aussi de nouveau au mi-long :-D C'est le problème des cheveux, ca pousse! et ca se ramasse quand même tout autant de saloperies que la peau, alors qu'on la protège tout de même plus!
Et voilà maintenant j'ai Rossini dans la tête pour la matinée... (Ceci dit tout ça m'a rappelé de prendre rendez-vous chez le coiffeur avant que le rideau qui me sert de frange ne m'aveugle totalement.)
frederique, et si on faisait comme Britney ? Rasons ! (huhu même pas en rêve...)
Krazy Kitty, y a pire, comme chose à avoir en tête, non ? (Mais ça fait le regard mystérieux, la frange trop longue, voyons !)
Coupe,couleur,ect... et si je rate c'est pas grave hein! ça repousse!!! :-o J'ai aussi des fidèles qui sollicite mes compétances après avoir contemplé mes coiffures perso :)
Je vois que tu as la même répugnance que moi, à aller voir le coupeur de tiffs. En plus en rentrant à la maison, c'est toujours la soupe à la grimace : "Bof, c'est trop court !" fait petit mari.
oh la la le coiffeur ... personnellement, j'adooorais y aller (si si) depuis que j'avais trouvé la perle rare : pas cher, professionnel, jeune et super sympa. mais (parce qu'il y a un mais, bien sur), entre temps, j'ai déménagé, et donc tenté un autre coiffeur ... je ne m'en suis toujours pas remise ... mais qui peut me rattrapper ça ?!? (mèches, coupe, tout est à revoir je pense) enfin bref, l'essentiel est que tu sois satisfaite en sortant !!!
Oui moi aussi j'ai pensé à "votre Beauté" ! Je crois que l'on pourrait créer un blog consacré aux coiffeurs !
Ah ah ah, très drôle, moi je dois dire, coiffeur, je connais pas. Je coupe mes cheveux tous les x ans pour les donner, c'est tout. Comme ça on me pose pas de questions auxquelles je ne sais pas répondre !
Coincidence : j'y suis allée il y a 10 jours après 2 ans de "soins maison". C'est loin d'être inhabituel chez moi, donc, l'air épouvanté, elles me l'épargnent quand je leur dit avec naturel "plus courts" (ce qui veut dire chez moi 20cm en moins au moins, elles s'en aperçoivent après), je demande les catalogues pour trouver une coiffure du genre "entre l'effilé sur la nuque et le carré court", débrouille toi avec ça, ma grande. Et je suis amusée de la tête effarée qu'elle me fait. Je me retrouve avec un truc correct, toujours avec moults compliments sur mon choix de la patronne, c'est le commerce... je ne raconte pas les efforts après pour que la "super coiffure" tienne plus de 6 heures. Si j'y allais plus souvent, ce serait sûrement moins drôle. Zêtes pas d'accord ?
LOL
En même temps, les soins anti-secs sur cheveux super fins, c'est pour nous les faire laver autant que les dents :-E
Et si t'as le malheur de savoir exactement ce que tu veux, tu sors avec une autre tête (que celle que tu voulais)
Le look Sinead O Connor a ses avantages donc :-E
Je deteste aller chez le coiffeur pour toutes les raisons que tu as mentionnees. Ma solution: je me coupe les cheveux toute seule car ils sont frises, ca aide. Aussi je n'ai pas encore besoin de couleur - a l'age avance de 51 ans ...
Pour me retrouver, Anna, va a mon nouveau blog-roman http://fractures-blog.blogspot.com
mume, oh lala je suis impressionnée ! Pas douée comme je suis, je n'ose même pas imaginer le résultat !
Phany, de ce côté-là, je suis bien lotie, L'Amoureux est très bon public ! Rappelle à ton mari que s'il n'aime pas, l'amour rend aveugle, bon sang de bois !
Marie, des fois oui, des fois non ! Là, ça va !
Fauvette, il y a deux trois fois ou j'ai failli t'envoyer un sms qui parlerait de "notre beauté" ! Oui, un blog sur les coiffeurs, c'est une idée, mais je n'y vais pas assez souvent pour alimenter.
Otir, tiens, je n'avais jamais imaginé qu'on pouvait donner ses cheveux... comme quoi même sur un billet futilo-capillaire, on apprend des choses.
Buch, ah ben oui, c'est la rareté qui fait toute la saveur de la chose !
Missy'V, je ne crois pas être prête à assurer, quand même. Et puis ça demande un sacré entretien, la boul'raz' !
Nathalie K., le truc qu'il faut que j'évite à tout prix, de me couper mes cheveux toute seule. Même pour la frange de Cro-Mi, je délègue, de peur qu'elle ne m'en veuille à vie !
D'accord, Anne, je passe au "tu". Je suis québécoise, et le tutoiement est si répandu chez nous que par contraste depuis que je vis en France, je suis portée à vouvoyer tout le monde (même sur le net, eh oui!)...
Sophie, héhé, ça me fait plaisir de compter une représentante de plus de la Belle Province parmi les lecteurs et trices de ce blog. J'ai des tas de jolis liens (au propre et au figuré) avec le Québec, alors forcément...
Puisque la conversation continue sous ce billet qu'on se croirait chez le coiffeur, j'en rajoute un.
On n'en a jamais fini avec ses cheveux, toute la vie, même les chauves mais si. Et c'est même encore pire, car après la mort les cheveux continuent de pousser. Alors je vous dis pas, au réveil.
Ce sera l'apocalypse.
Sauf les chauves. Quoique.