Depuis quelques années j'alterne les phases où je me fous comme d'une guigne de ce que je fais à mon corps, avec celles où j'ai plus de respect pour lui.

Je sais, ce n'est pas bien d'alterner, il faudrait viser l'équilibre à perpet', mais c'est mon histoire et je ne peux pas la réécrire.

En ce moment nous sommes dans une période : bien dans mes baskets, bien dans mon assiette, entre les escaliers (même avec un ascenseur qui fonctionne, il m'en reste quelques unes), les salades du midi, et la demi-heure mini de wii-fit tous les jours.

Et je dois dire que je (re ?) découvre les plaisirs de l'effort physique mené à bien, ce qui ne lasse pas de m'étonner.

Ceci dit, je sais, comme tous ceux, toutes celles qui ont mené ce genre de travaux de fond, que rien n'est jamais gagné. Perdre quelques kilos (quelques nombreux, dans mon cas), se remuscler, c'est bien, et somme toute, si aucun problème médical ne vient se greffer, c'est assez facile.

Mais la guerre contre votre métabolisme pas sympa, elle est à vie. C'est comme la clope, on en a jamais fini d'arrêter, et bien là, on en a jamais fini de savoir qu'on a tendance à stocker la graisse et que oui, c'est indispensable de se faire plaisir, mais non, la raclette tous les jours, ça ne va pas être possible.

Et ça, franchement, c'est dur pour le moral, je vous le dis.