Je suis là mais je ne suis pas là.

Avant dernière journée de la saison. Je ne sais pas si JP l'historien sera là. Vous raconterai si racontage notable il y a.

Le truc fâcheux avec notre taille d'équipe plus que réduite, désormais, c'est que je n'ai que peu de moments libres pour assister aux conférences, y apprendre, y noter de quoi écrire un papier, plus tard.

Au cas où quelqu'un arrive en retard (et il y en a toute la matinée, des "en retard".

Il faut être là. J'ai donc une oreille tendue vers la salle, l'autre sur l'arrivée possible de ceux qui ne sont pas dans le flot des premiers matinaux.

Et du temps.

Trop de temps où finalement, je ne fais qu'attendre.

Je n'aime pas cette latence. D'abord parce qu'elle est aussi épuisante que l'agitation en tous sens qui la précède. Ensuite parce qu'elle laisse la place aux vagabondages de cerveau.

Il y a un ou deux sujets sur lesquels il est mieux que je ne le laisse pas vagabonder, celui-là.

Mais bon. Il y a aussi des sourires, des nouvelles échangées. Des rires, souvent, de l'enthousiasme. De la fatigue, à la fin. Et le sentiment du devoir accompli.

Peut-être qu'il faudrait que je trouve un angle pour écrire un peu et désencombrer ce bout de cerveau ? J'y réfléchis, en tout cas. Et ça fait un truc qui tournoie et rebondit de plus.